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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,5
Publiée le 13 mars 2023
Ah ! le charme désuet des westerns des années 50, le noir et blanc, une musique pénible et « envahissante » qui surligne tout, le jeu débridé des acteurs qui cabotinent, nous ne sommes pas loin du muet et ils n’arrêtent pas de causer. Pas beaucoup d’action et beaucoup de bavardages. J’ai eu le privilège de regarder le film en VO sous-titrée avec des dialogues rédigés par un stagiaire de troisième (de notre époque, bien sûr, une catastrophe orthographique). Jane Russell est d’une sensualité lascive et elle va craquer face au beau Billy. J’ai adoré l’ambiguïté des rapports entre le Kid (le candide Jack Buetel), le Doc (le séduisant Walter Huston) et le shérif (le lourdaud Thomas Mitchell). La scène du Doc qui raccompagne le Kid à sa porte, puis lui offre son cheval, avant de lui reprendre sa blague à tabac, tout en parlant de cette déception que sont les femmes. Ajoutez la scène du marchandage femme/cheval. C’est édifiant : marrant ou consternant selon votre degré de misogynie. D’un point de vue psychanalytique, le film est passionnant. Côté divertissement, c’est un peu léger. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Bien avant Arthur Penn ou Peckinpah, cest Howard Hugues qui livrait sa version des aventures de Billy the kid dans ce film ou il donne libre cours à ses penchants pour la violence et lérotisme, via Jane Russell. Ceux qui on vu « Aviator » de Scorsese se souviennent dailleurs que « le banni » à valu à son auteur des déboires avec la censure. Cela dit, le film à plutôt vieillit, lutilisation de la musique laisse songeur, quant au machisme désuet de lensemble, sil prête à sourire, il en dit long sur les origines de plouc texan du réalisateur.
L'homme qui tua Billy the Kid... Bien des années avant le violent et magnifique "Pat Garrett et Billy the Kid" de l'intrépide Sam Peckinpah, interprété, entre autres, par Kris Kristofferson et le chanteur Bob Dylan; le producteur mégalomane Howard Hughes passe à la réalisation avec "The outlaw". Le hors-la-loi en question est le célèbre Billy the Kid qui, à l'instar de Lucky Luke, tire plus vite que son ombre (c'est d'ailleurs le titre d'un des albums du héros de Morris). Ce sale gamin va en faire voir de toutes les couleurs à Doc Hollyday, le meilleur ami du shérif Pat Garrett. Après lui avoir subtilisé son cheval Red, il tente le coup avec Rio, sa sensuelle petite amie. Par vengeance, elle livre les deux hommes au shérif. Les détonations stridentes des revolvers mettront un terme à cet imbroglio. L'attraction du film, on la doit à l'objet de tous les désirs, la créature érotique campée par Jane Russell, qui rappelle la pulpeuse Silvana Mangano dans "Riz amer" de de Santis. Durant sa convalescence, après avoir été touché à l'aine, Billy the Kid tire... avec son autre engin Rio Bella ! Malgré une deuxième partie décevante, "The outlaw" se conclut de bien belle manière avec une croix mortuaire qui évoque la suprématie de la légende sur la réalité. A coup sûr, Liberty Valance ne la démentirait pas ! par seb-sch
Un bon scénario mais le film traîne beaucoup en longueur, durant la première heure surtout, le jeu de Jack Buetel est à plaindre, on dirait qu'on y a mis un vrai gamin pour jouer le rôle du Kid. Ce n'est que dans la deuxième moitié qu'on sent un peu de rythme et de sérieux et même la fin est assez bonne.