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Jérémy J
30 abonnés
653 critiques
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4,0
Publiée le 18 mars 2018
Un scénario très intéressant et passionnant. Une histoire très proche de la réalité au niveau du deuil. Des acteurs très convainquant. Un peu trop long à mon gout. Une première partie de film qui n'est pas des plus passionnant, tout le contraire de la dernière demi heure.
“Rebecca” est l’adaptation du roman de Daphne du Maurier publié en 1938. Le film décrit l’emprise d’une morte sur celui que fut son mari, ainsi que sur sa nouvelle femme et leur gouvernante, un an après sa mort. La nouvelle épouse qui n’a pas de nom, qui est un peu naïve, très amoureuse et qui découvre la vie mondaine de Monte Carlo va finir par comprendre l’emprise que “Rebecca” avait sur son mari. Celle qu’on ne verra jamais est omniprésente dans l’intrigue et c’est cette torture psychologique qui va mettre la gentillesse de la jeune femme à rude épreuve. Oscar du Meilleur film en 1941, “Rebecca” est un drame qui nous envoûte. La subtilité de l’écriture et la juste mesure des dialogues rendent l’intrigue à la fois angoissante et pleine d’espoir. Le mélodrame n’a jamais été aussi fascinant. En effet, derrière toute la faiblesse du personnage principal, se dégage la force d’être une Madame de Winter unique et non de substitution. Un thriller qui cache une sublime oeuvre sur l’identité. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
1ère incursion de Hitchcock dans le système hollywoodien qui s'octroie quand même un cast quasi-exclusivement britannique et qui situe son film en Angleterre. Il signe à cette occasion un film noir vénéneux, sombre, à la frontière du gothique et qui déroule une intrigue tortueuse qui ausculte les mœurs de la haute société british tout en signant une étude de caractères passionnante. Les acteurs sont au top au sein de cette production luxueuse qui empile les scènes d'atmosphère dans un 1er temps avant de petit à petit gratter le vernis et de ménager quelques rebondissements magiques et bien trouvés qui nous obligent à revoir nos préjugés sur les personnages, auscultés au départ sous le prisme de la société et des rumeurs. La 2ème heure du film est en ce sens assez jouissive, hyper rythmée et les révélations s'enchaînent pour le plus grand bonheur du spectateur, complètement baladé par un Hitchcock très en verve. Quand au nom de Rebecca, il hantera vos nuits aussi sûrement que celles de l'héroïne. D'autres critiques sur
Premier film américain d’Hitchcock, un conte de fée cruel et ambigu somptueusement mis en scène, où brille la terrifiante gouvernante Judith Anderson. La force du film est d’installer l’angoisse et de bâtir le suspense sur un vide, une absence. Oscar du Meilleur film en 1941, le seul étrangement obtenu par Hitchcock.
A l'origine le sujet de Daphné du Maurier ne semble pas se démarquer des principes élémentaires d'une certaine littérature féminine. C'est tout le mérite d'Hitchcock, dans un style déjà bien identifiable, que d'avoir associé au romantisme initial du sujet une noirceur et une esthétique pleines de mystère. "Rebecca" est même un des films les plus représentatifs de l'oeuvre d'Hitchcock, en ce sens où la défunte Rebecca permet au cinéaste de développer successivement un drame psychologique puis une pure intrigue policière. Tel que dans un conte de fée (quoique le ton du film soit déjà désenchanté), la jolie Jane rencontre et épouse à Monte-Carlo le riche et séduisant veuf de Rebecca, lequel vit, comme la domesticité, dans le culte de la disparue. Jusqu'à un certain et inattendu rebondissement, coup de théâtre assez décevant parce qu'il initie une intrigue superficielle, Jane doit tenter d'exister en dépit de ce fantôme obsédant qui semble hanter la demeure de Manderley, au risque de sombrer. Hitchcock joue avec les ombres et les physionomies inquiétantes de quelques uns. Mais, à l'image de l'interprétation de Joan Fontaine, la mise en scène (de son premier film hollywoodien) n'est pas sans emphase, et c'est là sa faiblesse. On ne retrouvera guère la légèreté et l'humour du cinéaste que dans ses allusions aux moeurs de la sévère gouvernante!
L’absente. Pour sa première incartade aux States, Hitch commence par un vertigineux plan séquence et un très beau travelling. Ça donne le ton. L’histoire raconte la rencontre d’une jeune demoiselle sans le sou et d’un riche, veuf et séduisant héritier sur les collines de Monte-Carlo. Un conte de fées en somme. Ils se marient et elle emménage dans l’immense château du bellâtre en Cornouailles. Tout va bien. Sauf qu’elle a l’étrange impression que la défunte épouse n’est pas vraiment partie et le personnel de maison est là pour le lui rappeler. Tout repose sur l’ambiguïté des relations entre les personnages. On ne sait jamais vraiment quelle est leur nature profonde ni à quel point il s’agit de faux semblants. C’est le point de vue de la jeune femme que l’on suit. C’est par ses yeux donc que nous voyons l’absence pesante de la défunte épouse. Notre jeune héroïne paraît bien prude au regard de tous les sous-entendus qui entourent les autres personnages. Et c’est sans compter la grande vérité qui se révélera dans le dernier tiers du film. A la mise en scène, tout n’est que beauté, virtuosité et sobriété. Il y a une magnifique utilisation du décor et des costumes qui nous suggère que tout n’est qu’illusion. On appréciera le jeu et la présence naturelle de Joan Fontaine, parfaite dans le rôle. En bref, malgré une installation un peu longue, Rebecca est diablement efficace une fois démarré. Un vrai bon thriller psy.
Peu adepte de cinéma d'avant les années 60, ma passion pour Hitchcock m'a poussé à visionner ce film. Et bien m'en a pris. Acteurs parfaits (mention spéciale à Laurence Oliver, géant du cinéma), scénario plein de rebondissements et mise en scène à la Hitch, c'est à dire parfaite. Le métrage date de 1940 (!) mais n'a pas pris une ride, il n'est en rien gnangnan comme beaucoup de son époque, mais est au contraire un formidable thriller psychologique, Oscar du meilleur film grandement mérité, passant par la même devant Le Dictateur de Chaplin.
Premier film américain d'Hitchcock, Rebecca est également celui ou les personnages ont le plus d'étoffe. Ce qui n'empêche pas la mise en scène de regorger de trouvailles, dont les fulgurances ajoutent à l'intensité cauchemardesque de ce somptueux mélodrame gothique.
Premier film américain d'Hitchcock, "Rebecca" est également le seul film de son réalisateur à avoir gagné un Oscar. Et pourtant, même si on y retrouve certains thèmes qui reviendront plus tard dans la filmographie de son auteur, ce film n'est pas vraiment "hitchcockien". Ce qui ne l'empêche pas pour autant d'être excellent : en effet, sur une histoire qui ressemble à un conte de fées un peu morbide dans lequel les morts ont encore du poids sur les vivants, "Rebecca" bénéficie de la maîtrise de son réalisateur alliée à la superbe photographie en noir et blanc de George Barnes qui remporta un Oscar amplement mérité. Face à un Laurence Olivier impérial, Joan Fontaine est excellente en jeune femme fragile et naïve qui se retrouve vite confrontée au passé et à l'hostilité d'une gouvernante un peu trop obsessionnelle pour être honnête. Dans le rôle de cette gouvernante, Judith Anderson est inquiétante à souhait et l'espèce de figure maternelle qu'elle incarne n'est pas sans faire penser à la mère de Norman Bates dans "Psychose". Complétant le casting en charmeur malhonnête, George Sanders est également très bon et il ne faut pas oublier le décor du château de Manderley qui contribue énormément à l'ambiance pesante qui plane durant tout le film.
Passablement déçu par ce Hitchcock, le seul oscarisé de surcroit. La toute première scène laissait pourtant présager d'une atmosphère incroyable avec la découverte du château de Manderley, immense et inquiétant, et puis sans transition on rencontre nos deux personnages principaux, l'un mystérieux et l'autre ingénue et agaçante durant les 3/4 du film. En deux minutes, coup de foudre, démission, mariage et arrivée au château ! Et là c'est l'ennui pendant plus d'une heure, aucun rebondissement si ce n'est les mesquineries de la bonne, très bien interprétée au demeurant. Point d'ambiance et un infime suspens jusqu'à ce qu'enfin, dans la dernière partie, les masques tombent et les motivations de chacun éclatent au grand jour. Cette dernière partie est par contre excellente, la tension monte en même temps que l'enquête avance et on ressent enfin quelque chose pour nos protagonistes. En outre la morale est intéressante et mise à mal mais quelle patience pour en arriver là ! Reste une imagerie parfaite et un scénario finalement prenant mais l'ensemble manque cruellement de souffle, d'ambiance et s'avère beaucoup trop long. Une oeuvre pour ma part mineure du grand Hitchcock et largement sur-évaluée.
J'ai continué ma découverte des films d'Hitchcock en visionnant le film "Rebecca", qui a remporté 2 oscars. C'est une romance brillamment interprétée, un drame hautement mystérieux.. On sait que quelqu'un cache quelque chose, mais on ne sait quoi.. Le personnage de Mrs Danvers est vraiment inquiétant et terrifiant. J'ai adoré l'atmosphère sombre du film, film que j'ai suivi avec attention sans difficulté même si ce n'est pas mon préféré d'Hitchcock. De plus, il y a pas mal de rebondissements au final. A voir absolument !
C'est un Hitchcock, que dire de plus ? Et il avait déjà 20 films à son actif quand il réalisa cette petite merveille aux US. Mais c'est aussi la réussite de David Selznick, producteur toujours très impliqué dans ses films ! On dit même que c'est lui qui fit le montage de la fin de cette aventure. Le tandem producteur-réalisateur n'a pas toujours dû être de tout repos entre deux hommes aussi impliqués ! Ce film angoissant, plein de qualités, reposait sur l'adaptation de 4 scénaristes d'un livre best-seller de Daphné du Maurier : il fallut même réimprimer son roman et O.Selznick put en racheter les droits... L'oeil avisé reconnaîtra une introduction à l'aventure que le grand Alfred reprendra dans "Psychose" : un arrière-plan d'une vieille bâtisse à l'aspect angoissant tourné par temps sombre, orageux... Lugubre et oppressant : ambiance. Pour moi, seul le casting n'est pas réussi : si Judith Anderson a le physique de son emploi consistant à être antipathique, fantomatique et faire peur, Joan Fontaine est loin d'être à la hauteur de son rôle, et d'ailleurs Hitchcock ne l'aurait pas retenue. Mais le producteur à l'époque n'avait d'yeux qu pour elle ! Une carrière tient à peu de choses ! Très beau film ! Surtout si ancien, et créé dans une époque très troublée... willycopresto
Un brillant Hithcock ! Rebecca est son premier grand film et quel film ! Une maîtrise du suspens dont lui seul à le secret. Avec une mise en scène "hors champs" du personnage de Rebecca, on est conquis dès le départ jusqu'à sa fin. Maîtrise de A à Z
Hitchcock nous laisse longtemps dans l'incertitude sur la direction que va prendre l'intrigue et y rajoute une double détente. Efficace malgré que le film a un peu vieilli. L'occasion de redécouvrir Joan Fontaine qui donne beaucoup d'épaisseur à un son personnage.
Rebecca est tout simplement de très loin l'un des meilleurs films d'Alfred Hitchcock. Le film passionne de bout en bout et n'est pas avare de surprises inattendues. Présenté comme un conte proche de Barbe-Bleue et Cendrillon, Rebecca est une oeuvre incroyable d'une grande beauté visuelle servie par d'excellents acteurs comme le charismatique Laurence Olivier dans le mystérieux Maxim de Winter et la magnifique Joan Fontaine dans le rôle de Rebecca. Rebecca est ce que l'on appelle un chef-d'oeuvre.