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Guillaume182
133 abonnés
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3,5
Publiée le 8 décembre 2012
Pour moi l'hiver c'est la saison, ou je regarde le plus de vieux films américains.
Donc, c'est partie pour un bon vieux Hitchcock.
Adapter d'un roman de Du maurier.
Un lord anglais rencontre une secrétaire à Monte carlo, il décide de l'épouser et de l'emmener dans son château.
Hélas un drame ayant eu lieu il y a peu de temps dans le domaine, hante encore et toujours les murs du chateau.
Hitchcock et sa mise en scène angoissante avec un traitement qui ressemble à "La belle et la bète". Et comment ne pas penser à Citizen Kane, réaliser plus tard par Welles.
Il réussit à faire du château un personnage à part entière du film.
C'est vraiment bien filmé comme toujours.
Il rend l'histoire intrigante.
Après, je n'ai pas trouvé le film exceptionnel comparer à d'autres de ses films.
Et puis les acteurs en fond un peu des tonnes, surtout Joan Fontaine.
Je suis certain que leurs jeux a été dirigé par le maître, mais c'est trop.
Le premier film américain d'Hitchcock avait un titre et un synopsis me rappelant celui de Laura de Preminger. Une morte qui "hante" les vivants (sans parler des deux titres qui sont tous les deux des prénoms féminins). Seulement la comparaison entre les deux s'arrête là je pense, mais un autre grand classique peut prendre la relève question comparaison et ceci de manière beaucoup plus flagrante : Citizen Kane. En regardant le film je ne savais pas lequel des deux avait été réalisé en premier, je ne connaissais pas la date de sortie de Rebecca. J'aurai parié sur le Welles sortant en premier, mais non, c'est bel et bien le Hitchcock qui est le plus ancien. Je ne sais pas si Welles s'est inspiré ou non de Rebecca, mais les ressemblances sont troublantes. Rien que l'introduction, c'est limite si on ne revoit pas un panneau "no trepassing" et la caméra qui s'infiltre malgré tout dans une cage dorée Xanadu ou Manderlay jusqu'à finir sur un plan très similaire. Après entre Welles et Hitchcock pour moi il n'y a pas photo je prends Welles, idem entre CK et Rebecca. Mais Rebecca est un bon film, le seul défaut serait que je l'ai trouvé un chouilla long, 2h10 c'est pas ma durée préférée. On retrouve Joan Fontaine, magnifique, qui tombe amoureuse de ce jeune veuf et qui s'enferme dans la maison où vivant la mystérieuse Rebecca. J'apprécie beaucoup l'ambiance devenant de plus en plus angoissante où tous les personnages gagnent en ambigüité et à l'instar de Fontaine on est un peu perdu, on ne sait plus trop quoi penser ni des bonnes, ni de Rebecca, ni des invités. J'aime bien ce genre d'ambiance où les protagonistes sont dans un large manoir, ça me rappelle d'autres films dans des genres différents que j'aime beaucoup comme les autres ou bien les innocents. Néanmoins il est loin d'être mon Hitchcock préféré, il manque peut-être un petit quelque chose pour m'emporter définitivement dans cette ambiance paranoïaque.
Premier film réalisé aux Etats-Unis par Alfred Hitchcock mais Rebecca est au final très britannique. L’action se situe en Grande-Bretagne, les acteurs sont pour partie britanniques et même esthétiquement ou dans l’esprit le film est très anglais. La mise en scène du réalisateur est comme toujours inventive, bien que le style baroque adopté, qui provient directement du livre de Daphne Du Maurier, ne soit pas dans les habitudes d’Hitchcock. Le cinéaste s’inspire même par moment d’une ambiance proche du fantastique, en particulier dans sa façon de filmer le personnage de la domestique Mme Danvers. Dans sa manière de se déplacer, d’errer dans les couloirs de la propriété ou d’apparaître par surprise, le personnage a un côté fantomatique. Choix d’autant plus astucieux que, par l’admiration et l’obsession qu’elle exprime pour son ancienne patronne, elle incarne le souvenir et la présence toujours vivace de Rebecca. Si l’ambiance est son point fort, le défaut du film est en revanche le rythme de la narration. Après une première partie exagérément longue et peu intéressante sur la Côte d’Azur, le film prend enfin son envol avec l’arrivée du couple dans l’immense propriété de Manderlay. Le film se conclut ensuite par une histoire de procès qui occupe la dernière demi-heure et qui fait trainer la conclusion en longueur.
Premier film américain d'Hitchcock. Le célèbre réalisateur réussit le tour de force de faire un film sur un personnage qui n'existe plus, Rebecca, et de faire de ce nom le titre du film. Nous ne saurons jamais le prénom de la nouvelle Mrs de Winter, qui succède à la défunte Rebecca de Winter. Hitchcock promène le spectateur avec des rebondissements inattendus, déjouant ses attentes. La demeure Manderley est un personnage à part entière, inquiétante et sombre. Même si le film perd de sa vitalité et de son ambiance fantastique par moments, il reste plutôt réussi.
Adapté du roman de Daphné du Maurier, ce premier film américain d'Alfred Hitchcock constitue un bel exemple d'oeuvre romantique. Et je parle ici du vrai romantisme, avec son lot de mystère, de sublime et de morbide (et non pas du seul sentimentalisme auquel on le rattache le plus souvent) ; sublime grâce au cadre majestueux du château de Manderley, un atout majeur de ce film, et morbide comme l'est cette sombre histoire avec ses personnages tourmentés et hantés par le passé. Rebecca obtiendra l'Oscar du meilleur film et de la meilleure photographie. Alfred Hitchcock portera une nouvelle fois au grand écran une oeuvre de Daphné du Maurier avec l'adaptation en 1963 de la nouvelle Les Oiseaux.