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    Rebecca
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    Xolla
    Xolla

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    3.5/5

    Thriller romantique, Rebecca possède un suspens qui se tient. J'ai moi-même beaucoup spéculé quant au retournement de situation. Mais au-delà d'un suspens réussi, le film connait une dimension psychologique : l'héroïne est ici persécutée par l'ombre de la défunte Rebecca à travers la gouvernante de la demeure familiale. Ce n'est donc pas une Rebecca de chair et d'os qui malmène l'héroïne, mais son simple souvenir, qui imprègne encore le manoir et ceux qui la connaissait. Il était ainsi intéressant de voir comment un personnage pas vraiment existant réussissait à opprimer la protagoniste.

    Au-delà de résoudre la trame du film, le retournement de situation plutôt inattendu remet en question la vision qu'avait l'héroïne sur sa place dans la famille de Winter et dans le coeur de son mari; mais il remet également en cause la vision qu'avait le spectateur sur la protagoniste elle-même. Cela a ainsi rendu le retournement de situation final encore plus intéressant.

    Mais mise à part un suspens réussi et des décors somptueux grâce au manoir de Manderley, le film tend à avoir des longueurs et des personnages pas assez accrocheurs.

    En bref, Rebecca est un film qui plaira aux amateurs de suspens sous fond de romance.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2021
    Film qui se déroule en deux partie. La première est pour ma part décevante car elle est trop narrative avec un rythme trop lent à mon goût, puis un suspens qui peine à se mettre en place. En revanche la deuxième partie est quasi parfaite, une fois la mécanique lancée on hâte de découvrir le dénouement et le suspens est à son comble, grâce à des rebondissements dont seul Hitchcock à le secret. La fin est excellente et inattendue. Concernant la performance de Laurence Olivier je l'ai trouvé un peu décevante tout comme celle de Joan, enfin la musique à mal vieillie et bien stridente. Bref une bonne œuvre du maître, qui n'est pas sa meilleure mais reste néanmoins une réussite.
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2021
    Ayant repéré le talent du cinéaste anglais, David O. Selznick fait venir Alfred Hitchcock aux États-Unis pour tourner un film sur le naufrage du Titanic. Une fois le réalisateur anglais arrivé sur le continent américain, le producteur, sortant du tournage d’Autant en emporte le vent, choisit de modifier leurs projets en lui faisant tourner Rebecca, une adaptation d’un roman de Daphné du Maurier, écrivaine que le Maître du suspense venait d’adapter dans son dernier film anglais, La Taverne de la Jamaïque.
    On peut estimer que ce changement est peut-être une bonne chose car ce sujet, dont il avait essayé d’acquérir les droits par le passé mais n’avait pu les obtenir face à Selznick, semble plus adapté à l’univers d’Hitchcock. Le roman a beau être essentiellement un drame, le réalisateur réussit à insérer de multiples petits suspenses avant de finir par une intrigue criminelle. Il arrive, en plein maccarthysme, à évoquer des sujets plus inhabituels et tabous à l’époque spoiler: (le féminicide, l'inceste à travers la relation de Rebecca avec son cousin ou encore l'homosexualité, thématique récurrente dans l’œuvre du cinéaste, par l’amour que Mrs. Danvers porte envers Rebecca)[spoiler] et à pousser le spectateur à aller un peu contre la morale[spoiler] puisqu’il soutient finalement un meurtrier en souhaitant que l’homme disant la vérité sera désavoué. On peut d’ailleurs noter sur ce dernier point que les véritables baisers échangés par le couple de Winter se feront une fois que la femme de Maxim devient sa complice
    . En plus d’être osé, le récit, assez fidèle au roman d’origine comme le souhaitait Selznick à l’exception de la fin, est traité intelligemment en conservant le parti-pris de ne jamais donner de nom de l’héroïne (que l’on ne connaîtra que sous l’appellation de nouvelle Mrs. de Winter).
    La mise en scène, de son côté, est sublime et semble même être un pas supplémentaire dans la carrière du cinéaste en lui offrant un style plus flamboyant et hollywoodien. Elle offre une superbe photographie avec un magnifique travail sur les ombres. Grâce à cela, Hitchcock donne à son récit et à son Angleterre de studio un aspect proche du film fantastique, renforcé par une Mrs. Danvers effrayante qui aurait pu sortir d’un film Universal. Hitchcock prouve, malgré ses luttes constantes avec un producteur omniprésent, qu’il possède un contrôle total de sa caméra et offre de superbes plans spoiler: (on peut même se demander si le dernier n’a pas inspiré l'image finale de Citizen Kane dont le tournage débuta quelques mois après la sortie de Rebecca)
    .
    La musique de Franz Waxman est très belle même si elle ne fait pas partie des plus marquantes de la carrière du cinéaste et achève de rendre le tout totalement hollywoodien par son grandiose.
    Pour ce qui est de l’interprétation, même si certaines peuvent paraître un peu exagérée de nos jours (Nigel Bruce spoiler: , notamment quand il réalise avoir fait une gaffe en demandant si l’héroïne fait de la voile,
    et Joan Fontaine sont parfois à la limite du surjeu), l’ensemble est conforme au style de l’époque (on retrouve tout de même Laurence Olivier) mais permet surtout de mettre en avant une Judith Anderson glaçante dans son rôle de Mrs. Danvers.
    Ainsi, Rebecca reste de nos jours un véritable chef-d’œuvre où Alfred Hitchcock arrive à insérer sa personnalité dans le cadre corseté d’une production Selznick et prouve par la même occasion que sa traversée de l’Atlantique lui permet de franchir une étape supplémentaire en l’intégrant définitivement dans un cinéma hollywoodien où il a désormais totalement sa place.
    Lino Massaro
    Lino Massaro

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Rebecca fait partie des toutes meilleures réalisations du maître ! Des personnages fascinants, une ambiance oppressante...Ce film est totalement captivant ! L'intrigue est excellente et le noir et blanc apporte un côté mystérieux et impressionnant lorsque l'on pénètre dans l'immense château de Manderley ! Un chef d'œuvre du Sir Alfred, un de plus, pour notre plus grand plaisir !
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Sorti en 1940, Rebecca a pour particularité d’être le premier film étatsunien d’Alfred Hitchcock. Comme son précédent tournage (La taverne de la Jamaïque), le réalisateur adapte un roman de Daphné du Maurier, ici son roman le plus célèbre.

    Le film débute par un travelling qui part d’un portail, passe par un chemin envahi par la nature, pour aboutir aux ruines d’un manoir crépusculaire dont la lumière lunaire redonne étrangement vie à certaines pièces. Une narratrice indique le nom du domaine : Manderley, et éveille d’emblée l’attention du spectateur pour en découvrir l’histoire et l’origine de cet abandon. Cette courte introduction laisse ensuite place au récit d’une dame de compagnie particulièrement peu sûre d’elle-même, rencontrer Maxime de Winter, propriétaire de Manderley. S’ensuit un jeu de séduction, un mariage précipité suite à l’urgence du départ de la jeune femme, et l’arrivée au domaine… Tout rappelle à la nouvelle Mme de Winter l’ombre omniprésente et charismatique de Rebecca, la première femme de son mari, morte suite à une noyade. Tout contribue, et particulièrement la très austère gouvernante Mme Danvers, à faire sentir à la nouvelle châtelaine son incapacité à être à la hauteur. La communication au sein du couple se détériore en conséquence, mais pour des motifs différents, M. de Winter cachant un terrible secret qui sera dévoilé par un autre évènement tragique.

    Pour son premier film tourné outre-Atlantique, les moyens de Rebecca sont conséquents. Plus que dans aucun de ses précédents films, l’esthétique est mise en avant, à travers des décors somptueux (Monte-Carlo, manoir de Manderley) et les costumes (dont la copie de la robe de Rebecca). Peu de suspens dans Rebecca, mais Hitchcock parvient avec brio à y instaurer une atmosphère particulièrement anxiogène. L’actrice Joan Fontaine incarne parfaitement l’héroïne manquant totalement de confiance en elle, par ses épaules tombantes, son regard apeuré devant la gouvernante. Le parallèle est d’autant plus saisissant avec Mme Danvers, d’une froideur imposante et implacable. La fascination de cette dernière pour son ancienne maîtresse Rebecca, à travers ses paroles, sa manière de toucher ses effets personnels, touche clairement à l’homoérotisme, ce qui pour l’époque pouvait participer du caractère angoissant du film.

    Rebecca, même si le réalisateur en laissera une appréciation mitigée par la suite, est une belle réussite qui rencontrera d’ailleurs le succès dès sa sortie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    Un classique d'Alfred Hitchcock, dans lequel une demoiselle de compagnie se marie avec un riche noble anglais, mais doit faire face au passé de celui-ci et tout particulièrement, l'ombre de sa précédente épouse, mystérieusement décédée. La fameuse Rebecca. Après une première partie qui m'a semblé un peu laborieuse et répétitive, appuyant peut-être un peu trop le caractère et les complexes d'infériorité de l'héroïne, l'histoire se met en place et le scénario révèle des ressorts inattendus. Le suspense et le dénouement se montrent à la hauteur des enjeux, et permettent de finir la session sur une bonne impression !
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    L’absente.
    Pour sa première incartade aux States, Hitch commence par un vertigineux plan séquence et un très beau travelling. Ça donne le ton. L’histoire raconte la rencontre d’une jeune demoiselle sans le sou et d’un riche, veuf et séduisant héritier sur les collines de Monte-Carlo. Un conte de fées en somme. Ils se marient et elle emménage dans l’immense château du bellâtre en Cornouailles. Tout va bien. Sauf qu’elle a l’étrange impression que la défunte épouse n’est pas vraiment partie et le personnel de maison est là pour le lui rappeler. Tout repose sur l’ambiguïté des relations entre les personnages. On ne sait jamais vraiment quelle est leur nature profonde ni à quel point il s’agit de faux semblants. C’est le point de vue de la jeune femme que l’on suit. C’est par ses yeux donc que nous voyons l’absence pesante de la défunte épouse. Notre jeune héroïne paraît bien prude au regard de tous les sous-entendus qui entourent les autres personnages. Et c’est sans compter la grande vérité qui se révélera dans le dernier tiers du film. A la mise en scène, tout n’est que beauté, virtuosité et sobriété. Il y a une magnifique utilisation du décor et des costumes qui nous suggère que tout n’est qu’illusion. On appréciera le jeu et la présence naturelle de Joan Fontaine, parfaite dans le rôle. En bref, malgré une installation un peu longue, Rebecca est diablement efficace une fois démarré. Un vrai bon thriller psy.
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2020
    Ca commence comme une romance, toute jolie, toute gentille, puis doucement cela vire au mélodrame; mais ce genre de mélodrame qui vous fais prendre la place de l’héroïne en disant : moi, je ferai plutôt cela. Puis après 1h20 de film, il va vous falloir être patient, tout s'accélère, et vire au thriller. Et là, à partir de ce moment là seulement, on ressent bien la patte, le génie de Hitchcock. Mais pas avant!
    Le thriller est alors rondement mené, avec de magnifiques rebondissements et une belle fin!
    A voir par les amateurs thriller MAIS patient!
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Une jeune femme inexpérimentée se laisse séduire par un riche veuf, qui l'emmène vivre dans son château anglais. Sauf que le spectre de la première épouse semble planer en permanence... Pour son premier film américain, Alfred Hitchcock nous livre une œuvre intelligente et profonde, qui oscille assez brillamment entre plusieurs genres. "Rebecca" est en effet de premier abord un drame, fort bien joué et filmé avec soin. Puis, l'ambiance malaisante et pesante du château laisse presque place à un film d'horreur ! Une Joan Fontaine excellente en nouvelle maîtresse de maison qui n'ose pas assumer ses fonctions ; des décors à la fois massifs, vides et imposants, qui écrasent cette protagoniste ; une photographie soignée avec des éclairages contrastés à souhait ; et une mise en scène qui joue à merveille avec la tension, et le personnage ambigu de Judith Anderson. Tandis que le dernier acte s'oriente vers le thriller que l'on pourrait qualifier aujourd'hui de typiquement hitchcockien : un suspense très efficace, des rebondissements en série, et un George Sanders qui semble beaucoup s'amuser en jouant une belle ordure cynique. "Rebecca" est donc un film complet, qui n'a rien perdu de sa force malgré son âge. Même s'il on atteint pas les sommets du cinéma de Hitchcock, c'est tout de même une réussite.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Pour son premier long-métrage américain, Alfred Hitchcock réalise « Rebecca » en 1940, récompensé de l’Oscar du meilleur film l’année suivante. Il s’agit davantage d’un drame psychologique qu’une véritable comédie policière. L’histoire débute avec ce riche veuf (Laurence Olivier) qui épouse en secondes noces une charmante jeune fille (Joan Fontaine). Cette mise en place est très classique chez Hitchcock. Mais c’est une fois le couple installé dans le manoir du mari, que l’intrigue prend vraiment son envol. La mémoire de sa première femme y est omniprésente, voire rendue vivace par l’intrigante gouvernante de la demeure (Judith Anderson). Bref, un thriller étonnant avec un final incandescent !
    Hatchepsout
    Hatchepsout

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2020
    Le meilleur Hitchcock
    Un film d'une poésie noire
    L'actrice principale est nunuche à souhait lorsqu'on comprend qu'elle va devoir affronter le fantôme d'une beauté sulfureuse hautaine et malfaisante.. ce qu'elle n'est pas
    L'actrice interprétant la gouvernante est certainement la meilleure de tous
    Mamoac
    Mamoac

    24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2020
    Vu après lecture du roman . Une tension et un malaise grandissant, de magnifiques images, notamment spoiler: Mrs Danvers dans les flammes du manoir »
    Cappal
    Cappal

    6 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2020
    Le seul film du maître du suspense ayant reçu l'oscar du meilleur film... Mwouais... Décu quand-même. Certes, tout n'est pas mauvais dans ce film, la photo, les décors, et la performance de deux seconds rôles : celui de Judith Anderson en gouvernante maléfique et, surtout, celle, impeccable, de George Sanders en cousin Favell. Ce qui m'a le plus déplu, c'est le jeu de Joan Fontaine. En effet, plutôt que de vibrer pour elle, on est partagé entre l'envie de pouffer de rire et celle de lui foutre des baffes. Ses roulements d'yeux, son regard vide, ses larmoiements, sa propension à ramper ou à se confondre en excuses, non ! Après dix minutes, c'est trop ! Faisons un petit exercice : regardons Rebecca, puis regardons juste après Mulholland Drive de David Lynch. Réfléchissons et comparons le jeu de Joan Fontaine et celui de Naomi Watts dans le dernier film cité, c'est le jour et la nuit !!!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 350 abonnés 4 139 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2020
    “Rebecca” est l’adaptation du roman de Daphne du Maurier publié en 1938. Le film décrit l’emprise d’une morte sur celui que fut son mari, ainsi que sur sa nouvelle femme et leur gouvernante, un an après sa mort. La nouvelle épouse qui n’a pas de nom, qui est un peu naïve, très amoureuse et qui découvre la vie mondaine de Monte Carlo va finir par comprendre l’emprise que “Rebecca” avait sur son mari. Celle qu’on ne verra jamais est omniprésente dans l’intrigue et c’est cette torture psychologique qui va mettre la gentillesse de la jeune femme à rude épreuve. Oscar du Meilleur film en 1941, “Rebecca” est un drame qui nous envoûte. La subtilité de l’écriture et la juste mesure des dialogues rendent l’intrigue à la fois angoissante et pleine d’espoir. Le mélodrame n’a jamais été aussi fascinant. En effet, derrière toute la faiblesse du personnage principal, se dégage la force d’être une Madame de Winter unique et non de substitution. Un thriller qui cache une sublime oeuvre sur l’identité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Raphael S
    Raphael S

    12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Rebecca est sans conteste un film majeur du cinéma. Majeur non pas dans le sens excellent mais plutôt au sens de classique. Tout cinéphile se doit de l'avoir une fois vu parce qu'il est trop important pour qu'on l'omette. Nombreux sont les films qui y font référence. Pourtant Rebecca n'est pas un film parfait. Il est même loin, très loin d'être un chef d'oeuvre. Son intrigue ennuie passé un certain temps. La seconde moitié du film est décevante.
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