Mon compte
    Rebecca
    Note moyenne
    4,0
    4848 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rebecca ?

    166 critiques spectateurs

    5
    45 critiques
    4
    61 critiques
    3
    36 critiques
    2
    14 critiques
    1
    9 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    73 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2013
    Un film absolument fabuleux et passionnant servi par des acteurs géniaux. Pour le premier film d'Hitchcock aux USA, celui-ci frappe très fort et débarque avec une histoire en or et un scénario machiavélique qui lui va comme un gant. Il adapte le roman de Daphné Du Maurier avec une aisance confondante. L'ambiance est délicieusement malsaine et le réalisateur fait tout de suite peser tout le poids du secret sur les personnages, puis sur le château, élément central du film. Au-delà de sa mise en scène si maîtrisée, le tour de force du film est d'avoir un personnage principal qu'on ne verra jamais. Pourtant, au milieu de cette galerie de personnages si complexes et insondables, c'est celui qu'on connaitra le mieux à la fin du film. Judith Anderson, Joan Fontaine et Laurence Olivier délivrent une prestation magistrale, habitée et mystérieuse qui donne à Rebecca une dimension exceptionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Ce n'est peut être pas le meilleur film d'Hitchcock mais on se prend aux jeux et on éprouve de l'empathie pour le personnages principal. Un très bon film à voir, un classique . Cependant, il ne faut pas oublier le livre à l'origine qui est sublime tout
    en étant simple dans son écriture ,à lire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    584 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2013
    Premier film américain d’Hitchcock, un conte de fée cruel et ambigu somptueusement mis en scène, où brille la terrifiante gouvernante Judith Anderson. La force du film est d’installer l’angoisse et de bâtir le suspense sur un vide, une absence. Oscar du Meilleur film en 1941, le seul étrangement obtenu par Hitchcock.
    CJ.Heartbeat
    CJ.Heartbeat

    8 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2013
    L'un de mes Hitchcock préférés avec "Psychose" et "Sueurs froides". Je trouve que ce film a une très belle esthétique, que ce soit au niveau des décors ou des personnages. Laurence Olivier et Joan Fontaine sont à couper le souffle, ils forment un superbe couple de cinéma, sans doute le meilleur dans tous les films de Hitchcock. Comme toujours, la musique est très réussie! Bref, un très bon moment passé devant ce film, que je revisionnerai avec plaisir (à noter que "Rebecca" est loin d'être le film le plus angoissant d'Hitch, hormis la servante, terrifiante). Et, pour une fois, les effets spéciaux (vieillots) sont limités, ce qui ne rend le tout que plus réaliste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    un beau mélo gothique à l'ambiance inoubliable.
    grand classique
    interprétation légèrement datée de Laurence Olivier mais très habitée
    lorsque que l'on accepte de se laisser emporter par la tourmente..... on en est tout chose

    ah!! la gouvernante

    c'est bien simple, si vous ne le regardez pas, je vous raconte le twist :-)
    Estonius
    Estonius

    3 552 abonnés 5 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2020
    Hitchcock dans ses entretiens avec François Truffaut en parlait de façon étrange : "Ce n'est pas un film d'Hitchcock. C'est une sorte de conte et l'histoire elle-même appartient à la fin du 19ème siècle. C'était une histoire assez vieux jeu, assez démodée. Rebecca est une histoire qui manque d'humour." Quoiqu'il en dise ce film est excellent. Joan Fontaine y est sublime (nominée pour l'Oscar), et Judtih Anderson campe une teigne anthologique en gouvernante tête à claques. Côté messieurs si la prestation de Laurence Olivier est sans faute, la courte apparition de Georges Sanders est un vrai régal. Quant à cette immense bâtisse, elle est le centre du film, omniprésente angoissante à ce point que l'on s'attend parfois à en voir surgir les fantômes. L'intrigue adaptée d'un roman de Daphné du Maurier est bien ficelée et son adaptation au cinéma est réussie... Et puis il y a, quoi qu'il en dise, la patte d'Hitchcock, les enchainements, les cadrages, la photo… On peut néanmoins regretter ce format de 120 minutes, dans lequel la mise en place semble parfois bien longue.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 215 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    C’est avec ce film que j’ai découvert Hitchcock quand j’étais jeune . Il s’agit du premier film américain d’Alfred et du coup de son premier chef d’œuvre. Joan Fontaine est parfaite en jeune femme de basse classe terrorisée par le saut brutal qu’elle effectue dans le grand monde dans les pas de la fameuse Rebecca. Oliver a un jeu un peu compassé qui le rend tout à coup très démodé. La palme revient à Judith Anderson dans le rôle de l’ex femme de compagnie de Rebecca. Nigel Bruce fait encore ici une apparition sympathique.
    real-disciple
    real-disciple

    86 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    Ce qu'il y a d'étonnant avec Rebecca c'est l'influence qu'il a eu sur Citizen Kane (immense bâtisse, riche qui ne trouve pas le bonheur, importance des initiales...). C'est le seul oscar du meilleur film qu'à reçu Hitchock, mais on l'a surtout donné au producteur Selznick...Parlons du film : on suit l'histoire de la nouvelle Mrs De Winter (superbe Joan Fontaine) qui va être confronté à un nouvel environnement dont elle se sentira mal à l'aise, surtout lorque l'inquiétante gouvernante fera tout pour la pousser à bout en ravivant l'ombre du spectre de l'épouse disparue. Le suspense est tendue et sera maintenu jusqu'à la révélation, qui livrera les secrets enfouis dont un qui sera la clef de l'intrigue. Il est clair qu'il n'y a pas d'humour dans ce film ce qui pourrait étonner avec Hitchock, mais cela est dû à la trame sombre du roman de Daphné du Maurier. On peut parler de la superbe photographie (oscar largement mérité), les intérieurs comme les extérieurs de la grande maison Manderley paraissent autant poétiques qu'inquiétants. Ce n'est pas le meilleur du maitre, mais tout concours à un très bon film qu'on ne peut manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    Du très bon Hitchcock. Comparé aux autres films de Hitchcock que j'ai pu voir (The Man Who Knew Too Much et Lady Vanishes), ce ilm dégage une atmosphère noire et lugubre tout en mêlant amour et suspens.. Un chef d'oeuvre, encore faut-il que je vois Sueurs Froides, Fenêtre sur Cours ou encore le fameux Psychose..
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Dressé sur le pic d'une falaise, Mr. de Winter a le regard plongé vers la mer. Cette mer, nous autres spectateurs, nous n'y avons pas accès, car cette mer, c'est celle des souvenirs. Sur ce coin de paradis de la côte d'Azur, Mr. de Winter regarde en arrière, vers un hors-champ qui plane dès les premiers instants du film comme un fantôme du passé. C'est la mer qui a enlevé sa femme, la radieuse Rebecca, un an plus tôt. Et c'est sur un cri aigu, celui d'une jeune femme affolée, que le regard de Mr. de Winter se détourne de la mer, et donc du passé, pour regarder cette femme, ce visage inconnu, qui lui permettra de tourner la page et d'apercevoir un futur plus heureux.

    La rencontre entre Mr. de Winter et cette jeune femme est tout ce qu'il y a de plus banale ; c'est un peu un conte de Cendrillon revisité, avec cette servante maladroite qui de par son innocence juvénile attire l'attention d'un noble blasé, d'un homme meurtri, qui va, sous une impulsion irréfléchie, la demander en mariage et la ramener dans ses bagages vers le château de Manderley. Car la première partie du film n'est qu'un prologue à l'histoire, celle-ci ne commençant véritablement que lorsque les grilles du château s'ouvrent et que le nouveau couple y pénètre.

    Comme le suggère le titre, « Rebecca », la défunte, semble être l'âme de ce château, où tout ce qui se voit, se sent et s'entend rappelle sa présence passée, comme si sa dépouille errait encore dans les couloirs, à l'abri des regards. Le film parle donc d'une femme qui doit prendre la place d'une autre, et pas de n'importe qui, mais de celle qui est presque une légende, un mythe, son prénom résonnant à travers les murs, les gens l'évoquant avec des étincelles dans les yeux ; et Mr. de Winter semble être incapable de l'oublier malgré tous les efforts de sa nouvelle épouse. Si les mauvais souvenirs doivent être enfermés dans une bouteille et rangés là où on ne pourra jamais les retrouver, Rebecca les retrouve toujours, et débouche la bouteille à la figure de Mr. de Winter pour qu'il ne puisse pas oublier.

    Le fait que personne ne prononce le prénom de sa nouvelle compagne à un seul moment du film renforce cette impression qu'elle n'est pas une femme, mais juste la «nouvelle » Mrs. de Winter, qui n'est qu'un reflet imparfait de la précédente. Tout ce qu'elle fait paraît lui faire perdre toute légitimité. L'aile ouest, autrefois habitée par Rebecca, s'oppose à l'aile est qui ne peut tenir la comparaison, le combat étant perdu d'avance. Le couple s'enlise de plus en plus dans son incapacité à surmonter les défis, chaque tentative pour être heureux étant toujours gommée d'une main féroce par les souvenirs : une ballade en bord de mer, une projection de leur lune de miel, un bal costumé ; comme le dit la gouvernante du château, Mrs. Danvers :
    « Rebecca ne perd jamais. »

    Cette Mrs. Danvers devient en quelque sorte la forme physique de l'âme de Rebecca, puisqu'elle lui vouait une admiration sans précédent et qu'elle ne cesse de le rappeler, puisant dans les faiblesses de la nouvelle Mrs. de Winter pour essayer de l'anéantir d'un point de vue émotionnel. Couche après couche le film se dévoile, chambre après chambre le château se révèle, et c'est un nuage noir qui se dresse avec de plus en plus d'insistance au-dessus des personnages, prêt à faire éclater sa colère.

    Hitchcock maîtrise à merveille un récit qui s'offre à nous comme une peinture recouverte d'un tissu opaque, qu'il tire vers le bas, ficelle après ficelle, sans qu'on ne puisse deviner à un seul instant quand sera tirée la dernière ficelle et ce qui se cachera derrière. L'ambiance du château, personnage à lui tout seul, sorte d'hommage vivant à Rebecca, apporte cette tension palpable, celle d'une profondeur inaccessible où tout est toujours plus sombre. Les mouvements de caméra sont d'une intelligence inouïe, créant le malaise contextuel à partir de l'intimité des personnages, et les plans se révèlent toujours plus fascinants dans leur exploitation de l'espace, laissant toujours des parties du château presque prédominer sur les personnages, comme si un poids pesait sur eux où qu'ils soient.

    Les larmes du désespoir ne peuvent être séchées que par les flammes de l'oubli et c'est une tension toujours grandissante qui finit par exploser dans un bouquet final de toute beauté, où s'entremêlent vérités et mensonges, redessinant les traits de celle qui ne desserre jamais son étreinte : Rebecca.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2012
    J'ai enfin compris ce qu'était le syndrôme Rebecca! J'ai été beaucoup aimé ce film.

    A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2012
    Voilà ce qui me semble être l'un des meilleurs film de Hitchcock. "Rebecca" est un film policier ambitieux, intelligent, artistique et possédant de multiples lectures. Une mise en scène de qualité tout d'abord. Avec un jeu d'acteur très satisfaisant, malgré la difficulté d'interprétation de certains rôles (Mrs Denvers). L'élaboration des plans est qualitative et jouit d'une utilisation de la lumière exceptionnelle. Le mouvement est bien géré, belle alternance entre les plans longs et les plans courts pour donner au film un rythme particulier et changeant. "Rebecca" crée tout au long du film différentes ambiances. L'ambiance qui fait ressortir la joie, la jenesse et l'amour dans les séquences de l'hotel. Une ambiance de gêne et un début de peur lors de l'installation à Manderley. Puis une ambiance peu à peu policière jusqu'à cette dernière scène de peur. L'utilisation de la musique est également digne des plus grands films d'Hitchcock. Parlons maintenant du scénario, certainement l'élément essentiel du film. Il se construit d'une manière très intelligente, créant une alternance entre plusieurs genres, différents rythmes (avec la collaboration de la mise en scène)... Il présente de nombreuses métaphores : notamment la plus belle qui est centrale dans le film, Rebecca comme incarnation du diable à Manderley. Un film d'Hitchcock à ne pas manquer.
    elisa2102
    elisa2102

    142 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2012
    J'ai continué ma découverte des films d'Hitchcock en visionnant le film "Rebecca", qui a remporté 2 oscars. C'est une romance brillamment interprétée, un drame hautement mystérieux.. On sait que quelqu'un cache quelque chose, mais on ne sait quoi.. Le personnage de Mrs Danvers est vraiment inquiétant et terrifiant. J'ai adoré l'atmosphère sombre du film, film que j'ai suivi avec attention sans difficulté même si ce n'est pas mon préféré d'Hitchcock. De plus, il y a pas mal de rebondissements au final. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    "Rebecca" a été un des films les plus acclamés d'Hitchcock à l'époque de sa sortie. Malgré tout, pour son premier film américain, le grand Alfred signe certes une oeuvre de qualité mais inférieure à ses oeuvres postérieures (son premier chef d'oeuvre américain étant à mon avis "L'Ombre d'un Doute"). Ici, le film est divisé en deux parties distinctes. La première a lieu à Monte-Carlo, endroit inspirant bien peu Hitchcock ("La main au collet" en est l'autre exemple) : le ton y est léger, charmeur, volontiers amateur de traits d'esprit moqueur autour du personnage d'Edythe van Hopper. Après l'arrivée à Manderley, le récit se fait plus sombre, flirtant même avec le fantastique (intéressante composition de Franz Waxman à ce sujet), avant de revenir dans les girons plus rassurants du thriller à suspense autour de la terrible Mrs. Danvers brillamment interprétée par Judith Anderson. Et là, ça devient tout de suite plus intéressant, mais ça arrive un peu trop tard pour faire de "Rebecca" un chef d'oeuvre. L'atmosphère gothique colle moyennement bien à Hitchcock, qui fut le premier à dire que ce film manquait d'humour. De fait, c'est un très bon film si l'on exclue qu'il est de lui : il manque effectivement la "patte" du maître dans "Rebecca".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2011
    Hitchcock nous laisse longtemps dans l'incertitude sur la direction que va prendre l'intrigue et y rajoute une double détente. Efficace malgré que le film a un peu vieilli. L'occasion de redécouvrir Joan Fontaine qui donne beaucoup d'épaisseur à un son personnage.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top