Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
SB88
25 abonnés
1 179 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 mars 2023
J'aime beaucoup l'ambiance et le thème du film. Les 40 premières minutes sont excellentes côté suspens. Ensuite qqs rebondissements, peut-être trop. 3,6/5
Seul film d'Hitchcock à recevoir la récompense suprême des Oscars, Rebecca fait pourtant figure d'anomalie dans sa filmographie. Initialement, il repose sur une intrigue sans suspense, lorgnant plus sur le sentimentalisme que sur le thriller. Malgré tout, on retrouve la patte inimitable du réalisateur qui parvient à distiller quelques scènes d'anxiété grâce à sa mise en scène très subtile et son soin accordé à la psychologie des personnages.
Le scénario est assez habile pour être un film de maison hanté sans en avoir l'air, la présence de la défunte Rebecca hante ce château, on a l'impression qu'elle est dans tous les plans, Hitchcock s'amusant même à la suivre à travers l'œil de sa caméra le temps de deux scènes intenses. Le film est quand même trop long, les révélations sont trop espacées pour maintenir l'intention du spectateur. Hitchcock fait trop d'effort pour nous faire ressentir la présence de Rebbeca et le malaise des lieux alors qu'il a déjà réussi son pari en un quart d'heure, ce film étant le premier américain du maitre peut-être manquait-il d'assurance. Un bon film d'ambiance un peu trop soporifique.
un beau mélo gothique à l'ambiance inoubliable. grand classique interprétation légèrement datée de Laurence Olivier mais très habitée lorsque que l'on accepte de se laisser emporter par la tourmente..... on en est tout chose
ah!! la gouvernante
c'est bien simple, si vous ne le regardez pas, je vous raconte le twist :-)
Adaptation de Daphne du Maurier, ce premier film américain d'Alfred Hitchcock nous embarque dans le passé trouble d'un veuf issu de la haute société, qui va épouser pour des raisons bien mystérieuses une femme de rang inférieur. Mais le fantôme de son ex-épouse, personnage principal de l'intrigue, ne sera jamais très loin... Créant une atmosphère sombre et oppressante, le maître du suspense livre ici une œuvre qui prend des cheminements surprenants, et dont la mise en scène est parfaitement maîtrisée. Brillant.
J'ai trouvé ce film somme toute assez moyen. Je m'attendais à du Hitchcock et je n'en ai point eu en fin de compte. Il n'y a pas de tension dans le film. Il y a une certaine ambiance bien sur mais ça n'a pas suffit à mon goût. Le film a vieilli. La mise en scène faisait probablement appel à l'époque à des techniques de pointe mais aujourd'hui même si cela donne un certain charme au film, cela donne un côté vieillissant au film. A noter que c'est le 1e film américain de Hitchcock et qu'on voit G. Sanders plutôt jeune dans ce film.
« Rebecca » est un film intelligent, très bien réalisé mais quand même un peu longuet. L’ambiance est pas mal mais étonnamment, je n’ai pas vraiment reconnu la patte ou du moins le suspense cher à Hitchcock. L’ensemble est trop plat, peu percutant et certaines séquences sont un peu fastidieuses à cause des trop longs dialogues entre les différents protagonistes. Les cohérences ne sont pas franchement au rendez-vous et l’histoire est assez confuse et ne tient pas debout (l'enquête de fin est rocambolesque, je n'y crois pas). Bref, il manque quelque chose pour en faire un vrai incontournable du cinéma. Reste une bonne interprétation des acteurs et un scénario correct mais on est quand même loin, très loin d’un « Vertigo » ou d’un « Psychose »
Pour moi l'hiver c'est la saison, ou je regarde le plus de vieux films américains.
Donc, c'est partie pour un bon vieux Hitchcock.
Adapter d'un roman de Du maurier.
Un lord anglais rencontre une secrétaire à Monte carlo, il décide de l'épouser et de l'emmener dans son château.
Hélas un drame ayant eu lieu il y a peu de temps dans le domaine, hante encore et toujours les murs du chateau.
Hitchcock et sa mise en scène angoissante avec un traitement qui ressemble à "La belle et la bète". Et comment ne pas penser à Citizen Kane, réaliser plus tard par Welles.
Il réussit à faire du château un personnage à part entière du film.
C'est vraiment bien filmé comme toujours.
Il rend l'histoire intrigante.
Après, je n'ai pas trouvé le film exceptionnel comparer à d'autres de ses films.
Et puis les acteurs en fond un peu des tonnes, surtout Joan Fontaine.
Je suis certain que leurs jeux a été dirigé par le maître, mais c'est trop.
Excellent film d'Alfred Hitchcock, pas assez reconnu à mon goût. L'histoire est impeccablement écrite, les personnages sont très bons. Joan Fontaine est excellente dans ce film en femme fragile et candide mais étrangement, j'ai été assez insensible au jeu de Laurence Olivier que j'ai trouvé trop impassible et inexpressif. L'atmosphère est remarquablement travaillé. Le film est très angoissant et oppressant. Le poids de l'absence du personnage de Rebecca est palpable. Mrs Danvers est digne des plus grands antagonistes féminins du cinéma spoiler: (avec également le personnage de Rebecca, qui arrive à être la principale menace à titre posthume ; c'est parfaitement écrit).
La révélation à la moitié du film est terrassante, la révélation finale est tout aussi prenante. La tension atteint son comble durant les dernières minutes. Le final est excellent. Excellente histoire conté par Hitchcock. Le film aurait mérité une meilleure postérité dans la filmographie du réalisateur (car il est digne de Sueurs Froides ou la Mort aux Trousses).
Rares sont les films à s'attaquer à des mythes de la psychothérapie. Plus rares encore sont ceux qui réussissent à les rendre fidèlement à l'écran. Mais c'est pourtant bien cela que parvient à réaliser Hitchcock dans ce film historique où les thèses freudiennes se démontrent à l'écran avec une fluidité et une clarté jamais atteinte. Attention, chef d'oeuvre !
Hanté par la mort de son épouse, un richissime anglais s’éprend d’une belle et innocente jeune femme. Cette adaptation est essentiellement dominée par l’omniprésente ombre spectrale de la défunte «Rebecca» et interprétée avec justesse par Laurence Oliver et Joan Fontaine. Avec son climax troublant et tendu, accentué par la présence d’une gouvernante pour le moins inquiétante, cette romance est brillamment mise en scène et reste d’une manière totalement incompréhensible, l’unique réalisation d'Alfred Hitchcock à avoir décroché l’Oscar du meilleur film. Du grand cinéma qui aurait toutefois gagner en valeur en étant un poil plus court.
Pour son premier long-métrage américain, Alfred Hitchcock réalise « Rebecca » en 1940, récompensé de l’Oscar du meilleur film l’année suivante. Il s’agit davantage d’un drame psychologique qu’une véritable comédie policière. L’histoire débute avec ce riche veuf (Laurence Olivier) qui épouse en secondes noces une charmante jeune fille (Joan Fontaine). Cette mise en place est très classique chez Hitchcock. Mais c’est une fois le couple installé dans le manoir du mari, que l’intrigue prend vraiment son envol. La mémoire de sa première femme y est omniprésente, voire rendue vivace par l’intrigante gouvernante de la demeure (Judith Anderson). Bref, un thriller étonnant avec un final incandescent !
Premier film américain du grand Alfred Hitchcock, « Rebecca » est également l’une de ses plus grandes œuvres, un long-métrage charnière qui annonce l’arrivée des chefs d’œuvre que nous connaissons aujourd’hui. Ce film est une véritable master class de mise en scène, Hitchcock impressionnant d’avantage à chaque nouveaux plans, cadrages, transitions ou mouvement de caméra. Tout est savamment dosé et calculé pour faire de « Rebecca » une expérience de cinéma magistral, Hitchcock se servant à merveille de son décor pour retranscrire au spectateur le sentiment d’oppression que ressent la principale protagoniste. Cette dernière est campée par une splendide Joan Fontaine qui rayonne littéralement à l’écran et forme un superbe duo avec Laurence Oliver. Le scénario n’est peut-être pas aussi renversant que celui de Psychose mais il a le mérite d’être efficace et de bien tenir la route. Cela suffit à mon sens pour faire de « Rebecca » un classique du cinéma et un indispensable de la prestigieuse filmographie d’Hitchcock.
Fantastique film à l'ambiance sublime. L'histoire est somptueuse riche, emplie de rebondissements. Manderley reste à jamais le plus effrayant château hantée de l'histoire du cinéma. Hitchock et ses acteurs talentueux rondement dirigés nous offrent là une pièce de choix dans les thrillers de ce temps héroïque.
Premier film de sa période américaine et première réussite pour Alfred Hitchcock.Déjà, son univers fait de personnages excentriques et de morts trop présents est là.Un lord anglais(Laurence Olivier), Maximillian de Winter souhaite épouser une jeune femme(Joan Fontaine) pour, semble t-il, oublier son passé douloureux et la mort de son ancienne épouse, Rebecca, une femme en tout point remarquable et aimée de tous.Tout le film d'Hitchcock repose sur la confrontation entre la nouvelle Mrs. de Winter et l'ancienne, Rebecca.Cette dernière est d'ailleurs particulièrement présente à travers tout les personnages du film et plus particulièrement la terrifiante Mrs.Danvers (Judith Anderson), l'intendante de la grande demeure des de Winter.A l'inverse, la jeune femme dont le nom ne sera jamais cité est frêle et maladroite.Elle ressemble plus à une adolescente qu'à une maîtresse de maison et cette faiblesse sera exploitée par Mrs.Danvers qui, à travers elle, va tenter de faire revivre son ancienne maîtresse.Un château aux allures de maison hantée, une intendante qui n'a rien à envier à Dracula et un fantôme, omniprésent, impose à "Rebecca" un certain souffle fantastique.Le film reste de facture assez classique et Hitchcock ne s'autorise pas encore les libertés qu'il prendra dans des films comme "Psychose" mais cette histoire de perte de l'identité au profit d'une morte est particulièrement bien racontée par un maître en la matière qui sait installer des ambiances glauques là où tout est clair et qui sait faire naître la terreur dans l'oeil du spectateur à travers les histoires les plus innocentes.