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Anthony Stark
63 abonnés
122 critiques
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3,5
Publiée le 30 juin 2015
"Tron" est un film qui a vieilli. C'est indéniable. Mais c'est justifié dans le 2. Car dans ce film, nous sommes dans l'ancien système de Tron et non dans le sophistiqué monde parfait de Flynn dans "Tron l'héritage". Mais même si cette différence graphique est justifiée, il serait hypocrite de dire que le film n'est pas mou. Et c'est malheureusement le défaut majeur de Tron premier du nom. Car les scènes d'actions sont vraiment molles. Cela dit, le film reste encore regardable graphiquement. Mais la force de Tron réside dans son scénario malin et original. Flynn, un concepteur de jeux vidéo qui s'est vu voler ses jeux par son ex-employeur, veut à tout prix récupérer une preuve qui lui ferait valoir ses droits. Avec l'aide d'Alan et de Lora, deux de ses anciens collègues, il infiltre le MCP (Maître Contrôleur Principal), un ordinateur avide de pouvoir à l'intelligence artificielle surdéveloppée. Quand ce dernier découvre que Flynn veut s'infiltrer dans ses circuits, il le téléporte dans un jeu vidéo. Pour s'évader, Flynn devra compter sur l'aide de Tron qui est un programme indépendant inventé par Alan. Le scénario est totalement différent de "Tron l'héritage". En tout cas scénaristique ment, Tron premier du nom m'a conquis. La musique quand à elle est correcte mais elle est à des années lumière de la BO magistrale des Daft Punk dans le second volet. Pour conclure, "Tron" est un bon film mais sa suite à mes yeux mets la barre encore plus haute.
Tron, il fallait le découvrir dans les années 80 pour l'apprécier. Désormais, il est trop tard. Le côté avant-gardiste du métrage est dépassé par les visuels proposés aujourd'hui, le fond fera aux geeks des années 2010 le même effet qu'un minitel à internet. C'est dire. Moi, j'ai eu la chance de le découvrir tôt, j'avais 4 ans en 1982, j'ai du découvrir Tron en 1987 ou 1988, à une époque où, justement, le film étaiet en cours de réhabilitation populaire. Et ce fut une claque pour moi, un véritable dépaysement. De cette époque, je le garde en mémoire avec nostalgie, comme pour un autre film d'époque inregardable aujourd'hui, War Games. Dans les 2 cas, j'avais été happé par l'imaginaire proposé et le pouvoir inouï qui s'offrait à nous avec l'avènement de l'informatique. Si Tron mérite peut-être plus d'être vu dans un musée que dans un salon aujourd'hui, il ne faudrait pas le dévaloriser. C'est un vrai film de cinéma, qui a ouvert la voie à certains chefs d'oeuvre plus actuels. Respect à Disney pour avoir osé prendre un tel risque à l'époque, pour s'être autant gaufré, pour la bonne cause.
Un film merveilleux d'une beauté fascinante et d'une étrange poésie... Tron n'a curieusement pas vieilli. Pour traiter de ce sujet ses images restent encore à ce jour, les plus adéquates. La technologie n'a rien à voir avec le talent, seul compte le propos et son traitement visuel est aussi optimal que la sensibilité qu'y s'en dégage.
Lorsqu'en 1982 sort Tron sur les écrans mondiaux, l'univers du cinéma se voit chambouler par l'arrivée de ces effets spéciaux novateurs pour ne pas dire révolutionnaires qui peuplent le long-métrage. Imaginé par Steven Lisberger, le film est une rare aventure se déroulant dans les méandres de l'informatique, alors peu connu à l'époque, un univers complexe où se mêlent virus, programmes et être humains dématérialisés. Indéniablement original et contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'histoire de Tron ne s'appuie pas sur les effets spéciaux, c'est totalement l'inverse. Le scénario inventif fusionne avec les graphismes incroyablement puissants du film, graphismes qui peuvent paraitre aujourd'hui désuets voire laids mais qui conservent néanmoins toute leur magnificence d'époque. Outre ses prouesses numériques, le film regorge bien sûr de scènes d'action inoubliables comme cette fameuse partie de pelote basque virtuelle ou encore tout simplement la cultissime course de cycle lumineux, véritable source d'inspiration designée par Syd Mead. D'autres grands noms figurent également au générique pour la création du monde de Tron et notamment notre Jean Giraud national (alias Moebius) qui a conçu les costumes et les décors. Véritable film culte, Tron est à la base de l'évolution numérique au cinéma. Avec son casting pour le moins excellent (Jeff Bridges, Bruce Boxleitner et le toujours aussi machiavélique David Wagner), ses effets spéciaux renversants et son univers unique, Tron demeure en tout et pour tout une excellente aventure à ne pas louper.
Le parallèle est inévitable et magnifique avec la suite de ce film, réalisée en 2010. Jeff Bridges y fait le lien au casting pour une mise en contexte nostalgique encore plus puissante, sous l'aspect du contraste, que Harrison Ford faisant le lien avec le dernier Star Wars. Et ce, à cause bien entendu du choix scénaristique : l'informatique en 1982, ce qui en plus de nécessiter une fidélité novatrice en 2010 (intéressante contradiction), était très audacieux à l'époque. Et il avait déjà tout pour marquer les esprits, avec l'utilisation d'effets visuels incroyables, d'un lisse inattendu et qui, malgré l'épreuve du temps, a conservé son aptitude à faire passer un message fervent dans la vision du monde électronique où les programmes sont bien vivants. L'informatique a évolué, peut-être plus que n'importe quoi d'autre, mais le film n'a pas pris une ride tant l'exécution est admirable. Pour ce qui est de la mise au goût du jour, l'adaptation récente lui rend de toute façon tous les honneurs.
Tron : On m’a toujours dit que les effets spéciaux n’étaient pas terribles dans ce film. Et bien c’est tous le contraire, c’est le coup de force du film et surtout l’univers. Car certes, c’est particulier et les figures géométriques… sont assez simples et banale mais l’univers est le jeu vidéo des années 80 et les graphismes étaient comme ça. Donc franchement, avoir crée un monde comme ça, avec une histoire et ajouter des acteurs qui interagisse dans un monde très jeu vidéo assez retro et dark, moi je dis, je coup. Donc de ce coté la, la réalisation pour l’époque est réussit et l’ambiance y est très soignée. De plus, le scénario est pas mal et assez original tout compte fait. Car, c’est un programmateur de jeu vidéo qui s’est fait volé son jeu par un autre créateur qui a crée une AI très puissant. Et lorsque le créateur a voulu percé AI pour retrouvé une preuve de son vole, il se fait aspiré dans le jeu et se retrouve, maintenant, il faut survive et retrouver la preuve et neutralisé AI. Donc voila, très bon scénario SF à l’univers inventif. Ensuite, les acteurs sont bons et ont à le droit a Jeff Bridgess qu’on retrouvera avec plaisir dans la suite qui est bien longtemps après… Donc voila, très bon film du genre, un classique.
Ridicule mais soyons indulgent. Le film date des 80's et les nombreux effets spéciaux, qui sont, non étaient, le principal interet du film, ont fortement vieillis.
Mal accueilli lors de sa sortie, ce film est devenu culte, comme bon nombre d'oeuvres boudées par le public au démarrage. Last Action Hero par exemple... Je regarde à présent Tron comme si j'observais une pépite d'or brut. Ce film était extrêmement novateur pour l'époque, intelligent, créatif, incroyable. Je suis toujours sidérée du niveau de technicité employée pour l'époque. Quel travail a été fourni ! Quelles images ! De l'Art conceptuel sur grand écran.
Un film qui vous plonger dans la caret mère d'un ordinateur, c'est peu fréquent, le fait que ce soit Jeff Bridges nous entraine nécessairement vers l'inconnu, donc c'est parfait.
Ce que je retiens le plus de ce film est son style lumineux, coloré, très jolie visuellement, avec beaucoup de 3D (une 3D de l'époque mais qui colle bien au style du film), un univers qui change du notre très austère. Le film met en scène le monde informatique qui est ici une réalitée virtuelle où vit les microprocesseurs, programmes, virus, etc, un "voici la vie" informatique (le dessin animé qui se passait dans un corps humain où on apprenait les fonctions de tous les trucs de notre corps). Gros problème, l'histoire est simpliste avec des méchant très méchant et des gentils très gentils, elle est aussi ennuyeuse, tout le film se repose sur son style, l'histoire est complètement secondaire. Il ne faut oublier qu'un film est un tout.
L'aspect révolutionnaire de "Tron" tient surtout dans son aspect visuel et son utilisation des effets spéciaux puisque le scénario et les personnages superficiels ne présentent guère d'intérêt. Malheureusement, l'esthétique du film, même remise dans son contexte, est douteuse et agressive rendant le film pénible à regarder.