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annatar003
65 abonnés
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2,0
Publiée le 22 octobre 2012
Que d'enthousiasme pour un classique du cinéma qui ne se réduit pourtant qu'à bien peu de chose. Premier long-métrage tourné sur le sol américain par le maître du suspens, "Rebecca" n'est pas à proprement parler un "Hitchcock" mais un conte pour adulte à la sauce cinématographique. Car effectivement, bien peu de place sera consacrée aux interrogations durant les quelques deux heures de film qui nous sont proposées ici. Se concentrant sur une romance jeune et encore fragile, le récit de "Rebecca" se noue rapidement dans une spirale de répétitions fort désagréables qui vaporisent l'air d'une sombre odeur d'ennui. Outre le fait de voir une succession d'interactions peu variées, voire carrément vues et revues, le public en vient également à maudire le duo d'acteurs présents devant eux. Tous deux nominés aux Oscars de 1940 pour leur interprétation du couple des de Winter, Joan Fontaine et Laurence Olivier ne font malheureusement état que d'un couple fade et sans saveur dont l'intérêt à l'écran est aussi inexistant qu'une goutte d'eau en plein désert. Belle à croquer dans un premier temps puis incroyablement niaise et stupide dans une seconde partie, Fontaine exaspère tout autant que son opposante qui répond au nom de Judith Anderson. Incarnant la célèbre gouvernante Mrs. Danvers, l'actrice fige ses traits avec brio mais ne parvient à donner la profondeur adéquate à son personnage. De son côté, le mystiquement surestimé Sir Laurence Olivier continue son parcours de Lord british sur grand écran en nous dévoilant une prestation nuancée où une flagrante absence de charisme et de travail nuira à toute authenticité du film. Continuant dans la série des défauts sans fin, "Rebecca" peut également se vanter de disposer d'un des pires montages du grand cinéma. Entre grosses erreurs et bels oublis il ne manque pas d'ingrédients pour susciter l'étonnement dans l'esprit du spectateur. Par chance, il peut s'avérer que ce-dernier se soit déjà endormi préalablement grâce à une bande sonore sans âme et, qui plus est, omniprésente qui ne représente là que le manque total de conviction de "Rebecca". Au final, le patron des Oscars de 1940 se voit aujourd'hui vêtu d'un lourd manteau de médiocrités qui ne reflète plus la grandeur qu'il a pu connaître par le passé. Bien que l'on retrouve le touché de Hitchcock derrière la caméra, on ne parvient à dénicher qu’occasionnellement l'essence même du maître qui fera le succès de ses chefs-d’œuvre futurs.
Je n ' ai jamais pris le temps de lire le roman original je ne peux donc pas comparer les deux oeuvres . Sir Alfred nous propose donc un grand film très bien construit et pleins d ' ambiguïtés sur un remariage "exemplaire" . Comme souvent chez le grand Hitch les seconds rôles sont formidables comme évidemment Lawrence Olivier et Joan Fontaine tous deux épatants. Un classique du suspens qui aujourd'hui encore fonctionné à merveille .
Rebecca est le premier film américain d'hitchcock il date de 1940 c'est l'un des meilleurs du cinéaste avec un suspense efficasse et un rebondissement final pas du tout attendu.Joan Fontaine(qui a 91 ans!) et Laurence Oliviersont supers.
Une nouvelle découverte et je dois dire que j'en suis content. Le jeu d'acteur (surtout celui de la domestique Mme Danvers) et les décors sont merveilleux. Comme d'habitude, j'arrive à retrouver avec joie l'ambiance "Hitchcockienne".
Des années ont passée depuis que je l'ai vu mais j'ai encore le souvenir d'un chef d'oeuvre. Histoire d'amour et de souffrance bouleversante, magistralement réalisée et interprêtée (mention à Laurence Olivier, dans l'un des seconds rôles qui m'ont laissé le meilleur souvenir) "Rebecca" est à la fois un drame puissant et un film au suspense implacable, dont la plus grande source d'angoisse est le réalisme de l'histoire et notre reconnaissance en l'héroine. Une autre force de "Rebecca" est le point auquel le film à peu vieillit malgré ses soixante-dix ans d'âge, étrangement, bien moins que les films d'Hitchcock des années 50 et 60. Superbe.
Très très grand film, un coup de maître de Sir Hitchcock pour son arrivée aux US ! Je l'ai vu il y a deux semaines deux fois de suite (obligé de revivre ça le lendemain !) et suis toujours un peu passionné. Un film qu'on aimerait pouvoir redécouvrir encore et encore !
A mi-chemin entre le drame romantique et le film noir, avec une intrigue psychologique très finement tissée et amenée, à la fois lyrique et tellement réaliste, ce film est un bijou de suspense et d'intelligence. Questionnant de vraies problématiques telles que le deuil ou l'emprise de l'être fantasmé sur l'être réel (très psychanalytique même si aucun jugement explicite ne s'en revendique ni même n'est fait, ce qui contribue à la finesse), ce film est superbement servi par la mise en scène du maître qui fait sentir l'étouffement dans un décor grandiose et démesuré à travers de magnifiques plans et des interprétations vraiment justes. Le naturel de Laurence Olivier et Joan Fontaine permet réellement de passer de moments de romance légère à des moments très graves mais la palme de la meilleure interprétation selon moi revient à Judith Anderson, alias Mme Danvers la servante, qui se met magistralement et en toute sobriété au service de la pesanteur désirée par le maître ! On n'échappe pas à quelques britisheries, qui font la marque du réalisateur qui peut aisément se le permettre au vu de la profondeur et de l'envoûtement que suscite le film.
Un film dont je vous recommande donc la vision et ce dans des conditions optimales de disponibilité s'il vous plaît car ce n'est pas tous les jours que l'on a affaire à un film pareil !
Adapté du roman de Daphné du Maurier, ce premier film américain d'Alfred Hitchcock constitue un bel exemple d'oeuvre romantique. Et je parle ici du vrai romantisme, avec son lot de mystère, de sublime et de morbide (et non pas du seul sentimentalisme auquel on le rattache le plus souvent) ; sublime grâce au cadre majestueux du château de Manderley, un atout majeur de ce film, et morbide comme l'est cette sombre histoire avec ses personnages tourmentés et hantés par le passé. Rebecca obtiendra l'Oscar du meilleur film et de la meilleure photographie. Alfred Hitchcock portera une nouvelle fois au grand écran une oeuvre de Daphné du Maurier avec l'adaptation en 1963 de la nouvelle Les Oiseaux.
Définitivement rétif aux révérences obligées devant un "grand classique"
Rebecca est ennuyeux, compassé, vieilli. Je reconnais ne pas connaitre la fin et j'espère que le suspense était vraiment fort pour justifier près de 2 heures d'attente à somnoler devant ma télévision...
Pas du niveau des chefs d'oeuvre d'Hitchcock, qui arriveront après, « Rebecca » demeure tout de même un thriller qui se laisse plutôt bien suivre. On regrette une bien trop longue première partie servant à mettre en place l'histoire d'amour et le décor qui vont servir de supports. La seconde partie est plus intéressante car mettant bien en place la tension, le suspense et les révélations inattendues. Impeccables Laurence Olivier et Judith Anderson en gouvernante froide et inquiétante, par contre la belle Joan Fontaine joue bien mais son personnage est parfois un peu trop nunuche, donc agaçant. Un Hitchcock pas mal qui aurait certainement gagné à être plus court et un peu plus malsain, l'idée globale étant très bonne.
S'il n'y avait qu'un seul film à retenir dans l'oeuvre d'Hitchcock, ce serait celui ci. Effrayant, saisissant! Il démontre parfaitement ce que le maître est capable, grâce à sa mise en scène, de susciter chez son spectateur. Les acteurs nous livrent en plus une interprétation magistrale. Un chef d'oeuvre
Rebecca est un très bon film réalisé par Hitchcock bien qu'il ne soit pas l'un de mes préféré. Celui ci est un peu différent des autres mais tout aussi bien. Le suspense est présent, et l'on a de l'empathie pour cette fragile nouvelle épouse de Mr.de Winter qui est menée par le bout du nez par la terrible gouvernante Mrs. Danvers (elle nous glace le sang!). Ce film est une oeuvre oppressante qui se révèle être ni plus ni moins un autre classique Hitchcockien.
Premier film américain d'Hitchcock. Le célèbre réalisateur réussit le tour de force de faire un film sur un personnage qui n'existe plus, Rebecca, et de faire de ce nom le titre du film. Nous ne saurons jamais le prénom de la nouvelle Mrs de Winter, qui succède à la défunte Rebecca de Winter. Hitchcock promène le spectateur avec des rebondissements inattendus, déjouant ses attentes. La demeure Manderley est un personnage à part entière, inquiétante et sombre. Même si le film perd de sa vitalité et de son ambiance fantastique par moments, il reste plutôt réussi.
Un film chiant, soporifique à souhait, et tellement mièvre ! J'ai eu du mal à croire que c'était le grand Hitchcock lui-même qui avait réalisé ce navet. Tout est too much dans ce film (risible parfois, je n'ai pu m'empêcher de pouffer de rire) : l'histoire d'amour improbable genre conte de fées (la pauvre Cendrillon qui épouse le prince charmant), et puis la musique est lourde, les twists franchement pas très crédibles, Le pire pour moi : le personnage de la majordome, Mme Denvers, très très méchante face à une jeune fille bien gourdasse. Tout tombe à plat, la fausse scène du bal, bref on a qu'une hâte : que cette niaiserie se termine !
Le seul film du maître du suspense ayant reçu l'oscar du meilleur film... Mwouais... Décu quand-même. Certes, tout n'est pas mauvais dans ce film, la photo, les décors, et la performance de deux seconds rôles : celui de Judith Anderson en gouvernante maléfique et, surtout, celle, impeccable, de George Sanders en cousin Favell. Ce qui m'a le plus déplu, c'est le jeu de Joan Fontaine. En effet, plutôt que de vibrer pour elle, on est partagé entre l'envie de pouffer de rire et celle de lui foutre des baffes. Ses roulements d'yeux, son regard vide, ses larmoiements, sa propension à ramper ou à se confondre en excuses, non ! Après dix minutes, c'est trop ! Faisons un petit exercice : regardons Rebecca, puis regardons juste après Mulholland Drive de David Lynch. Réfléchissons et comparons le jeu de Joan Fontaine et celui de Naomi Watts dans le dernier film cité, c'est le jour et la nuit !!!