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willycopresto
134 abonnés
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4,0
Publiée le 27 février 2017
Rebecca (1940) Arte le 26.02.2017
C'est un Hitchcock, que dire de plus ? Et il avait déjà 20 films à son actif quand il réalisa cette petite merveille aux US. Mais c'est aussi la réussite de David Selznick, producteur toujours très impliqué dans ses films ! On dit même que c'est lui qui fit le montage de la fin de cette aventure. Le tandem producteur-réalisateur n'a pas toujours dû être de tout repos entre deux hommes aussi impliqués ! Ce film angoissant, plein de qualités, reposait sur l'adaptation de 4 scénaristes d'un livre best-seller de Daphné du Maurier : il fallut même réimprimer son roman et O.Selznick put en racheter les droits... L'oeil avisé reconnaîtra une introduction à l'aventure que le grand Alfred reprendra dans "Psychose" : un arrière-plan d'une vieille bâtisse à l'aspect angoissant tourné par temps sombre, orageux... Lugubre et oppressant : ambiance. Pour moi, seul le casting n'est pas réussi : si Judith Anderson a le physique de son emploi consistant à être antipathique, fantomatique et faire peur, Joan Fontaine est loin d'être à la hauteur de son rôle, et d'ailleurs Hitchcock ne l'aurait pas retenue. Mais le producteur à l'époque n'avait d'yeux qu pour elle ! Une carrière tient à peu de choses ! Très beau film ! Surtout si ancien, et créé dans une époque très troublée... willycopresto
Un brillant Hithcock ! Rebecca est son premier grand film et quel film ! Une maîtrise du suspens dont lui seul à le secret. Avec une mise en scène "hors champs" du personnage de Rebecca, on est conquis dès le départ jusqu'à sa fin. Maîtrise de A à Z
Hitchcock nous laisse longtemps dans l'incertitude sur la direction que va prendre l'intrigue et y rajoute une double détente. Efficace malgré que le film a un peu vieilli. L'occasion de redécouvrir Joan Fontaine qui donne beaucoup d'épaisseur à un son personnage.
Ce qu'il y a d'étonnant avec Rebecca c'est l'influence qu'il a eu sur Citizen Kane (immense bâtisse, riche qui ne trouve pas le bonheur, importance des initiales...). C'est le seul oscar du meilleur film qu'à reçu Hitchock, mais on l'a surtout donné au producteur Selznick...Parlons du film : on suit l'histoire de la nouvelle Mrs De Winter (superbe Joan Fontaine) qui va être confronté à un nouvel environnement dont elle se sentira mal à l'aise, surtout lorque l'inquiétante gouvernante fera tout pour la pousser à bout en ravivant l'ombre du spectre de l'épouse disparue. Le suspense est tendue et sera maintenu jusqu'à la révélation, qui livrera les secrets enfouis dont un qui sera la clef de l'intrigue. Il est clair qu'il n'y a pas d'humour dans ce film ce qui pourrait étonner avec Hitchock, mais cela est dû à la trame sombre du roman de Daphné du Maurier. On peut parler de la superbe photographie (oscar largement mérité), les intérieurs comme les extérieurs de la grande maison Manderley paraissent autant poétiques qu'inquiétants. Ce n'est pas le meilleur du maitre, mais tout concours à un très bon film qu'on ne peut manquer.
Voilà ce qui me semble être l'un des meilleurs film de Hitchcock. "Rebecca" est un film policier ambitieux, intelligent, artistique et possédant de multiples lectures. Une mise en scène de qualité tout d'abord. Avec un jeu d'acteur très satisfaisant, malgré la difficulté d'interprétation de certains rôles (Mrs Denvers). L'élaboration des plans est qualitative et jouit d'une utilisation de la lumière exceptionnelle. Le mouvement est bien géré, belle alternance entre les plans longs et les plans courts pour donner au film un rythme particulier et changeant. "Rebecca" crée tout au long du film différentes ambiances. L'ambiance qui fait ressortir la joie, la jenesse et l'amour dans les séquences de l'hotel. Une ambiance de gêne et un début de peur lors de l'installation à Manderley. Puis une ambiance peu à peu policière jusqu'à cette dernière scène de peur. L'utilisation de la musique est également digne des plus grands films d'Hitchcock. Parlons maintenant du scénario, certainement l'élément essentiel du film. Il se construit d'une manière très intelligente, créant une alternance entre plusieurs genres, différents rythmes (avec la collaboration de la mise en scène)... Il présente de nombreuses métaphores : notamment la plus belle qui est centrale dans le film, Rebecca comme incarnation du diable à Manderley. Un film d'Hitchcock à ne pas manquer.
C’est avec ce film que j’ai découvert Hitchcock quand j’étais jeune . Il s’agit du premier film américain d’Alfred et du coup de son premier chef d’œuvre. Joan Fontaine est parfaite en jeune femme de basse classe terrorisée par le saut brutal qu’elle effectue dans le grand monde dans les pas de la fameuse Rebecca. Oliver a un jeu un peu compassé qui le rend tout à coup très démodé. La palme revient à Judith Anderson dans le rôle de l’ex femme de compagnie de Rebecca. Nigel Bruce fait encore ici une apparition sympathique.
Si le suspense s'évente un peu dans la dernière demi-heure, après les principales révélations, l'arrivée de cette jeune femme dans la haute bourgeoisie ne manque pas d'intriguer et d'émouvoir. Le spectateur se retrouve aussi perdu qu'elle dans cette gigantesque demeure.
"Rebecca" a été un des films les plus acclamés d'Hitchcock à l'époque de sa sortie. Malgré tout, pour son premier film américain, le grand Alfred signe certes une oeuvre de qualité mais inférieure à ses oeuvres postérieures (son premier chef d'oeuvre américain étant à mon avis "L'Ombre d'un Doute"). Ici, le film est divisé en deux parties distinctes. La première a lieu à Monte-Carlo, endroit inspirant bien peu Hitchcock ("La main au collet" en est l'autre exemple) : le ton y est léger, charmeur, volontiers amateur de traits d'esprit moqueur autour du personnage d'Edythe van Hopper. Après l'arrivée à Manderley, le récit se fait plus sombre, flirtant même avec le fantastique (intéressante composition de Franz Waxman à ce sujet), avant de revenir dans les girons plus rassurants du thriller à suspense autour de la terrible Mrs. Danvers brillamment interprétée par Judith Anderson. Et là, ça devient tout de suite plus intéressant, mais ça arrive un peu trop tard pour faire de "Rebecca" un chef d'oeuvre. L'atmosphère gothique colle moyennement bien à Hitchcock, qui fut le premier à dire que ce film manquait d'humour. De fait, c'est un très bon film si l'on exclue qu'il est de lui : il manque effectivement la "patte" du maître dans "Rebecca".
Rebecca est typiquement le genre de film qui prend son temps pour se dévoiler, gagne en intensité au fur et à mesure et finit sur une excellente note. Si la première demi heure ne laisse rien présager de la suite, le mystère s'installe dans l'heure qui s'ensuit jusqu'à un retournement de situation qui envoie le film sur un tout autre axe pour finir sur un final mémorable. Hitchcock arrive de nouveau à nous emporter pendant 2 heures durant sans laisser passer une seule seconde d'ennui et maintient toute l'attention du spectateur grâce à sa réalisation toujours aussi prenante et sa direction d'acteur de qualité. A classer dans les très bons du grand Hitch !
Seul film d'Hitchcock à recevoir la récompense suprême des Oscars, Rebecca fait pourtant figure d'anomalie dans sa filmographie. Initialement, il repose sur une intrigue sans suspense, lorgnant plus sur le sentimentalisme que sur le thriller. Malgré tout, on retrouve la patte inimitable du réalisateur qui parvient à distiller quelques scènes d'anxiété grâce à sa mise en scène très subtile et son soin accordé à la psychologie des personnages.
un beau mélo gothique à l'ambiance inoubliable. grand classique interprétation légèrement datée de Laurence Olivier mais très habitée lorsque que l'on accepte de se laisser emporter par la tourmente..... on en est tout chose
ah!! la gouvernante
c'est bien simple, si vous ne le regardez pas, je vous raconte le twist :-)
Adaptation de Daphne du Maurier, ce premier film américain d'Alfred Hitchcock nous embarque dans le passé trouble d'un veuf issu de la haute société, qui va épouser pour des raisons bien mystérieuses une femme de rang inférieur. Mais le fantôme de son ex-épouse, personnage principal de l'intrigue, ne sera jamais très loin... Créant une atmosphère sombre et oppressante, le maître du suspense livre ici une œuvre qui prend des cheminements surprenants, et dont la mise en scène est parfaitement maîtrisée. Brillant.
Excellent film d'Alfred Hitchcock, pas assez reconnu à mon goût. L'histoire est impeccablement écrite, les personnages sont très bons. Joan Fontaine est excellente dans ce film en femme fragile et candide mais étrangement, j'ai été assez insensible au jeu de Laurence Olivier que j'ai trouvé trop impassible et inexpressif. L'atmosphère est remarquablement travaillé. Le film est très angoissant et oppressant. Le poids de l'absence du personnage de Rebecca est palpable. Mrs Danvers est digne des plus grands antagonistes féminins du cinéma spoiler: (avec également le personnage de Rebecca, qui arrive à être la principale menace à titre posthume ; c'est parfaitement écrit).
La révélation à la moitié du film est terrassante, la révélation finale est tout aussi prenante. La tension atteint son comble durant les dernières minutes. Le final est excellent. Excellente histoire conté par Hitchcock. Le film aurait mérité une meilleure postérité dans la filmographie du réalisateur (car il est digne de Sueurs Froides ou la Mort aux Trousses).
Rares sont les films à s'attaquer à des mythes de la psychothérapie. Plus rares encore sont ceux qui réussissent à les rendre fidèlement à l'écran. Mais c'est pourtant bien cela que parvient à réaliser Hitchcock dans ce film historique où les thèses freudiennes se démontrent à l'écran avec une fluidité et une clarté jamais atteinte. Attention, chef d'oeuvre !
Hanté par la mort de son épouse, un richissime anglais s’éprend d’une belle et innocente jeune femme. Cette adaptation est essentiellement dominée par l’omniprésente ombre spectrale de la défunte «Rebecca» et interprétée avec justesse par Laurence Oliver et Joan Fontaine. Avec son climax troublant et tendu, accentué par la présence d’une gouvernante pour le moins inquiétante, cette romance est brillamment mise en scène et reste d’une manière totalement incompréhensible, l’unique réalisation d'Alfred Hitchcock à avoir décroché l’Oscar du meilleur film. Du grand cinéma qui aurait toutefois gagner en valeur en étant un poil plus court.