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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 juin 2009
de hitchcock on préférera les polars parfaitement ficelés et inquietants mais "Rebecca" reste vraiment un bon film. le coeur de l'intrigue met du temps à s'installer mais les acteurs jouent justes dans l'ensemble et les dialogues sont riches.
Franchement déçu. Une histoire d'amour peu intéressante durant les trois-quarts du film, puis on arrive sur la pointe des pieds à la partie enquête. Et là encore, rien de palpitant. Le tout en quasiment 2h tout de même. Le comble, c'est de devoir supporter le personnage de la fille, niaise comme pas deux, gaffeuse, brune mais blonde dans sa tête, une perdante quoi. On aurait presque envie de lui en coller une.
Rebecca est un très bon film réalisé par Hitchcock bien qu'il ne soit pas l'un de mes préféré. Celui ci est un peu différent des autres mais tout aussi bien. Le suspense est présent, et l'on a de l'empathie pour cette fragile nouvelle épouse de Mr.de Winter qui est menée par le bout du nez par la terrible gouvernante Mrs. Danvers (elle nous glace le sang!). Ce film est une oeuvre oppressante qui se révèle être ni plus ni moins un autre classique Hitchcockien.
Premier film d 'Hitchcock tourné à hollywood,ce film a ce quelquechose qui fait que c 'est un grand film de mise en scène.Hitchcock brasse déjà les grands thèmes qui feront son succès avec ce souci de toujours manipuler le spectateur sans jamais le tromper.Beau film.
J'avais quelques mauvais préjugés avant d'avoir vu le film : il a été fait en 1940 et je pensais qu'Hitchcock n'était pas encore au summum de son génie à ce moment là. Grave erreur, j'ai découvert un nouveau chef d'oeuvre du "maître": scénario, jeu des acteurs, musique, mise en scène, tout est réussi. Des moments de supense et de tension rarement égalés dans le monde du cinéma. A voir absolument !
Première réalisation Américaine pour Alfred Hitchcock et première acclamation aussi puisque le film fut couronné de l’Oscar du Meilleur Film. Il y a des films qui vous glacent le sang, vous captivent au point de vous transporter (comme si nous étions au cœur du film). Il y a des films remarquables que l’on voit peu et c’est le cas avec Rebecca (1947), véritable chef d’œuvre Hitchcockien où dans un sordide mais somptueux manoir ou il traîne une osmose des plus désagréable. L’ombre de la défunte Rebecca plane au sein de Manderley au moment même où Mr. de Winter refait sa vie. Une histoire palpitante et à la tension palpable, personnages mystérieux et flippant (notamment Mrs. Danvers et son regard terrifiant), acteurs parfaits et mise en scène prenante, Hitchcock séduit et confirme son statut de grand cinéaste.
Que d'enthousiasme pour un classique du cinéma qui ne se réduit pourtant qu'à bien peu de chose. Premier long-métrage tourné sur le sol américain par le maître du suspens, "Rebecca" n'est pas à proprement parler un "Hitchcock" mais un conte pour adulte à la sauce cinématographique. Car effectivement, bien peu de place sera consacrée aux interrogations durant les quelques deux heures de film qui nous sont proposées ici. Se concentrant sur une romance jeune et encore fragile, le récit de "Rebecca" se noue rapidement dans une spirale de répétitions fort désagréables qui vaporisent l'air d'une sombre odeur d'ennui. Outre le fait de voir une succession d'interactions peu variées, voire carrément vues et revues, le public en vient également à maudire le duo d'acteurs présents devant eux. Tous deux nominés aux Oscars de 1940 pour leur interprétation du couple des de Winter, Joan Fontaine et Laurence Olivier ne font malheureusement état que d'un couple fade et sans saveur dont l'intérêt à l'écran est aussi inexistant qu'une goutte d'eau en plein désert. Belle à croquer dans un premier temps puis incroyablement niaise et stupide dans une seconde partie, Fontaine exaspère tout autant que son opposante qui répond au nom de Judith Anderson. Incarnant la célèbre gouvernante Mrs. Danvers, l'actrice fige ses traits avec brio mais ne parvient à donner la profondeur adéquate à son personnage. De son côté, le mystiquement surestimé Sir Laurence Olivier continue son parcours de Lord british sur grand écran en nous dévoilant une prestation nuancée où une flagrante absence de charisme et de travail nuira à toute authenticité du film. Continuant dans la série des défauts sans fin, "Rebecca" peut également se vanter de disposer d'un des pires montages du grand cinéma. Entre grosses erreurs et bels oublis il ne manque pas d'ingrédients pour susciter l'étonnement dans l'esprit du spectateur. Par chance, il peut s'avérer que ce-dernier se soit déjà endormi préalablement grâce à une bande sonore sans âme et, qui plus est, omniprésente qui ne représente là que le manque total de conviction de "Rebecca". Au final, le patron des Oscars de 1940 se voit aujourd'hui vêtu d'un lourd manteau de médiocrités qui ne reflète plus la grandeur qu'il a pu connaître par le passé. Bien que l'on retrouve le touché de Hitchcock derrière la caméra, on ne parvient à dénicher qu’occasionnellement l'essence même du maître qui fera le succès de ses chefs-d’œuvre futurs.
Le scénario est assez habile pour être un film de maison hanté sans en avoir l'air, la présence de la défunte Rebecca hante ce château, on a l'impression qu'elle est dans tous les plans, Hitchcock s'amusant même à la suivre à travers l'œil de sa caméra le temps de deux scènes intenses. Le film est quand même trop long, les révélations sont trop espacées pour maintenir l'intention du spectateur. Hitchcock fait trop d'effort pour nous faire ressentir la présence de Rebbeca et le malaise des lieux alors qu'il a déjà réussi son pari en un quart d'heure, ce film étant le premier américain du maitre peut-être manquait-il d'assurance. Un bon film d'ambiance un peu trop soporifique.
C'est long... ça n'en fini pas. D'accord les décors, paysages et autres costumes sont splendide, mais où est l'histoire ? La narration est radicalement académique, l'intrigue ne prends pas, il manque une scène cruciale pour que le film décolle. Et puis dans le genre nunuche, le rôle de Joan Fontaine a la palme. Certes le traitement de la condition féminine chez Hitchcock est toujours réduit à sa plus simple expression, mais quand même, ça fini par irriter au bout d'un moment. Pour un film oscarisé qui n'arrive même pas au petit orteil de Psychose, la corde, ou Vertigo, on ne peut qu'être déçu.
Premier film américain d'Hitchcock, Rebecca est également celui ou les personnages ont le plus d'étoffe. Ce qui n'empêche pas la mise en scène de regorger de trouvailles, dont les fulgurances ajoutent à l'intensité cauchemardesque de ce somptueux mélodrame gothique.
Une jeune femme épouse un noble anglais. Ils arrivent dans son château où plane le souvenir de sa première femme, prénommée Rebecca... Pour son premier film américain, mais qui est dans un style toujours très britannique, Alfred Hitchcock réalisera en 1940 ce qui est certainement une de ses oeuvres les plus abouties. Cette adaptation du roman de Daphné du Maurier est en tout point remarquable car elle possède une mise en scène des plus raffinée, des décors somptueux que concoctera Howard Bristol, une photographie magnifique de George Barnes ( qui remportera un oscar bien méritée ), une partition musicale très mélancolique de Franz Waxman et une interprétation exemplaire de l'ensemble du casting. En tête d'affiche, nous retrouvons l'immense Joan Fontaine qui possède ici un de ses rôles les marquants à travers son personnage si fragile et aussi pleine d'innocence. L'actrice britannique délivre ici sans aucun doute, une des prestations les plus brillantes de sa carrière, et il faut avouer que le couple qu'elle forme avec Laurence Olivier, qui campe son mari avec une classe exemplaire et le charisme qu'on lui connaît, restera parmi les plus réussi du 7ème art. Au niveau du casting, il ne faudrait pas non plus oublier quelques seconds rôles d'exception, comme celle que possède Judith Anderson dans le rôle de l'étrange gouvernante Mme Danvers ou encore celui de George Sanders qui possède ici le rôle d'un cousin de Rebecca. Il s'agit donc, pour moi, d'une oeuvre pleine de maîtrise et d'exception dans la filmographie de ce cinéaste et qui mérite pleinement de figurer parmi les plus grand classiques du 7ème art. Un véritable chef-d'oeuvre en tout point de vue et qui remportera l'oscar du meilleur film en 1940.
Une sorte de conte de fée assez sombre et cruel. Les acteurs sont très bons, notamment celle qui joue le rôle de la gouvernante. Très bon suspense, entretenu par un expert en la matière. Je lui préfère La maison du docteur Edwardes, du même cinéaste, mais ce qui n'empêche pas ce film d'être d'excellente facture.
Probablement mon film préféré d'Hitchcock (du moins parmi ceux que j'ai vus...). La présence obsédante de Rebecca, relayée par l'inquiétante et cruelle Miss Danvers est oppressante à souhait...Excellente adaptation du roman de Daphné du Maurier. Un chef d'oeuvre !