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    Rebecca
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    4,0
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    166 critiques spectateurs

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    Nicothrash
    Nicothrash

    383 abonnés 3 051 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Passablement déçu par ce Hitchcock, le seul oscarisé de surcroit. La toute première scène laissait pourtant présager d'une atmosphère incroyable avec la découverte du château de Manderley, immense et inquiétant, et puis sans transition on rencontre nos deux personnages principaux, l'un mystérieux et l'autre ingénue et agaçante durant les 3/4 du film. En deux minutes, coup de foudre, démission, mariage et arrivée au château ! Et là c'est l'ennui pendant plus d'une heure, aucun rebondissement si ce n'est les mesquineries de la bonne, très bien interprétée au demeurant. Point d'ambiance et un infime suspens jusqu'à ce qu'enfin, dans la dernière partie, les masques tombent et les motivations de chacun éclatent au grand jour. Cette dernière partie est par contre excellente, la tension monte en même temps que l'enquête avance et on ressent enfin quelque chose pour nos protagonistes. En outre la morale est intéressante et mise à mal mais quelle patience pour en arriver là ! Reste une imagerie parfaite et un scénario finalement prenant mais l'ensemble manque cruellement de souffle, d'ambiance et s'avère beaucoup trop long. Une oeuvre pour ma part mineure du grand Hitchcock et largement sur-évaluée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 janvier 2016
    Premier film d'Alfred Hitchcock avec Universal et donc son premier film américain. C'est également sa toute première association avec David O. Selznick. Il entre très fort en matière puisqu'il a choisi comme acteurs: Laurence Olivier et Joan Fontaine qui sont remarquables dans leurs rôles respectifs accompagnés par une glaçante Judith Anderson dans le rôle de Mrs Danvers. Même si le film est vieux jeu il est vraiment prenant et l'atmosphère est tellement malsaine que la maison en elle-même devient un des personnages principaux de l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 février 2015
    Petit rappel du pitch : une jeune demoiselle de compagnie employée par l'insupportable Mrs Van Hopper fait la connaissance du riche Maxim de Winter, veuf depuis que sa femme s'est noyée l'année passée. Contre toutes les attentes de la jeune femme, Maxim lui demande de l'épouser. C'est ainsi qu'elle entre dans la vie de Manderley, la demeure familiale des de Winter, ce qui n'est du goût de tout le monde, et surtout pas de Mrs Danvers, l'intendante.

    J'ai été très étonnée de voir que certaines scènes qui n'avaient pas besoin d'être changées (notamment celle de la rencontre, au tout début de l'histoire) l'ont été quand d'autres passages sont respectés à la virgule près par rapport au roman. Globalement, la fidélité au livre est bien respectée (ce qui peut étonner vu la fidélité douteuse d'autres adaptations datant de la même époque, je pense à Pride and Prejudice et à Wuthering Heights, avec Laurence Olivier également, mais dans le cas de Rebecca cela s'explique peut-être par le fait que l'auteure du roman, Daphne Du Maurier, était bien vivante), sauf à la fin. J'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre pourquoi la grande révélation de l'histoire a été modifiée, surtout qu'au final on en vient au même. Bon, dommage. De la même manière, la deuxième moitié est rapidement zappée (quasiment rien de la scène du bal) et on perd un peu l'héroïne de vue à un moment, alors qu'elle est présente dans tout le roman puisqu'elle en est la narratrice.

    On retrouve dans ce film la réalisation propre à Hitchcock, avec la musique au moment qui va bien, les gros plans sur les visages (fameuse scène de la fenêtre!), les jeux de lumière... J'ai trouvé que le duo Olivier-Fontaine fonctionnait bien pour ce couple que j'apprécie, mais chéri qui a regardé avec moi a trouvé que le jeu de Joan Fontaine était un peu trop exagéré. C'est un très fréquent du cinéma de l'époque, mais en même temps ce n'est pas choquant sur les autres acteurs, et l'excès de jeu sied mal dans les drames. Je n'ai pas trouvé ça trop choquant. Par contre, Joan Fontaine est quand même vachement jolie pour une créature décrite comme assez quelconque dans le roman, mais comme c'est elle qui raconte, il est bien possible qu'elle se monte la tête dans le livre pour rien du tout. J'ai bien aimé Laurence Olivier dans ce film. Mrs Danvers fout bien les jetons, incarnée par Judith Anderson. On a également bien envie de cogner sur Favell, c'est donc qu'il est bien incarné ! Je n'imaginais pas du tout Frank Crawley comme l'acteur en lisant le roman, mais sa personnalité est la même, et je l'aime bien.

    Il existe une certaine tension dans le film, mais je la trouve mieux rendue par les mots du roman que par images. En même temps, dans un film en noir et blanc, on ne voit pas grand-chose lors des scènes de nuit, ce qui n'aide pas. Là où j'ai vraiment été gênée, c'est que Manderley ressemble plus à un château moyenâgeux vaguement restauré pour être habité qu'à une véritable demeure anglaise. Il y a un mélange des époques qui ne m'a pas plu du tout. Cela se retrouve aussi dans les vêtements et les coiffures, qui correspondaient mal à l'époque selon moi. Il ne me semble pas que Daphne Du Maurier place son histoire dans le temps, mais moi je la vois clairement avant la Première Guerre. Dans le film, les domestiques paraissaient décalés. L'ensemble m'est apparu ni cohérent, ni plausible. C'est le gros point noir que je retiendrai de cette adaptation. Quant à chéri, il a trouvé que c'était loin des meilleurs films d'Hitchcock (je peux difficilement juger, n'en ayant vu que deux !).

    Je suis curieuse de voir Jamaica Inn, une autre adaptation d'Hitchcock de l'un des romans de Daphne Du Maurier. Malheureusement, je ne me souviens plus très bien du roman, mais je l'avais beaucoup aimé. En tout cas, ce film est le dernier qu'Hitchcock a fait en Grande-Bretagne avant de s'installer aux États-Unis, peut-être que ça me plaira davantage, même si j'en doute vu que l'histoire a l'air d'être pas mal changée.
     Kurosawa
    Kurosawa

    594 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Ce film divisé en trois parties est loin d'être le meilleur Hitchcock même s'il vaut largement le détour. Un premier moment à Monte-Carlo élégant et charmant qui prend le temps de fonder les bases d'une histoire mystérieuse et inquiétante; puis une partie centrale, la plus forte, la plus angoissante, qui fait confronter son héroïne (Joan Fontaine) au fantôme de Rebecca: un face-à-face invisible assez fascinant qui rend le déroulement du film incertain. Je reste un peu déçu d'une dernière heure qui reste au minimum intéressante, mais dont le suspense judiciaire n'est pas toujours des plus prenants. Cela reste un film tenu et efficace de la part du maître, qui nous offre un final et un dernier plan à la beauté insolente.
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Je suis embêté. Parce que je crois que Rebecca était le dernier film considéré comme un bon Alfred Hitchcok que je n'avais pas vu. Et maintenant je crois que j'ai vu tous ses principaux. Et bon, ça fait un peu chier parce que j'adore le réalisateur, et même si j'aurais plaisir à revoir Les oiseaux, Rear Windows, Psychose, La mort aux trousses, etc etc... j'crois qu'il m'en reste plus. Ou peut-être un. Bref. Parce que bon, quand on voit Rebecca, encore une fois on voit bien que le mec avait un sens de la narration vraiment très bon. C'est un style élégant, ça marche à fond. Le film est bien en fait. Y a rien à dire de plus, tout est bien. C'est pas mon préféré d'Hitchock, c'est pas un coup de coeur, mais ça fait plaisir de voir un film maîtrisé comme ça, du début à la fin, qui tient la route.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 mars 2014
    Hitchcock, par petite touche, instaure une atmosphère pesante dans laquelle se débat la fraîchement mariée Mme de Winter.
    Le film monte habilement comment une personne disparue, par son souvenir dans les mémoires de son entourage, par ses derniers actes et leurs conséquences, continue à exister, jusqu'à détruire la vie de son ex mari et de sa nouvelle épouse. Surtout, on observe avec plaisir l'écart entre les apparences de la vie en société, d'une femme éblouissante formant un couple heureux, de la réalité bien plus médiocre.
    Les acteurs sont bons, les seconds rôle intéressants, et les plans proposés par Hichcock soutiennent habilement l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 novembre 2013
    Hitchcock, par petite touche, instaure une atmosphère pesante dans laquelle se débat la fraîchement mariée Mme de Winter.
    Le film monte habilement comment une personne disparue, par son souvenir dans les mémoires de son entourage, par ses derniers actes et leurs conséquences, continue à exister, jusqu'à détruire la vie de son ex mari et de sa nouvelle épouse. Surtout, on observe avec plaisir l'écart entre les apparences de la vie en société, d'une femme éblouissante formant un couple heureux, de la réalité bien plus médiocre.
    Le acteurs sont bons, les seconds rôle intéressants, et les plans proposés par Hichcock soutiennent habilement l'histoire.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    210 abonnés 1 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Sur le plan formel, le film est parfait, les comédiens impeccables. On trouve déjà dans Rebecca les thèmes chers à Hitchcock, du mystérieux tableau à la lingerie féminine et aux femmes dragons. Pourtant, je n'ai pas été pleinement captivé par Rebecca, en dépit de certains morceaux d'anthologie. Peut-être parce que le film est très long et surtout très daté, très connoté à un univers désuet d'aristocrates et de parasites mondains pour qui on ne peut guère éprouver d'empathie. Le personnage féminin manque aussi de caractère.
    Si l'atmosphère du château est superbement rendue, l'intrigue criminelle est en revanche peu crédible. Dans la catégorie des films gothiques, il me semble que Corman et Mankiewicz ont fait nettement mieux.
    ER  9395
    ER 9395

    89 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Ce n'est surement pas le meilleur Hitchcock car la première partie est très quelconque mais dès
    que le couple vedette arrive dans le château de Manderley on retrouve toute la maestria du maître pour installé le spectateur dans une ambiance des plus angoissante et cette demeure est la vraie vedette
    du film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    Une jeune femme simple, dame de compagnie d’un millionnaire, va tomber sous le charme du richissime et veuf Maxim De Winter dans un palace de Monte Carlo. Vite mariés, ils vont prendre leurs quartiers dans le manoir familial anglais de Manderley. Le lieu est encore très imprégné de la précédente Mme De Winter, Rebecca, décédée en mer dans un accident de bateau. La présence de Rebecca, encore palpable dans la maison, est relayée par une gouvernante sombre et n’ayant pas fait le deuil de sa « maîtresse ». Ce dernier mot est fort de sens. A l’époque le code Hays sévissait aux EU et la sexualité devait être inexistante des films, certains réalisateurs jouaient donc habilement et intelligemment à le détourner. La fameuse gouvernante, Mme Danvers, est un prototype d’ambigüité sexuelle. Une homosexualité sous jacente mais jamais énoncée effleure du personnage ; Hitchcock, qui n’est pas manche, nous renvoie aussi un doute sur une possible bisexualité de le nouvelle Mme De Winter. Ce n’est pas le sujet du film, mais une curiosité qui fait bien parler les cinéphiles : ah la scène de la « fourrure ».
    Hitchcock réalise ici son premier film américain mais ne délaisse pas totalement son pays d’origine, ce dernier est très présent via le manoir de Manderley. Ce dernier est même un personnage à part entière du film. Il adapte ici le roman éponyme qui lui vaudra l’Oscar du meilleur film en 1940 et prend la direction d’un genre de film qui fera son identité et son succès ; le suspense psychologique. Il fait ses premières armes avec ce film, même s’il ne s’agit pas à mon goût de son meilleur, on sent le potentiel.
    Son film débute comme un conte de fées, l’ambiance changera radicalement dès l’arrivée à Manderley. Dans la demeure de la famille De Winter plane encore l’ombre de la défunte, ex épouse du Lord. Dès lors, Hitch prend un malin plaisir à distiller une atmosphère trouble, à la lisière du fantastique et de l’histoire de fantôme. La nouvelle Mme De Winter est campée par la belle Joan Fontaine, oscarisée aussi à l’occasion. Toute en vulnérabilité et loin des codes sociaux de l’aristocratie anglaise, la douceur et son visage angélique tranche avec la réelle maîtresse des lieux ; la gouvernante Mme Danvers. La jeune épouse est totalement effrayée et impressionnée par Mme Danvers ressemblant à Nosferatu. La splendide Joan Fontaine (nouvelle Mme De Winter) n’est jamais appelé par son prénom, tandis que la morte est omniprésente par la répétition incessante de son prénom : Rebecca. Cela participe à la négation même de l’identité de la nouvelle épouse, tandis que cela donne une présence palpable à un personnage que nous ne verrons pourtant jamais. La personnification de Rebecca s’effectue aussi au travers des murs, des objets, des vêtements. Le spectateur dans ce climat est fragilisé et s’identifie très vite à la nouvelle venue dans ce monde hostile aux codes bien étranges loin de son milieu. David Lynch dans « Twin Peaks » usera du même stratagème avec Laura Palmer au centre d’une histoire au sein de laquelle elle n’apparaîtra jamais. Hitchcock est allé plus loin puisqu’il ne nous offre aucune photo à nous mettre sous la dent.
    Et puis ce film passe aussi au scalpel toute l’hypocrisie des rapports sociaux de ce microcosme. Tous portent un masque social, lorsque la vérité tombe comme dans le cas de Maxim De Winter, la nouvelle Mme De Winter paraît être la seule à ne jouer aucun jeu.
    Parce que c’est l’amorce du cinéma qui rendra célèbre Hitchcock, parce que Joan Fontaine est splendide en petit oiseau sous la patte du gros chat noir, parce que Rebecca existe sans exister, parce qu’au travers du jeu avec la lumière et les ombres se dessinent des rapports humains malsains… Il faut absolument voir ou revoir ce très vieux bourré de talent.
    Ryce753
    Ryce753

    24 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2013
    « Rebecca » est un film intelligent, très bien réalisé mais quand même un peu longuet. L’ambiance est pas mal mais étonnamment, je n’ai pas vraiment reconnu la patte ou du moins le suspense cher à Hitchcock. L’ensemble est trop plat, peu percutant et certaines séquences sont un peu fastidieuses à cause des trop longs dialogues entre les différents protagonistes. Les cohérences ne sont pas franchement au rendez-vous et l’histoire est assez confuse et ne tient pas debout (l'enquête de fin est rocambolesque, je n'y crois pas). Bref, il manque quelque chose pour en faire un vrai incontournable du cinéma. Reste une bonne interprétation des acteurs et un scénario correct mais on est quand même loin, très loin d’un « Vertigo » ou d’un « Psychose »
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    305 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2013
    Un bon Hitchcock, à l'esthétique bien soignée et au suspense savamment orchestré. Pas le plus mémorable toutefois, car il y a parfois trop de dialogues, principal problème des films de l'époque. Les acteurs sont crédibles, habitant à merveille leur rôle.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    61 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Pas du niveau des chefs d'oeuvre d'Hitchcock, qui arriveront après, « Rebecca » demeure tout de même un thriller qui se laisse plutôt bien suivre. On regrette une bien trop longue première partie servant à mettre en place l'histoire d'amour et le décor qui vont servir de supports. La seconde partie est plus intéressante car mettant bien en place la tension, le suspense et les révélations inattendues. Impeccables Laurence Olivier et Judith Anderson en gouvernante froide et inquiétante, par contre la belle Joan Fontaine joue bien mais son personnage est parfois un peu trop nunuche, donc agaçant. Un Hitchcock pas mal qui aurait certainement gagné à être plus court et un peu plus malsain, l'idée globale étant très bonne.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Alors que je me projète ce Hitchcock pensant ne jamais l'avoir vu, qu'elle ne fut pas ma surprise en m'apercevant que je reconnais chacun des plans du long! Plans sur plans je me rappelais au fur à mesure la suite, sans me souvenir du dénouement et de l'enchaînement! Mauvais signe me disais-je, un film dont je me souviens de rien... Tout ça pour dire que l'image est quand même sacrément puissante puisque je me souvenais des plans au détriment de l'histoire! "Rébécca" est un long métrage d'excellente facture, où Hitchcock impose encore une ambiance de malaise jusqu'au retournement de dernière minute!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    604 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Bien que reconnaissant les qualités de Rebecca, je ne suis pas emballé par ce film, je le trouve trop tordu et en même temps pas assez soigné sur les personnages que je ne ressens pas. A partir du moment où madame de Winter (comment l’appeler autrement ?) décide de ne pas écouter son mari, je décroche, je n’arrive plus à m’identifier à elle, tous les autres personnages me deviennent artificiels alors même à posteriori comme Mrs Van Hopper. Dommage, car le début me ravissait grâce à une mise en scène brillante. Tout ce qui se passe dans l’hotel est visuellement superbe. Bien entendu, le thème principal du film me convient: donner le rôle principal à une morte est cinématographiquement intéressant mais Judith Anderson, Laurence Olivier ainsi que Joan Fontaine exagèrent ce qui rend la cohérence interne du récit discutable. Il reste la superbe demeure de Manderlay et ses 25 domestiques qui traumatisent tant la nouvelle venue et le charme romantique anglais qui s’en dégage malgré la tristesse ambinate que le réalisateur est obligé de faire ressentir. Hitchoch commence moins bien sa période américaine qu’il n’a fini sa période anglaise mais il se rattrapera avec les suivants plus cohérants quoique non dépourvus eux aussi de défauts.
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