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Caine78
6 693 abonnés
7 398 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un excellent film d'aventures. La mise en scène efficace de Byron Haskin et l'exotisme des décors donnent a ce film un coté très agréable. Quant aux scènes d'actions, elles sont formidables, avec des trucages très bien faits. Charlton Heston et Eleanor Parker forment un couple très convaincant. A voir.
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12 420 critiques
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3,0
Publiée le 1 mai 2013
Byron Haskin ètait un vieux routier du cinèma d'aventures et il voltigeait allègrement des "Tarzan" à "Treasure Island" en passant par "The War of the Worlds", "Conquest of Space", jusqu'à "Captain Sindbad". Cet auteur èclectique met en scène dans "The Naked Jungle" Charlton Heston et Eleanor Parker! Si le film est teintè d'un èrotisme voilè auquel les tropiques et leurs grandes chaleurs donnent un parfum spècial, tout le scènario n'est construit que pour amener le clou du mètrage: l'attaque très impressionnante de la plantation par un bataillon de fourmis gèantes! Plus question de donner une âme quelconque à l'Afrique! Ce n'est que l'aventure pour l'aventure, et c'est tout à fait artificiellement que les hèros sont plongès dans les profondeurs de ce beau continent! N'empêche que "The Naked Jungle" est un classique exotiquement bon des annèes 50 qu'il faut dècouvrir si possible en V.O, la V.F ètant changeante à certains passages du film...
Ce film d'aventure porté par la carrure de Charleton Heston, un casting de pilliers en or et une mise en scène tirée au cordeau, est un vrai chef-d’œuvre du film exotique des années 1950. Il est à placer au rayon des "Mines du roi Salomon" avec Steward Granger et de la dilogie du "Tigre du Bengale" de Fritz Lang. Les scènes de dévastation par les fourmis sont très réussies dans le contexte de l'époque. Il faut dire qu'avec un producteur comme Georges Pal, sans doute à la conduite aussi des SFX, Byron Haskin ne pouvait pas manquer son coup.
Un très beau film, à l'image des années cinquante et de ses dictâtes. Aujourd'hui nous n'aurions pas idée de nous marier par procuration avec un homme que nous ne connaissons pas et traverser les trois quart du pays pour le retrouver dans une jungle hostile... En faite si, cela pourrait être tentant. La force de ce film tient principalement par son duo d'acteurs : Charlton Heston (que j'ai eu énormément de mal à reconnaitre) et Eleanor Parker, qui joue à la perfection ce couple aux antipodes tentant tant bien que mal de se découvrir et de s'offrir à la vie de couple. En revanche, je n'ai pu m'empêcher, en raison des fourmis, de faire un parallèle avec l'horrible épisode de Mac Guyver avec ses mêmes fourmis qui a traumatisé mon enfance (et non je n'ai pas vu le film "Les Fourmis" et sa ne me tente pas. Un film sympathique, typiquement ce que j'aime des films des années cinquante et on passe un très bon moment. Pour ma part, j'en redemande.
Ceux qui s'attendent à ce que la marabunta, mot d'origine brésilienne désignant une migration massive et destructrice de fourmis légionnaires, débarque dès le début et que donc on ait le droit à 95 minutes d'action fourmillesque seront déçus. Les gentilles fourmis ne feront leur apparition qu'au dernier tiers du film. En fait pendant les deux premiers tiers, on aura le droit à une confrontation entre un homme, qui veut cacher ses faiblesses derrière une attitude implacable, et son épouse par procuration, une femme forte qui va tout faire pour s'imposer. Deux premiers tiers qui auraient pu être très réussis parce que les rôles de femme forte dans le cinéma hollywoodien de l'époque étaient rares et parce qu'il est tenu par Eleanor Parker, actrice hyper-canon et comédienne talentueuse injustement méconnue, très à l'aise dans ce registre. Mais malheureusement, Charlton Heston, qui a l'air de participer à un concours de serrage de mâchoires, est trop rigide dans son attitude pour bien incarner un personnage complexe, et le fond très paternaliste et ultra-colonialiste envers les indiens d'Amérique du Sud est à vomir. Heureusement que les fourmis arrivent enfin pour foutre le bordel et donner quelques séquences spectaculaires, justifiant ainsi, avec la belle Eleanor, qu'on regarde ce film.
Aucun acteur ne peut y échapper : même s'il est une légende de la profession et qu'il fut pendant très en vue pendant 30 ans, il y a forcément un film qui se révèle être un épouvantable navet qui n'aurait jamais du exister. Et oui, cela est arrivé à Charlton Heston ! Pourtant quand tu lis le synopsis, tu te dis « Chouette, une invasion de fourmis rouges destructrices et en plus c'est Heston qui va devoir enrayer le problème, tu sais que ça va pas forcément voler haut, mais que le divertissement sera assuré. Mais une fois que tu lances le film, tu te rends compte qu'il y a tromperie sur la marchandise car de l'action (un peu), il n'y en a que dans les 20 dernières minutes. Tout le reste ? Que du bla bla et des scènes sans intérêts pendant lesquelles Heston se comporte comme un gros macho avec la femme qu'il a épousée. Et le mec derrière la caméra semble prendre un malin plaisir à filmer Heston jouant les machos. En tout et pour tout, il n'y a qu'une seule scène spectaculaire en toute fin de film. Mais elle ne suffit évidemment pas à rattraper la nullité ambiante. Poubelle et fissa.
Mon dieu, ces années 50 avec ses acteurs gominés, impeccablement rasés dans toutes les situations. Les baisers à coups de violons, les indiens "exotiques" tout droit sortis du 5ème arrondissememt et les fourmis, ces horribles fourmis que l'on voit surtout à la jumelle !! Comme le temps à passé, et comme ce cinéma nous semble ennuyeux... A bon entendeur ......salut !!!
Les trois quarts de ce film dit "d'action" sont en fait réservés aux relations archi-conventionnelles entre le noble héros plutôt rustre et sa belle et fragile épouse. Quand enfin arrive cette fameuse "action" (l'invasion des fourmis), il ne reste plus assez de temps pour lui donner toute l'ampleur qu'elle devrait nécessiter. Peut-être alors y a-t-il deux ou trois scènes assez spectaculaires, plus avec l'eau d'ailleurs qu'avec les fourmis. Mais, au final, un film qui a beaucoup vieilli et pendant lequel on s'ennuie trop.
Dans la pure tradition des films dits d’aventures des années 1950. Plutôt qu’un véritable film d’aventures, il s’agit plutôt d’un film de dépaysement. Il ne faut, en effet, pas s’attendre à un enchaînement de péripéties mais à une histoire se déroulant au Brésil. Si certaines prises de vue en extérieurs remplissent parfaitement le cahier des charges, une grande partie du film, comme c’était l’usage à l’époque, est tournée de façon très visible en studio, ce qui peut gâcher le plaisir de certains. Enfin, à l’instar par exemple d’un « Sur la Piste des éléphants » ou « La Mousson », l’intrigue est, avant tout, bâtie autour d’un canevas sentimental. Mariée à distance, Eleanor Parker vient ici faire la rencontre son mari (Charlton Heston) au cœur de son immense plantation. Toute la première partie repose sur cette rencontre qui n’est pas aussi douce qu’espérée. Difficile ici d’éviter les grandes scènes de mièvrerie propres à ce type de récit mais les personnages sont suffisamment bien écrits pour que le propos ne soit pas totalement caricatural. Charlton Heston, qui n’est pas encore la star qu’il deviendra bientôt, impose déjà une présence qui crève l’écran. La deuxième partie du récit, quant à elle, nous trimballe dans la jungle puis nous ramène au domaine face aux fameuses marabuntas. Ce n’est pas forcément impressionnant mais le récit est bien conduit. A l’œuvre dans d’autres films d’aventures de ce type mais aussi dans le fameux « Guerre des mondes » tourné l’année précédente, Byron Haskin sait parfaitement amener les choses et rendre l’ensemble vraiment palpitant. Ce n’est pas un grand film, certains le jugeront vieillots, mais le résultat vaut quand même plus que ce qu’on peut en lire. C’est un film des années 50 et s’attendre à 1h30 d’invasion de fourmis voraces souligne quand même le peu de connaissances cinématographiques de certains (qui y voient même le navet de Charlton Heston !). Certaines séquences, pour l’époque, sont bien imaginées et l’histoire est solide. La morale est un peu épaisse mais c’est également la signature des productions de cette époque. Un bon moment même si, à mon goût, la romance est trop envahissante.
La première partie se focalise ainsi sur la crise matrimoniale, où une épouse fait l'effort d'être acceptée par son époux sans jamais perdre sa dignité et sans offrir une soumission à un homme rustre qui se freine par une frustration intime à laquelle on ne s'attend pas forcément. La seconde partie entre déjà plus dans une réalité tropicale, où les éléments ajoutent à la dramaturgie. Mais le plus impressionnant dans cette dernière partie reste l'invasion des fourmis, impressionnante à tout point de vue. Les conséquences sont tragiques et les effets spéciaux sont d'un réalisme à couper le souffle (pour un film de 1954 !). Site : Selenie
"The Naked Jungle" se divise en trois parties. La première, constituant la moitié du film, est l'histoire d'un mariage par correspondance. Une femme éduquée de la Nouvelle Orléans débarque dans la plantation de son nouveau mari, au fin fond de l'Amérique du Sud. Ils s'avèreront tous les deux têtus. Elle pleine d'esprit et de caractère. Lui arrogant et fier. Cela aurait pu être une romance sans intérêt, et c'est tout le contraire. Grâce à l'écriture des personnages, et aux jeux des acteurs. Charlton Heston et Eleanor Parker s'avérant charismatique à souhait. D'autant que la mise en scène exploite la tension sexuelle entre eux, la jungle suante aidant ! D'ailleurs Byron Haskins parvient à rendre un vrai sentiment d'exotisme, qui donne du corps à son film. Petits détails ou décors réels à l'appui. La deuxième partie est la montée en puissance de la menace : la marabunta, une colonne de fourmis qui dévore tout sur son passage ! Tout est suggéré. Mais cela fonctionne, là encore grâce à la qualité des décors et des personnages, et les enjeux associés. Et puis viennent les dernières 20 minutes, qui misent tout sur le spectacle. Avec des effets visuels très convaincants pour l'époque. Bref, une jolie surprise que ce film d'aventure entomique !
Byron Haskin est un cinéaste de genre célèbre du milieu du XXe siècle. Sorti en 1954, "Quand la Marabunta gronde" est peut-être son meilleur film. Il porte sur une migration de fourmis destructrices en Amérique du Sud, en pleine période coloniale. Le film est court et il ne fallait pas s'attendre à une psychologie approfondie des personnages mais il remplit parfaitement son contrat. Haskin met en scène une très belle reconstitution et deux magnifiques interprètes que sont Charlton Heston et Eleanor Parker. Le final est sans doute bâblée mais "Quand la Marabunta gronde" constitue une très bonne série B.
Ce n'est pas la réalisation la plus éblouissante de Byron Haskin, ni la performance la plus remarquable de ses interprètes principaux, mais ce film d'aventures un peu suranné ne manque pas d'un certain charme, d'autant qu'il nous épargne de trop longs développements et enchaîne avec à-propos les séquences intimistes et les moments d'action. On a vu plus spectaculaire et mieux romancé, mais ça fonctionne encore.
Bonjour Amour et action au programme de ce film d aventure de 1954 Un excellent film avec une mise en scène efficace de Byron Haskin L'exotisme des décors ( jungle Amérique du sud ) donnent a ce film un coté très agréable. Quant aux scènes d'actions, elles sont formidables, avec des trucages très bien faits pendant l attaque des termites mangeuses de chair fraiches. Charlton Heston en patron d exploitation et le charme d Eleanor Parker forment un duo convaincant. A voir ou revoir.