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Marc Taton (Belgique)
34 abonnés
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2,5
Publiée le 23 août 2024
Une série b de SF datant de 1955, soyons honnête on est loin du chef d' œuvre qu'était planète interdite (sorti deux ans plus tard) , les effets spéciaux évidemment sont d'époque (cela ne me dérange pas ayant la nostalgie des films de SF des années 50 - 60, une époque que je n'ai pourtant pas connue). L'histoire est assez mince : un équipage est envoyé sur la lune mais une fois près de celle ci la mission est annulée et c'est vers mars qu'ils doivent se rendre, une fois sur mars il y a des soucis avec la fusée.. voilà. Quelques scènes prêtent à sourire comme le fait que des astronautes fument (cigarettes et pipe) à l'intérieur du vaisseau. 5/10
Kitchissime ! C'est une curiosité qui se regarde toutefois, si on est pas trop pointilleux sur le jeu d'acteur, et les incohérences scientifiques (même à l'aune des années 60). Divertissant.
Plutôt correct sur le plan visuel et rigoureux sur le plan scientifique (du moins pour ce que l'on en pouvait savoir à l'époque), ce film de Byron Haskin, malgré sa brève durée, livre une réflexion et un questionnement bien tournés sur le devenir de l'Homme et la justesse de ses choix de conquête et d'exploration. C'est assez sommaire et parcouru de personnages archétypaux, mais ce n'est pas dépourvu de tout intérêt.
En 1955, "Conquest of Space" se prévalait de proposer une vision futuriste réaliste de la conquête spatiale, évoquant une station en orbite autour de la Terre, et un voyage vers Mars. Vu d'aujourd'hui, le film n'a pas forcément très bien vieilli... On souligne le soin apporté aux décors, et de nombreuses bonnes idées qui tiennent la route scientifiquement (apesanteur, gravité générée par la rotation de la station, effets de l'accélération d'une fusée, etc.). Mais ceci est contrebalancé par des effets spéciaux qui font parfois tache, et de grosses invraisemblances vues d'aujourd'hui (le dernier acte sur Mars est assez fumeux à ce niveau !). Sans compter une intrigue qui va par moment trop vite en besogne, et des acteurs un peu léger. Bref, "Conquest of Space" est un film de SF qui a mal traversé les décennies, malgré ses intentions honorables.
Ca partait pourtant bien avec un font relativement scientifique (pour les connaissance de l'époque) mais ... ben il y a scenario vraiment poussiéreux et surtout le très mauvais jeux des acteurs. Stéréotypés, ils sont tous sauf crédibles ... jusqu'au ridicule. Non, on préférera très très largement "La planète interdite" qui lui, touche au cultissime alors que cette "conquête de l'espace" ne laissera pas beaucoup de trace.
Vintage encore. On est bien longtemps avant 2001 et pourtant le lien visuel entre les deux films est assez évident. Le lien avec Tintin aussi est évident ! D’ailleurs, On a Marché sur la Lune date de la même période. Bref. Des astronautes américains se rendent sur une autre planète à bord de leur fusée verticale vintage. Mais l’un d’entre eux se dit que Dieu n’a pas créé l’Homme pour qu’il aille crapahuter sur les autres mondes alors autant mettre fin à cette hérésie. L’intrigue tient vraiment bien et le suspens fonctionne d’autant mieux que le rythme est efficace (le film dure 1h15). L’autre élément plaisant, c’est la somme de trouvailles visuelles pour représenter la poussée, l’apesanteur ou la balade dans le vide sidéral. Sympas aussi ces personnages hauts en couleur au doublage certes daté mais plutôt fun. Un bon moment donc et une très bonne surprise.
Ce film est à regarder avec indulgence (vu son âge) mais avec perspicacité car le second degré n'est vraiment pas loin (le totalitarisme, la peur de l'ennemi à peine masqué qu'était l'URSS, etc ...). Vraiment intéressant ! On peut noter la présence de Ross Martin qui a joué dans drôle de dames, mais surtout dans la série des mystères de l'ouest .
La fascination pour l'espace (dans laquelle j'ai aussi été plongé) ne date pas d'hier, déjà des cinéastes comme Méliès ou Lang s'y étaient clairement penchés et, peu de temps avant que l'homme puisse réellement commencer à aller dans l'espace (Spoutnik en 1957), c'est Hollywood qui s'attaqua au rêve spatial, notamment à travers La conquête de l'espace.
Byron Haskin mêle cette fascination pour l'espace avec la science fiction, et c'est dans une époque indéterminée qu'il nous emmène, une époque où la Lune est colonisée par l'homme et que ce dernier a pour but d'aller sur Mars. Autant le dire tout de suite, et malgré toute ma bonne volonté de plonger dans cette aventure spatiale, c'est loin d'être une franche réussite, plusieurs points laissent clairement à désirer malgré le charme qui s'en dégage ainsi que la vision de l'espace que l'on pouvait avoir en 1955 qui reste intéressante.
Déjà, le film met des plombes à commencer et vu qu'il est assez court, il ne reste déjà plus grand chose à se mettre sous la dent, mais en plus dès que ça commence à devenir intéressant, La conquête de l'espace est plombé par de nombreuses lourdeurs et défauts d'écriture. Byron Haskin n'arrive pas à rendre son oeuvre passionnante, les personnages sont mal écrits, guère approfondis et pas du tout attachants (ainsi que très mal interprétés), tandis que l'intrigue en elle même n'est jamais vraiment intéressante. Il peine à mettre en place une quelconque atmosphère alors qu'un sentiment de fascination et de découverte aurait été propice.
Il ne reste donc pas grand chose à sauver si ce n'est que je me suis pris au jeu lors de la dernière partie et qu'on s'approche de la planète rouge (qui m'a rappelé la vision que j'avais de Mars lorsque j'étais tout jeune). Quelques effets spéciaux totalement dépassés participent, paradoxalement, à donner un certain charme à l'oeuvre mais c'est bien trop peu pour le rattraper de tous ses égarements.
C'est vraiment dommage tant ce genre de sujet peut être passionnant et propice à la fascination et la découverte, mais là que neni et finalement c'est une oeuvre aussi ennuyante que mal écrite et sans réelle atmosphère...
Pour un film qui a 60 ans cette année, c'est franchement bon ! Tout n'est pas parfait, certains passages ont mal vieilli néanmoins c'est passionnant, le final est plein de suspense et de rebondissements, la tension est présente et, grâce à la courte longueur du film, le dynamisme ne retombe qu'assez peu !!
Ce film de science-fiction des années 50 parle de conquête de l'espace certes mais il ne va pas conquérir toute une population. Les effets spéciaux sont au plus bas, par exemple voyez-y l'apesanteur ou les protagonistes flottent avec peu de réalisme... Malgré les énormes défauts et incohérences on peut rester dans ce voyage jusqu'au bout. A bord, vous reconnaitrez un certain Ross Martin (Les Mystères de l'Ouest), que vous reconnaitrez.
Alors evidemment quand on regarde ce film aujourd'hui, on se dit que c'est très mal fait, moi personellement ça m'a beaucoup fait rire au début mais c'est vite devenu ridicule et agaçant.
Très réaliste, bien fait: un parcours reconstitué sous tous ses aspects, révélant de plus l'importance sous estimée qu'a Mars vis à vis de ses satellites quand on omet la présence possible de sources souterraines et enfouies.
Ah tous ces films américains de science fiction qui datent des années 50 ! Qui "datent" est bien le mot, mais soyons indulgents... Celui ci relate les préparatifs d'une équipe qui est destinée à aller sur la Lune, mais qui sera finalement envoyée sur Mars, le voyage en lui même, et leurs aventures sur l'inospitalière planète. Le chef de l'expédition se révèle être un fou de Dieu qui perd la raison et manque envoyer toute l'équipe errer à jamais dans l'atmosphère. Les naïvetés sont légion, la plus grosse étant bien sûr la vision de la planète Mars, un bon gros caillou plein de sable, de rochers, et à l'activité sismique imprévisible. L'interprétation est comme d'habitude dans ce genre de films, alors considérés comme des séries B (jamais Gary Cooper n'aurait accepté de tourner la dedans), assez moyenne mais supportable. A noter que le film ne fait pas exception à la règle : le message sur le danger des conquêtes inutiles, quasi religieux, apparait en filigrane, mais ici cependant point de monstres pour personnifier les communistes où autres ennemis bien terrestres.