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Buzz063
74 abonnés
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3,5
Publiée le 23 juillet 2012
Premier film réalisé aux Etats-Unis par Alfred Hitchcock mais Rebecca est au final très britannique. L’action se situe en Grande-Bretagne, les acteurs sont pour partie britanniques et même esthétiquement ou dans l’esprit le film est très anglais. La mise en scène du réalisateur est comme toujours inventive, bien que le style baroque adopté, qui provient directement du livre de Daphne Du Maurier, ne soit pas dans les habitudes d’Hitchcock. Le cinéaste s’inspire même par moment d’une ambiance proche du fantastique, en particulier dans sa façon de filmer le personnage de la domestique Mme Danvers. Dans sa manière de se déplacer, d’errer dans les couloirs de la propriété ou d’apparaître par surprise, le personnage a un côté fantomatique. Choix d’autant plus astucieux que, par l’admiration et l’obsession qu’elle exprime pour son ancienne patronne, elle incarne le souvenir et la présence toujours vivace de Rebecca. Si l’ambiance est son point fort, le défaut du film est en revanche le rythme de la narration. Après une première partie exagérément longue et peu intéressante sur la Côte d’Azur, le film prend enfin son envol avec l’arrivée du couple dans l’immense propriété de Manderlay. Le film se conclut ensuite par une histoire de procès qui occupe la dernière demi-heure et qui fait trainer la conclusion en longueur.
Premier film américain d'Hitchcock. Le célèbre réalisateur réussit le tour de force de faire un film sur un personnage qui n'existe plus, Rebecca, et de faire de ce nom le titre du film. Nous ne saurons jamais le prénom de la nouvelle Mrs de Winter, qui succède à la défunte Rebecca de Winter. Hitchcock promène le spectateur avec des rebondissements inattendus, déjouant ses attentes. La demeure Manderley est un personnage à part entière, inquiétante et sombre. Même si le film perd de sa vitalité et de son ambiance fantastique par moments, il reste plutôt réussi.
Un film maladroit, étonnant de la part de Hitchcock mais c'est peut être une de ses ouvres la moins abouti, le film est coupé en trois parties, le début de l'idylle entre Maxime et sa futur femme, leur vie dans le manoir et l'enquête policiere. La dernière partie est ratée car elle s'éloigne beaucoup trop du fil narratif mais aussi de l'ambiance établies par les deux premières. Ce défaut casse complètement le genre dans lequel le film voulait apparemment s'inscrire, c'est à dire dans le genre fantastique/épouvante. Au lieu de ça, le film se termine sur une enquête policière des plus banales, ennuyante à vraie dire et très peu Hitchcockienne à mon goût. La seule réussite de ce film, c'est peut être Mrs.Danvers qui arrive a procurer au spectateur une once de frayeur qui manque quand même cruellement au film. C'est donc un film peu passionnant voir barbant par moment et qui ne constitue certainement pas une pièce maîtresse de toute l'oeuvre de Alfred Hitchcock.
Voilà ce qui me semble être l'un des meilleurs film de Hitchcock. "Rebecca" est un film policier ambitieux, intelligent, artistique et possédant de multiples lectures. Une mise en scène de qualité tout d'abord. Avec un jeu d'acteur très satisfaisant, malgré la difficulté d'interprétation de certains rôles (Mrs Denvers). L'élaboration des plans est qualitative et jouit d'une utilisation de la lumière exceptionnelle. Le mouvement est bien géré, belle alternance entre les plans longs et les plans courts pour donner au film un rythme particulier et changeant. "Rebecca" crée tout au long du film différentes ambiances. L'ambiance qui fait ressortir la joie, la jenesse et l'amour dans les séquences de l'hotel. Une ambiance de gêne et un début de peur lors de l'installation à Manderley. Puis une ambiance peu à peu policière jusqu'à cette dernière scène de peur. L'utilisation de la musique est également digne des plus grands films d'Hitchcock. Parlons maintenant du scénario, certainement l'élément essentiel du film. Il se construit d'une manière très intelligente, créant une alternance entre plusieurs genres, différents rythmes (avec la collaboration de la mise en scène)... Il présente de nombreuses métaphores : notamment la plus belle qui est centrale dans le film, Rebecca comme incarnation du diable à Manderley. Un film d'Hitchcock à ne pas manquer.
Tout le génie d'Hitchcock est là! Déjà, pour son premier film à hollywood, le maître impose son style et ses thèmes de prédilections, à voir absolument!
Premier film d'Alfred Hitchcock tourné sur le sol américain,"Rebecca"(1940)remporta 2 Oscars,celui du meilleur film et celui de la meilleure photographie.Mais cette oeuvre aux accents de romantisme morbide fut mutilée par le producteur David O.Selznick.Entre remontage,re-calibrage des dialogues et scènes retournés,il dénatura le travail d'Hitchcock.Celui-ci avait une vision étouffante de la folie qui prend corps chez la nouvelle Madame de Winter(Joan Fontaine,exaspérante de niaiserie).Dans le château de Manderley,elle est comme une prisonnière,vivant avec l'ombre de la défunte Rebecca,précédente épouse du Lord qui la fascina au premier regard(Laurence Olivier,tout à fait mystérieux).Mais Selznick préféra privilégier la romance maudite pendant les 3 quarts du film,enlevant quasiment tout suspense,et y rajouta une assourdissante et omniprésente musique pour souligner tout cela.Du coup,l'intrigue manque de caractère,bien que le cadre du manoir soit bien utilisé,et que le personnage de la gouvernante,presque omniscient,attire l'attention.Enfin,l'enquête ne révèle pas les surprises espérées,C'est dans l'ensemble une déception,et un film trop corseté.
S'il n'y avait qu'un seul film à retenir dans l'oeuvre d'Hitchcock, ce serait celui ci. Effrayant, saisissant! Il démontre parfaitement ce que le maître est capable, grâce à sa mise en scène, de susciter chez son spectateur. Les acteurs nous livrent en plus une interprétation magistrale. Un chef d'oeuvre
J'ai continué ma découverte des films d'Hitchcock en visionnant le film "Rebecca", qui a remporté 2 oscars. C'est une romance brillamment interprétée, un drame hautement mystérieux.. On sait que quelqu'un cache quelque chose, mais on ne sait quoi.. Le personnage de Mrs Danvers est vraiment inquiétant et terrifiant. J'ai adoré l'atmosphère sombre du film, film que j'ai suivi avec attention sans difficulté même si ce n'est pas mon préféré d'Hitchcock. De plus, il y a pas mal de rebondissements au final. A voir absolument !
Mrs. Edythe Van Hopper, respectable veuve déjà âgée, accompagnée de sa jeune demoiselle de compagnie, est en villégiature à Monte-Carlo dans l'hôtel Côte-d'Azur, lorsque leur chemin croise celui de Maxim de Winter, riche veuf, qui n'a aucun mal à séduire la jeune fille et, dans la foulée, à l'épouser et l'emmener dans sa demeure ancestrale de Manderley, quelque part sur la côte sud-est de l'Angleterre. Les premiers contacts avec le personnel du château, régenté par la peu amène gouvernante Mrs. Danvers, sont glaciaux. Cette dernière, en effet, attachée depuis toujours au service de la précédente Mrs. de Winter, de son prénom Rebecca, et lui vouant une passion sans limite, même à titre posthume, n'accepte pas l'intrusion qu'elle considère de l'usurpatrice le nouvelle Mrs. de Winter. Le souvenir de l'épouse disparue et vénérée continue de hanter le château par sa beauté et sa forte personnalité.
"Rebecca" a été un des films les plus acclamés d'Hitchcock à l'époque de sa sortie. Malgré tout, pour son premier film américain, le grand Alfred signe certes une oeuvre de qualité mais inférieure à ses oeuvres postérieures (son premier chef d'oeuvre américain étant à mon avis "L'Ombre d'un Doute"). Ici, le film est divisé en deux parties distinctes. La première a lieu à Monte-Carlo, endroit inspirant bien peu Hitchcock ("La main au collet" en est l'autre exemple) : le ton y est léger, charmeur, volontiers amateur de traits d'esprit moqueur autour du personnage d'Edythe van Hopper. Après l'arrivée à Manderley, le récit se fait plus sombre, flirtant même avec le fantastique (intéressante composition de Franz Waxman à ce sujet), avant de revenir dans les girons plus rassurants du thriller à suspense autour de la terrible Mrs. Danvers brillamment interprétée par Judith Anderson. Et là, ça devient tout de suite plus intéressant, mais ça arrive un peu trop tard pour faire de "Rebecca" un chef d'oeuvre. L'atmosphère gothique colle moyennement bien à Hitchcock, qui fut le premier à dire que ce film manquait d'humour. De fait, c'est un très bon film si l'on exclue qu'il est de lui : il manque effectivement la "patte" du maître dans "Rebecca".
Adapté du roman de Daphné du Maurier, ce premier film américain d'Alfred Hitchcock constitue un bel exemple d'oeuvre romantique. Et je parle ici du vrai romantisme, avec son lot de mystère, de sublime et de morbide (et non pas du seul sentimentalisme auquel on le rattache le plus souvent) ; sublime grâce au cadre majestueux du château de Manderley, un atout majeur de ce film, et morbide comme l'est cette sombre histoire avec ses personnages tourmentés et hantés par le passé. Rebecca obtiendra l'Oscar du meilleur film et de la meilleure photographie. Alfred Hitchcock portera une nouvelle fois au grand écran une oeuvre de Daphné du Maurier avec l'adaptation en 1963 de la nouvelle Les Oiseaux.
Hitchcock nous laisse longtemps dans l'incertitude sur la direction que va prendre l'intrigue et y rajoute une double détente. Efficace malgré que le film a un peu vieilli. L'occasion de redécouvrir Joan Fontaine qui donne beaucoup d'épaisseur à un son personnage.
Hitchcock à réalisé un trés trés bon film, avec de grands acteurs qui jouent admirablement ! Un autre film imtemporel d'Hichcock, à voir absolument ou à revoir ! (Joan Fontaine et Laurence Olivier sont tous simplement superbes !)
Une nouvelle découverte et je dois dire que j'en suis content. Le jeu d'acteur (surtout celui de la domestique Mme Danvers) et les décors sont merveilleux. Comme d'habitude, j'arrive à retrouver avec joie l'ambiance "Hitchcockienne".