remières scènes, l'histoire et le jeu des acteurs excellent. Points négatif ca à quand même pas mal vieillie et quelques scènes un peu longuette. Sinon rien à jeté et tous à voir.
George A. Romero, le réalisateur spécialiste des films de zombies réalise ici une Série B faiblarde comparée à ses précédentes œuvres. Ici, la population n’est pas en proie à des zombies mais à un virus. Lui qui nous avait littéralement bluffé avec son premier film (La Nuit des morts-vivants - 1970) déçoit grandement ici avec un scénario trop mince et doté d’une mise en scène brouillonne. La Nuit des fous vivants (1973), un titre ridicule comparé à son titre original : The Crazies. On en attendait beaucoup de ce film, peut être un peu trop, vu l’ennui qu’il procure tout au long.
Pour une fois, nous n'avons pas affaire à des Zombies mais des fous ayant l' envie irrepressible de tuer. L'approche est interessante, plutôt directe, sans compromis, montrant un gouvernement essayant d'etouffer un incident sanitaire en parquant des civils comme des animaux. La violence engendrant la violence, les civils se soulevant contre l'armée ne feront que remettre à plus tard l'ineluctable. Plutôt violent pour les années 70.
Un film de Georges A.Romero qui porte bien l'empreinte de ce maitre du cinéma horrifique... Le cinéaste innove un peu a travers cette histoire pour le moins originale, qui reprend pas mal les codes du film de Zombie, c'est-a-dire le fait que l'homme soit déshumanisé, a partir du moment ou il est touché par la maladie (en l'occurrence la folie. Une folie furieuse et violente) il n'est plus considéré que comme un monstre... Et il y a derrière ca une critique hyper-engagée de la société (a la différence d'autres films du réalisateur comme "La Nuit Des Morts-Vivants", il ne s'agit pas d'une étude dénonciatrice de la nature humaine, mais plutôt d'un film anti-militariste, entre-autres.). La mise en scene est de qualité malgré un budget qui semble faible, le scenario bien maitrisé, ainsi que la musique, tres intéressante. Une œuvre injustement méconnue.
George A. Romero délaisse les morts-vivants pour s'intéresser aux fous. The Crazies pose une question permanente : qui sont les vrais fous dans cette histoire ? Ceux contaminés par le virus ? Ceux qui refusent l'aide de l'armée ? Ou les membres de cette armée voulant étouffer un scandale militaro-sanitaire dont elle est responsable ? The Crazies reprend tous les thèmes chers à Romero sur la paranoïa, les réactions diverses des hommes dans une situation de panique, la méfiance des instances autoritaires qu'elles soient militaires ou politiques. Les acteurs sont très convaincants et le film, comme d'habitude, possède un suspense qui tient en haleine jusqu'à un dénouement pessimiste, comme souvent chez Romero. The Crazies est un thriller efficace très bien mené qui confirme le talent de Romero en la matière, même si ce dernier ne parvient toujours pas à approcher du chef d'oeuvre.
Le film ne perd pas de temps et s'avère efficace dès le début. Les acteurs sont tous très bons et le rythme est super efficace. Juste un an après "Season of the witch", Romero change son style de réalisation pour une réalisation plus épurée. Violent et très critique.
Il faut voir La Nuit des fous vivants uniquement en ayant à l'esprit que c'est une série B mais une série B n'empêche pas à un film d'être intelligent et réussi ce qui est le cas ici avec cette réalisation de Romero. Un film dynamique qui entre dans le vif du sujet dès le début.
On est ici très loin des films de morts vivants de Romero. Enfin pas si loin que ça puisque bien qu'il n'y ait aucun zombie, on retrouve dans La nuit des fous vivants l'idée d'épidemie. On suit ainsi plusieurs groupes de personnages (un groupe de "survivants", un chercheur, un groupe de militaires) sans savoir au final qui est le bon ou le mauvais. On a alors affaire à des personnages peu attachants qui gâchent les bonnes idées du scénario.
Quand on parle de Romero, on pense tout de suite a sa trilogie des morts-vivants. « La nuit des fous-vivants » est assez méconnu et cela est plutôt dommage lorsque l’on se rend compte qu’il critique l’armée de façon cynique. Le fait que les militaires soient en tenue de protection peu nous faire douter sur la folie des personnages, et si les vrais fous n’étaient pas les militaires ? Romero a l’art de critique notre société dans chacun de ses films. Ici, avec « La Nuit des Fous-Vivants », Roméro, ne parvient cependant pas avoir un rythme digne d’autres films du genre. Le scénario est un peu faiblard car quand on a compris le concept (a savoir la fuite donc la poursuite par l’armée), c’est bien d’incérer quelques rebondissements.
Fantastique brillant par son absurde: toutefois il est vrai que l'équité dans le découpage des séquences est simplement bluffante, sinon la scène de la laiterie suivie de celle plutôt cynique des seringues contenant l''antidote-poison'.
Je veux bien admettre que la nuit des morts vivants du même réalisateur est un chef d'oeuvre et que "Zombie" est un très bon film, mais la filmographie de Romero tourne drôlement en rond et ne fait pas toujours des étincelles à l'image de ce piètre film aux effets spéciaux dignes des plus mauvais amateurs. Ajouté à ça une qualité d'image assez pauvre et une prestation d'acteurs très peu convaincante (et des personnages totalement risibles lorsqu'ils ne sont pas insipides), vous obtenez sans doute le plus mauvais film de romero.