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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film qui à un peu vieilli ... mais un scénario original qui critique quelque peu les excès de pouvoir d'un méchant big brother ... mais les gentils gagnent à la fin grâce à leurs talents et à leur tenacité ( eh oui, c'est produit par Walt Dysney quand même ... )
Encore un de ces nombreux classiques que je n'avais jamais vu. Tout comme Blade Runner, je cherche en quoi ce film peut être culte. J'imagine bien qu'il y a trente ans, un film se basant principalement sur des effets numériques encore balbutiant pouvait bluffer les gens, mais aujourd'hui que reste t'il ? Pas grand chose… Si nous enlevons le scénario extrêmement faiblard, il ne reste plus que des acteurs en tenues fluo très kitch. C'est un peu le problème de ce genre de production. Á trop vouloir miser sur des effets visuels extraordinaires, on a trop souvent tendance à oublier que le monde évolue vite et que ceux-ci deviendront vite ringards…
Franchement chapeau, car pour l'époque, c'est une sacrée performance au niveau visuel. C'est sûr que de nos jours, les effets spéciaux et les costumes font un peu tâche mais il fallait oser. Je comprends que certaines personnes aient du mal avec ce film car il diverge totalement des classiques Disney et devait franchement dénoter à sa sortie. Ceci dit, le visuel plait car le scénario est également très bien pensé, quoique parfois un peu complexe. "Tron" a également permis de découvrir le jeune Jeff Bridges et de lancer des vocations d'informaticiens, de geeks et de gamers en tout genre.
Superbe monument du kitsch absolu! Bien qu'avec des amis nous avons cherchés à nous faire un bon p'tit plan ciné vintage, on a passé un moment de franche rigolade! Il faut dire que le texte a été écrit par des mômes de 7 ans adeptes des Avengers et des Flash Gordon, ce qui nous a fait penser à un pastiche, voire un film suédé.... Mais c'est bien le bon film que nous avons vu: Couleurs très liquoreuse, dialogues à rendre jaloux Bernard Minet, le tout dans un esprit niais à souhait! je met une étoile pour l'ambiance qu'a dégagé l'ovni qui fait office de film lors de son visionnage avec les amis tant nous n'avons pas pu nous empêcher de rigoler sur de nombreux passages! Loin de vouloir être méchant avec ce nanar sympathique, il entre désormais dans notre collection perso de films improbables! A voire entre copains pour être sûr de passer un moment très original!!!!
Superbe réalisation. Les effets spéciaux sont hallucinants. On se prend vite dans cette histoire fantastique. Pas de temps mort et une intrigue qui nous tient jusqu'à la fin. A recommander...
1982 ou quand Disney osait. Tron est un incroyable film de SF complètement avant-gardiste et que peu de cinéphiles ont dû comprendre à l'époque. J'ai quasiment son âge et et il m'aura fallu 40 ans pour m'y intéresser, quatre décennies qui se sentent beaucoup dans la réalisation, c'est aujourd'hui extrêmement kitsch mais les idées de mise en scène étaient là et le rendu reste sidérant, surtout pour l'époque. Côté casting, hormis Jeff Bridges, ce n'est pas la folie mais ça fait le job et de toutes façons l'intérêt est ailleurs. C'est une première percée assez incroyable dans l'univers des jeux vidéos et ordinateurs au cinéma et l'on comprend aisément que Tron soit devenu culte, maintenant pour un non initié ça reste compliqué à voir aujourd'hui tant ça a vieilli. Une péloche fun et amusante au final.
Tron était un précurseur en 1982, avant de sombrer dans l'oubli. C'est son reboot, une vingtaine d'année plus tard, qui a remis au goût du jour ce film précurseur en son temps. Boudé à sa sortie, et à juste titre, le film offre un scénario incompréhensible dans le monde de l'informatique et vire bien souvent au ridicule. Mais ce film marque l'avènement des effets spéciaux par ordinateur et si aujourd'hui cela parait assez moche, il faut se rendre compte de l'exploit pour l'époque. De plus, le film semble visionnaire sur les technologies du futur, bien avant la démocratisation de l'informatique. Aujourd'hui, Tron semble tellement ringard, dépassé par ses visions du futur et sa technologie limitée d'alors. Ses atouts d'hier sont ses faiblesses d'aujourd'hui alors que ses défauts sont toujours là.
Aujourd'hui, Tron est à réserver aux adeptes de vieux jeux vidéos. Car les effets spéciaux ont pris un bon coup de vieux. Les petits jeux auxquels Flynn est confronté sont encore sympathiques mais aujourd'hui dépassés de longue date. Sa suite lui a redonné un semblant de vie, l'univers est reste pas mal et a du inspiré nombre de scénaristes et réalisateurs.
Il s'agit du Tron original de 1982 et il faut reconnaitre qu'il a beaucoup vieillit. Les effets spéciaux qui paraissaient si innovant à l'époque font dépassés. Le scénario est finalement assez faible, avec la recherche par le Haker de son père . On s'ennuie presque en le voyant aujourd'hui, et le coté fin "culte" s'estompe.
Film culte de toute une génération de geek, "Tron" fait pourtant partie des rares productions Disney que j’ai toujours refusé de voir. Déjà tout gamin, j’étais profondément dérangé par le parti-pris des producteurs de s’adonner aux joies des images de synthèse permettant de proposer aux spectateurs un spectacle certes inédit mais peu facile d’accès, surtout si on n’est pas branché informatique. Mais la mise en chantier d’une suite s’annonçant spectaculaire m’a incité à donner sa chance à ce fameux "Tron". Et j’admets que j’ai plutôt été agréablement surpris. Tout d’abord, le pitch du film lui a permis de résister aux ravages du temps. En effet, comment reprocher à "Tron" son univers visuel dépassé et ses SFX obsolètes alors que l’intrigue se déroule dans un jeu vidéo créé dans les années 80 ? Tout heureux détenteur d’un Amstrad reconnaîtra les graphismes si reconnaissables des jeux vidéo de l’époque qui commençaient à peine à se démocratiser. Alors certes le film a beaucoup vieilli mais l’évolution des jeux vidéo en 30 ans et la nostalgie permettent de relativiser ce défaut qui me paraissait pourtant majeur. Côté casting, j’ai été épaté par l’interprétation de Jeff Bridges qui apporte tout son humour et sa cool-attitude à son personnage de concepteur se retrouvant coincé dans son propre jeu (permettant ainsi au film de ne pas trop se prendre au sérieux). J’ai également été agréablement surpris de retrouver Bruce Boxleitner (de la série "Les 2 font la paire") et le méchant David Warner. Dommage qu’après avoir solidement installé l’intrigue (en usant parfois de termes un peu trop techniques pour les profanes) et exploité pas mal de ressorts scénaristiques originaux (la rencontre entre concepteur et programmes, la mort des programmes par désintégration, l’utilisation du disque lumineux par Tron...), "Tron" s’essouffle pour se limiter à la seule quête du héros et s’achève de façon un peu trop classique (sans parler de la conclusion dans le monde réel rapidement expédié). Et puis, il faut reconnaître qu’en multipliant les plans en image de synthèse (de façon parfois un peu artificielle), le film s’adresse en priorité aux informaticiens des années 80 dont on imagine aisément l’événement qu’a du représenter la sortie du film. Reste une bonne petite surprise (à condition de ne rien attendre du film bien sûr) qui a su entrer dans la légende grâce à son avant-gardisme et à la légendaire scène de l’affrontement en motos.
Ultra coloré et ultra kitsch, ce film a beaucoup vieilli mais il a gardé son charme. Il vaut surtout le coup d’œil pour les débuts des images 3D et l'histoire originale de Tron. Il faut dire que le scénariste a eu de l'imagination. Ce film ne passionnera pas tout le monde, il vise un public spécial, mais les fans du genre sauront l'apprécier à sa juste valeur. (Pas mal)
Ce film cultissime n'a pas du tout vieilli et bien au contraire il s'est bonifié. Il suffit de voir sa suite pour s'en rendre compte. Pour bien apprécier ce film il faut se remettre dans l'époque de sa sortie. Au-delà des effets spéciaux qui pour l'époque en mettait plein les yeux, c'est bien les thèmes développés dans le film qui sont véritablement géniaux et montre bien l'esprit du début des années 80. Il faut savoir pour les plus jeunes qu'on était au tout début des ordinnateurs personnels (les PC) et au tout début des jeux vidéos. En 1982, les jeux vidéos étaient a peine plus développés que PACMAN et SPACE INVADERS....c'est a dire très sommaires ! Du coup, faire rentrer le spectateur dans un ordinnateur et un jeu vidéo était une idée fabuleusement impressionnante. Les effets spéciaux et les courses de moto, la pelote basque ou les jeux de disques étaient bluffants et, étant gosse, on rêvait tous d'y entrer un jour. Rien que de voir la salle de jeux vidéos d'arcade au début du film est parfaitement représentatif de cette époque (tout comme les néons qu'on peut voir partout) à savoir que tout était à découvrir et à inventer dans ce domaine ! Ce film présentait un sujet toujours d'actualité que sont les hackers qui en étaient à leurs débuts. Ce film parle de religion avec la relation concepteur/programme. Ce film nous parle d'une dictature virtuelle et lorgne aussi du coté des jeux romains. L'ordinnateur MCP mégalo (thème déjà abordé dans 2001 l'odyssée de l'espace) est également une menace bien présente à cette d'époque en raison de la guerre froide et la peur qu'un jour les ordinnateurs et leur IA n'en fassent qu'a leur tête (thème qui sera ensuite développé dans Terminator). On pourrait trouver d'autres raisons qui font de ce film, un film à part et marquant d'une époque (finalement excellente) et il y aurait sûrement matière à beaucoup écrire. En tout cas, si vous voyez ce film, n'oubliez pas de vous remettre dans le contexte.
Ceci est une révolution. Voici un film qui est massivement présent dans l’imaginaire collectif et une référence culturelle incontournable. Et pourtant, je n’avais jamais pris le temps de le voir. C’est chose faite et je me demande maintenant ce qui me retenait jusqu’à présent. Le récit raconte comment un programme informatique devient monopolistique et comment des pirates vont lutter pour s’y introduire pour le casser et libérer la création. L’histoire se passe à la fois dans le monde réel et dans un monde virtuel dans lequel les codes sont personnifiés. Ainsi, nous avons deux espaces temps différents puisque la durée du virtuel qui occupe la majeure partie du film prend dans la vraies vie quelques secondes. La première des réussites est là : parvenir à inventer le monde virtuel et à le représenter visuellement. A l’image justement, c’est le choc. Tout est nouveau même quand on croit avoir tout vu en 2021. C’est à la fois fin et grossier. L’intégration des visages dans les images numériques est bluffante et le design graphique prend merveilleusement bien en compte les contraintes techniques d’un tel projet à un tel moment. La partition musicale, très inspirée du travail de John Williams est très efficace même si perso, j’aurais bien vu une OST par Tangerine Dream ou Goblin. L’intrigue est menée tambour battant et on n’a pas le temps de regarder la montre. Pour ce qui est du fond, il est fascinant de voir à quel point les questions que posent le film sont pertinentes et elles le sont probablement plus encore aujourd’hui. Cette réflexion sur un OS omnipotent (qu’on appellera Windows ou OSX) et fermé pose toute la base de la démarche du logiciel libre. Ce monde virtuel autoritaire, dictatorial, concentrationnaire, esclavagiste est une traduction des enjeux de la propriété des programmes informatiques et la volonté parfois hégémonique des grandes firmes qui les possèdent. Au dessus de tout ça, il doit y avoir l’utilisateur, une entité niée dans ce monde virtuel car trop humaine. En bref, une réussite sur toute la ligne et un film à la fois légèrement vintage et diablement actuel.