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    Rebecca
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    4,0
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    166 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 octobre 2013
    Définitivement rétif aux révérences obligées devant un "grand classique"

    Rebecca est ennuyeux, compassé, vieilli. Je reconnais ne pas connaitre la fin et j'espère que le suspense était vraiment fort pour justifier près de 2 heures d'attente à somnoler devant ma télévision...
    CJ.Heartbeat
    CJ.Heartbeat

    8 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2013
    L'un de mes Hitchcock préférés avec "Psychose" et "Sueurs froides". Je trouve que ce film a une très belle esthétique, que ce soit au niveau des décors ou des personnages. Laurence Olivier et Joan Fontaine sont à couper le souffle, ils forment un superbe couple de cinéma, sans doute le meilleur dans tous les films de Hitchcock. Comme toujours, la musique est très réussie! Bref, un très bon moment passé devant ce film, que je revisionnerai avec plaisir (à noter que "Rebecca" est loin d'être le film le plus angoissant d'Hitch, hormis la servante, terrifiante). Et, pour une fois, les effets spéciaux (vieillots) sont limités, ce qui ne rend le tout que plus réaliste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    un beau mélo gothique à l'ambiance inoubliable.
    grand classique
    interprétation légèrement datée de Laurence Olivier mais très habitée
    lorsque que l'on accepte de se laisser emporter par la tourmente..... on en est tout chose

    ah!! la gouvernante

    c'est bien simple, si vous ne le regardez pas, je vous raconte le twist :-)
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Bien que reconnaissant les qualités de Rebecca, je ne suis pas emballé par ce film, je le trouve trop tordu et en même temps pas assez soigné sur les personnages que je ne ressens pas. A partir du moment où madame de Winter (comment l’appeler autrement ?) décide de ne pas écouter son mari, je décroche, je n’arrive plus à m’identifier à elle, tous les autres personnages me deviennent artificiels alors même à posteriori comme Mrs Van Hopper. Dommage, car le début me ravissait grâce à une mise en scène brillante. Tout ce qui se passe dans l’hotel est visuellement superbe. Bien entendu, le thème principal du film me convient: donner le rôle principal à une morte est cinématographiquement intéressant mais Judith Anderson, Laurence Olivier ainsi que Joan Fontaine exagèrent ce qui rend la cohérence interne du récit discutable. Il reste la superbe demeure de Manderlay et ses 25 domestiques qui traumatisent tant la nouvelle venue et le charme romantique anglais qui s’en dégage malgré la tristesse ambinate que le réalisateur est obligé de faire ressentir. Hitchoch commence moins bien sa période américaine qu’il n’a fini sa période anglaise mais il se rattrapera avec les suivants plus cohérants quoique non dépourvus eux aussi de défauts.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2013
    Superbe atmosphères et décors et superbe musique pour une mise en scène qui mais les acteurs
    au second plan. L'image en nb est d'un rendu exceptionnelle (précision,détail, contraste, lumière) et est toujours bien au dessus de certaine 3D d'aujourd'hui (pas que Spawn, Hulk, Conan, ou Dragon Ball Z Evolution mais aussi d'autres bouses du genre).
    JulienAllard
    JulienAllard

    36 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2017
    Premier film américain et premier oscar pour Hitchcock (ca sera le seul de sa carrière). Moi qui est moyennent apprécié Marnie et les Oiseaux mais beaucoup apprécié Fenêtre sur cour, avait découvert Hitchcock pour cet excellent film.
    Et ce malgré le fait que la romance soit bien mise en avant. Le film, malgré son âge, est d'un haletant suspense et d'une excellente ambiance. Film à recommander chaudement !
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2020
    Hitchcock dans ses entretiens avec François Truffaut en parlait de façon étrange : "Ce n'est pas un film d'Hitchcock. C'est une sorte de conte et l'histoire elle-même appartient à la fin du 19ème siècle. C'était une histoire assez vieux jeu, assez démodée. Rebecca est une histoire qui manque d'humour." Quoiqu'il en dise ce film est excellent. Joan Fontaine y est sublime (nominée pour l'Oscar), et Judtih Anderson campe une teigne anthologique en gouvernante tête à claques. Côté messieurs si la prestation de Laurence Olivier est sans faute, la courte apparition de Georges Sanders est un vrai régal. Quant à cette immense bâtisse, elle est le centre du film, omniprésente angoissante à ce point que l'on s'attend parfois à en voir surgir les fantômes. L'intrigue adaptée d'un roman de Daphné du Maurier est bien ficelée et son adaptation au cinéma est réussie... Et puis il y a, quoi qu'il en dise, la patte d'Hitchcock, les enchainements, les cadrages, la photo… On peut néanmoins regretter ce format de 120 minutes, dans lequel la mise en place semble parfois bien longue.
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Pour moi l'hiver c'est la saison, ou je regarde le plus de vieux films américains.

    Donc, c'est partie pour un bon vieux Hitchcock.

    Adapter d'un roman de Du maurier.

    Un lord anglais rencontre une secrétaire à Monte carlo, il décide de l'épouser et de l'emmener dans son château.

    Hélas un drame ayant eu lieu il y a peu de temps dans le domaine, hante encore et toujours les murs du chateau.

    Hitchcock et sa mise en scène angoissante avec un traitement qui ressemble à "La belle et la bète".
    Et comment ne pas penser à Citizen Kane, réaliser plus tard par Welles.

    Il réussit à faire du château un personnage à part entière du film.

    C'est vraiment bien filmé comme toujours.

    Il rend l'histoire intrigante.

    Après, je n'ai pas trouvé le film exceptionnel comparer à d'autres de ses films.

    Et puis les acteurs en fond un peu des tonnes, surtout Joan Fontaine.

    Je suis certain que leurs jeux a été dirigé par le maître, mais c'est trop.

    La lumière et la photographie sont superbes.

    Un bon petit film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    C’est avec ce film que j’ai découvert Hitchcock quand j’étais jeune . Il s’agit du premier film américain d’Alfred et du coup de son premier chef d’œuvre. Joan Fontaine est parfaite en jeune femme de basse classe terrorisée par le saut brutal qu’elle effectue dans le grand monde dans les pas de la fameuse Rebecca. Oliver a un jeu un peu compassé qui le rend tout à coup très démodé. La palme revient à Judith Anderson dans le rôle de l’ex femme de compagnie de Rebecca. Nigel Bruce fait encore ici une apparition sympathique.
    real-disciple
    real-disciple

    85 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    Ce qu'il y a d'étonnant avec Rebecca c'est l'influence qu'il a eu sur Citizen Kane (immense bâtisse, riche qui ne trouve pas le bonheur, importance des initiales...). C'est le seul oscar du meilleur film qu'à reçu Hitchock, mais on l'a surtout donné au producteur Selznick...Parlons du film : on suit l'histoire de la nouvelle Mrs De Winter (superbe Joan Fontaine) qui va être confronté à un nouvel environnement dont elle se sentira mal à l'aise, surtout lorque l'inquiétante gouvernante fera tout pour la pousser à bout en ravivant l'ombre du spectre de l'épouse disparue. Le suspense est tendue et sera maintenu jusqu'à la révélation, qui livrera les secrets enfouis dont un qui sera la clef de l'intrigue. Il est clair qu'il n'y a pas d'humour dans ce film ce qui pourrait étonner avec Hitchock, mais cela est dû à la trame sombre du roman de Daphné du Maurier. On peut parler de la superbe photographie (oscar largement mérité), les intérieurs comme les extérieurs de la grande maison Manderley paraissent autant poétiques qu'inquiétants. Ce n'est pas le meilleur du maitre, mais tout concours à un très bon film qu'on ne peut manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    Du très bon Hitchcock. Comparé aux autres films de Hitchcock que j'ai pu voir (The Man Who Knew Too Much et Lady Vanishes), ce ilm dégage une atmosphère noire et lugubre tout en mêlant amour et suspens.. Un chef d'oeuvre, encore faut-il que je vois Sueurs Froides, Fenêtre sur Cours ou encore le fameux Psychose..
    shmifmuf
    shmifmuf

    183 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Un grand Hitchcock où le personnage principal s'appelle Manderley.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Dressé sur le pic d'une falaise, Mr. de Winter a le regard plongé vers la mer. Cette mer, nous autres spectateurs, nous n'y avons pas accès, car cette mer, c'est celle des souvenirs. Sur ce coin de paradis de la côte d'Azur, Mr. de Winter regarde en arrière, vers un hors-champ qui plane dès les premiers instants du film comme un fantôme du passé. C'est la mer qui a enlevé sa femme, la radieuse Rebecca, un an plus tôt. Et c'est sur un cri aigu, celui d'une jeune femme affolée, que le regard de Mr. de Winter se détourne de la mer, et donc du passé, pour regarder cette femme, ce visage inconnu, qui lui permettra de tourner la page et d'apercevoir un futur plus heureux.

    La rencontre entre Mr. de Winter et cette jeune femme est tout ce qu'il y a de plus banale ; c'est un peu un conte de Cendrillon revisité, avec cette servante maladroite qui de par son innocence juvénile attire l'attention d'un noble blasé, d'un homme meurtri, qui va, sous une impulsion irréfléchie, la demander en mariage et la ramener dans ses bagages vers le château de Manderley. Car la première partie du film n'est qu'un prologue à l'histoire, celle-ci ne commençant véritablement que lorsque les grilles du château s'ouvrent et que le nouveau couple y pénètre.

    Comme le suggère le titre, « Rebecca », la défunte, semble être l'âme de ce château, où tout ce qui se voit, se sent et s'entend rappelle sa présence passée, comme si sa dépouille errait encore dans les couloirs, à l'abri des regards. Le film parle donc d'une femme qui doit prendre la place d'une autre, et pas de n'importe qui, mais de celle qui est presque une légende, un mythe, son prénom résonnant à travers les murs, les gens l'évoquant avec des étincelles dans les yeux ; et Mr. de Winter semble être incapable de l'oublier malgré tous les efforts de sa nouvelle épouse. Si les mauvais souvenirs doivent être enfermés dans une bouteille et rangés là où on ne pourra jamais les retrouver, Rebecca les retrouve toujours, et débouche la bouteille à la figure de Mr. de Winter pour qu'il ne puisse pas oublier.

    Le fait que personne ne prononce le prénom de sa nouvelle compagne à un seul moment du film renforce cette impression qu'elle n'est pas une femme, mais juste la «nouvelle » Mrs. de Winter, qui n'est qu'un reflet imparfait de la précédente. Tout ce qu'elle fait paraît lui faire perdre toute légitimité. L'aile ouest, autrefois habitée par Rebecca, s'oppose à l'aile est qui ne peut tenir la comparaison, le combat étant perdu d'avance. Le couple s'enlise de plus en plus dans son incapacité à surmonter les défis, chaque tentative pour être heureux étant toujours gommée d'une main féroce par les souvenirs : une ballade en bord de mer, une projection de leur lune de miel, un bal costumé ; comme le dit la gouvernante du château, Mrs. Danvers :
    « Rebecca ne perd jamais. »

    Cette Mrs. Danvers devient en quelque sorte la forme physique de l'âme de Rebecca, puisqu'elle lui vouait une admiration sans précédent et qu'elle ne cesse de le rappeler, puisant dans les faiblesses de la nouvelle Mrs. de Winter pour essayer de l'anéantir d'un point de vue émotionnel. Couche après couche le film se dévoile, chambre après chambre le château se révèle, et c'est un nuage noir qui se dresse avec de plus en plus d'insistance au-dessus des personnages, prêt à faire éclater sa colère.

    Hitchcock maîtrise à merveille un récit qui s'offre à nous comme une peinture recouverte d'un tissu opaque, qu'il tire vers le bas, ficelle après ficelle, sans qu'on ne puisse deviner à un seul instant quand sera tirée la dernière ficelle et ce qui se cachera derrière. L'ambiance du château, personnage à lui tout seul, sorte d'hommage vivant à Rebecca, apporte cette tension palpable, celle d'une profondeur inaccessible où tout est toujours plus sombre. Les mouvements de caméra sont d'une intelligence inouïe, créant le malaise contextuel à partir de l'intimité des personnages, et les plans se révèlent toujours plus fascinants dans leur exploitation de l'espace, laissant toujours des parties du château presque prédominer sur les personnages, comme si un poids pesait sur eux où qu'ils soient.

    Les larmes du désespoir ne peuvent être séchées que par les flammes de l'oubli et c'est une tension toujours grandissante qui finit par exploser dans un bouquet final de toute beauté, où s'entremêlent vérités et mensonges, redessinant les traits de celle qui ne desserre jamais son étreinte : Rebecca.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2012
    Bon film, quelques longueurs mais jeux d' acteurs et trame excellents.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2012
    Le premier film américain d'Hitchcock avait un titre et un synopsis me rappelant celui de Laura de Preminger. Une morte qui "hante" les vivants (sans parler des deux titres qui sont tous les deux des prénoms féminins). Seulement la comparaison entre les deux s'arrête là je pense, mais un autre grand classique peut prendre la relève question comparaison et ceci de manière beaucoup plus flagrante : Citizen Kane. En regardant le film je ne savais pas lequel des deux avait été réalisé en premier, je ne connaissais pas la date de sortie de Rebecca. J'aurai parié sur le Welles sortant en premier, mais non, c'est bel et bien le Hitchcock qui est le plus ancien.
    Je ne sais pas si Welles s'est inspiré ou non de Rebecca, mais les ressemblances sont troublantes. Rien que l'introduction, c'est limite si on ne revoit pas un panneau "no trepassing" et la caméra qui s'infiltre malgré tout dans une cage dorée Xanadu ou Manderlay jusqu'à finir sur un plan très similaire.
    Après entre Welles et Hitchcock pour moi il n'y a pas photo je prends Welles, idem entre CK et Rebecca.
    Mais Rebecca est un bon film, le seul défaut serait que je l'ai trouvé un chouilla long, 2h10 c'est pas ma durée préférée.
    On retrouve Joan Fontaine, magnifique, qui tombe amoureuse de ce jeune veuf et qui s'enferme dans la maison où vivant la mystérieuse Rebecca.
    J'apprécie beaucoup l'ambiance devenant de plus en plus angoissante où tous les personnages gagnent en ambigüité et à l'instar de Fontaine on est un peu perdu, on ne sait plus trop quoi penser ni des bonnes, ni de Rebecca, ni des invités.
    J'aime bien ce genre d'ambiance où les protagonistes sont dans un large manoir, ça me rappelle d'autres films dans des genres différents que j'aime beaucoup comme les autres ou bien les innocents.
    Néanmoins il est loin d'être mon Hitchcock préféré, il manque peut-être un petit quelque chose pour m'emporter définitivement dans cette ambiance paranoïaque.
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