Une œuvre visionnaire, audacieuse et pour finir, marginale. Il fallut des années à Tron pour acquérir ses titres de noblesse, tandis que le mythe prenait place dans l'imagerie populaire. La suite est connue de tous aujourd'hui : l'œuvre marginale, telle une chrysalide, s'est transformée en franchise relativement lucrative, avec l'apparition d'une suite 27 ans plus tard, reprenant les codes de son ancêtre. Il semble qu'à l'instar de la saga Starwars, Tron ai fait le pari de repousser toujours plus loin les limites de la technologie. Et c'est tant mieux.
Replacé dans son contexte, à l'époque où Internet n'existait pas, le film mérite quand même d'être félicité pour ses allures visionnaires, et ses multiples références geeks souvent irrésistibles (dialogue avec un bit). Jeff Bridges fournit une prestation appréciable en gros décontracté, pris malgré lui dans une dimension vidéoludique très peu développée à l'époque. Le résultat ? Le design est pour ainsi dire unique. Difficile de le critiquer, encore aujourd'hui, car tout ce qui est "imparfait", linéaire, baveux, ou je ne sais quoi résulte de l'imperfection des jeux vidéos de l'époque (et même de la notre). Ces couleurs flashy, ces textures plates, la grille qui s'étend dans un vide infini, les courses de motos en 2D. Le tout a nécessairement un charme et donne un coup de fraicheur au spectateur. Ce qui est dommage, c'est qu'au final l'histoire soit basique à un tel point qu'à mi chemin, on finit par se perdre un peu en route, tout en continuant à féliciter avec un semi enthousiasme l'inventivité du soft. Car oui, il en a, mais le tout est hélas entaché par le manque d'intensité et d'intérêt porté à l'histoire ainsi qu'à la plupart des personnages (pratiquement tous des programmes), si bien qu'on finit par se lasser et sortir du jeu pour ne regarder que de loin cette drôlerie aux confins de l'informatique. A voir une fois pour constater le mérite de Steven Lisberger ; pour moi ça n'ira pas plus loin.
Tron flirte avec le cinéma d'auteur. Le scénario est visionnaire et assimiler des programmes informatiques à des personnes relève d'une imagination Vernienne. On fera d'ailleurs allusion aux livres de Jules Verne dans le second film qui est en revanche très décevant.
Quand Tron est présenté en 1982, l’informatique naissante est encore un vaste continent inexploré – de ses arcanes mystérieuses pouvaient facilement naitre tous les fantasmes, toutes les chimères, toutes les aventures. De nos jours il est plus difficile d’envisager un homme qu’un laser aurait réduit en sprite, qui combattrait des virus humanisés, évoluerait dans un far west 2D à peine surveillé et vivrait l’amour avec un tas de pixels. A l’époque Disney et le vite oublié Steven Lisberger avaient tout misé sur les effets spéciaux, bâclant à peu près tout le reste. Du coup ce qui a pu impressionner il y a trente ans apparait aujourd’hui comme une plaisanterie désuète, un témoignage ringard dont le statut d’objet culte semble très nettement abusif. On a peine à regarder Jeff Bridges se démener comme il peut dans ce scénario invraisemblable, ces dialogues édifiants, en bref cet océan de médiocrité. Au début on rit, puis on sourit, puis on somnole, puis très rapidement on dort. Ces films là doivent être vus au cinéma, dès qu'ils sortent, et de préférence dans un état second. Ensuite ils rejoignent vite les autres navets dans l’immense potager du septième art.
Tron est une excellente expérience. Même plus de trente ans après, le film arrive à garder un certain charme notamment grâce à un design atypique et loin d'être "obsolète". L'histoire est un peu bateau bateau et on aurait aimer un peu plus de recherche mais en même temps là n'est pas le principal ici. Non, le film vaut d'être vu pour le "monde" crée qui est tout simplement excellent avec certaines scènes cultes (la course de moto !). Les clins d'oeils sont aussi légions (Pac-Man, Star Wars,...) bref tout pour faire envier le geek qui sommeille en nous !
Grand fan de science fiction et malgré le fait que cela soit un classique, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher et à rentrer dans l'histoire. Les effets spéciaux étaient très bien réussi pour l'époque mais il est difficile avec ce que l'on connait aujourd'hui de les trouver réussi. Néanmoins, l'histoire était bien trouvée et j'ai hate de voir ce que donne Tron l'héritage.
Un film de science-fiction novateur lors de sa sortie en salles en 1982, qui fût un échec commercial face à E.T. et qui, avouons-le, a plutôt mal vieilli visuellement. L’œuvre conserve néanmoins un charme désuet grâce à l’histoire originale basée sur l’intelligence artificielle et au charisme de Jeff Bridges. C’était la toute première fois que l’on voyait au cinéma un film qui se déroulait dans un monde virtuel créé de toutes pièces. A revoir pour apprécier pleinement la suite sortie en 2011.
Ok, c'est un peu vieux, les effets spéciaux sont dépassés, le scénario accuse 30 ans de retard. Pourtant, Tron reste un film de bonne facture grâce à l'intérêt de son univers.
A l'époque, ce film a du causer une sacrée surprise ce qu'il fait encore aujourd'hui par son univers visuel qui a pris un sacré un coup de vieux mais qui contribue au charme du film. Le scénario ne s'encombre pas de psychologie et donne la part belle à un univers nouveau sur une intrigue assez simpliste aux détails parfois flous. Mais le divertissement est là et Jeff Bridges aussi.
Un film de science fiction de 1982 qui il faut l'avouer pour l'époque devait être révolutionnaire mais qui de nos jours fait plutôt sourire. Toutefois,un scénario original.
Un super film, qui date mais toujours aussi beau. Le scénario est super innovant et franchement on s'ennuie pas. Mention spécial pour les effets spéciaux, le charme de l'époque leur va a merveille.