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chrischambers86
13 726 abonnés
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2,5
Publiée le 15 janvier 2015
Infèrieur à "La rafle" de Rose Bosch où l'on voyait de l'intèrieur la tragèdie de la rafle du Vél' d'Hiv', "Les guichets du Louvre" vaut avant tout pour sa brillante reconstitution d'èpoque et pour l'interprètation parfaite de Christine Pascal en jeune et frêle juive, avant Tavernier! il y a quelque chose de scolaire et d'acadèmique dans ce drame français qu'on ne saurait trop recommander pour sa leçon d'histoire! Avec nèamoins, d'une jolie scène comme ce beau et long baiser entre Paul et Jeanne! A cette tension, rèpondent quelques dèambulations dans la capitale, rehaussèes parfois par le choix des seconds rôles, tels que Michel Auclair, ou par la musique, celle de Mort Shuman! Le temps prend la parole (les couleurs des glaïeuls paraissent distillèes. L'èclat pur de ces touches ècrase presque la substance vivante de la fleur), et nous devenons des passants, essayant de retenir vainement une ombre (Jeanne) qui nous ressemblent! Dommage que le jeu constipè de Christian Rist gâche un peu le plaisir! Mais Christine Pascal ètait si belle et talentueuse...
Premier film à traité de la rafle du vel d’hiv, « les guichets du Louvre » s’oppose en tout points à « La rafle ». Il prend pour personnages principaux un jeune couple auquel il est facile de s’identifier, un étudiant républicain entêté, idéaliste et courageux et une jeune juive, ouvrière résignée à son sort (la regrettée Christine Pascal). La mise en scène insiste sur l’aspect angoissant de la situation, la répétition du passage des bus vert et le quadrillage des rues par les forces de l’ordre, finis par créer un climat de traque anxiogène plutôt réussis, proche de l’univers de Kafka. L’histoire sentimentale prend tout de même le dessus au final. Le film vaut aussi pour le portrait assez manichéen qu’il fait du comportement des français à l’époque, partagé entre les justes, les antisémites et les profiteurs qui pillent les appartements fraîchement désertés, en cela il rejoint le film de Rose Bosch, sans doute est il difficile de nuancer son récit quant on évoque une époque où les sentiments et les opinions étaient aussi tranchés. Reste un film sobre et sensible, réalisé avec tact et talent. A (re)découvrir.
Ce film au final m’a autant agacé que j’avais envie de le voir. Elle, elle est gnangnan à mourir ( oui, non, non, oui, je pars , je reviens, vas t’en, reviens...oh c’est bon ça vas 30 minutes, pas 1h30 !! ) Lui ...bah au final et alors que pourtant tu le trouve attachant, mais son jeu et ou le scénario est tellement mauvais, que t’a juste envie de les secouer touts les 2. T’attends tout durant que le film ...démarre vraiment, et quand ça se termine, je n’ai dis qu’une seule chose ..mais quel bête film.
Cette adaptation d'un récit de Boussinot d'évènements historiques hélas bien réels est un peu compassée, Mitrani ne parvenant pas à insuffler à sa mise à scène le souffle nécessaire qui aurait permis de tenir le spectateur en haleine. La reconstitution est elle-aussi trop scolaire et seule la prestation de l'émouvante Christine Pascal retient l'attention, tout comme les figures furtives de Judith Magre et de Michel Auclair.
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18 103 critiques
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2,5
Publiée le 5 juin 2021
Un jeune étudiant Paul décide de sauver des juifs. Après avoir essuyé quelques refus il rencontre enfin une jeune fille Jeanne qui accepte à contrecœur de le suivre. Tout se passe en l'espace d'un après-midi les Français sont parfois haineux le plus souvent indifférents. Seul un proxénète une apparition de Michel Auclair en professeur intervient en faveur de Paul et de sa protégée. Absolument tous les Juifs sont résignés à leur sort ce qui peut paraître simpliste pour certains. Il s'agit de l'un des premier films de fiction à aborder ce sujet tabou une des pages les plus sombres de l'histoire de France mais pour ce qui est de cinéma il vaut mieux se contenter du Monsieur Klein de Joseph Losey...
C’est une longue pérégrination dans Paris avant d’essayer de sauver les gens malgré eux. Puis c’est un long chemin avant de se rendre compte que c’est l’amour qui a motivé cette rencontre « Ce n’est pas moi qui vous intéresse, vous pensiez juste à faire une bonne action » sur la femme. Mais l’homme? Que pense-t-il? On reste finalement sur ce questionnement et c’est plutôt lent, voire mou.
Ce film sur la rafle du Veld'hiv est affreusement manièrè au point d'en devenir dérangeant. Il se présente en une succession de scènes qui dessinent des portraits caricaturaux des braves français, des lâches français, des juifs passifs, des juifs en rebellion, des flics collabos, des braves flics.... un melting pot des protagonistes de l'époque. Le jeu compassé de la plupart des interprètes, souligné à gros traits par la musique de Mort Schumann, donne à cette vision d'une des pires pages de notre histoire, un mauvais goût gênant. Tourné en 1974, le film a pour seul mérite de rappeler la part tenue par l'Etat français dans l'extermination des juifs de France.
Vu hier soir sur Arte ce film. J'ai été effaré par le jeu lamentable des deux acteurs principaux Comment peut-on être aussi inexpressif devant une caméra ? Un seul point positif : les rues du quartier juif bien reconstitués.
Ce film c'est une autre façon de voir la raffle, une tragédie qui s'est déroulée à Paris pendant la seconde guerre mondiale. Je trouve que les acteurs sont excellents. Le rythme est lent, le texte répétitif mais réaliste. C'est une leçon d'histoire.
Je me jette sur mon stylo (pardon, mon clavier) pour defendre ce film qui a eclaire mes 16 ans. Il ne faut absolument prendre ce magnifique film au premier degre. Il n'est pas authentique - le quartier Saint Paul est presente comme immense dans le film et la raffle dure trop longtemps par rapport a la realite historique, Ce film est une simple histoire d'amour avec un arriere plan tragique et historique. Christine Pascale est bouleversante de fragilite, cette fragilite inhenrente qui la perdra. Les deux acteurs projettent une purete et un sentimentalisme admirables. L'ayant vu et revu plusieurs fois, la scene dans la cour du Louvre qui precede la triste et finale separation sur pont est absolument magnifique. Etes-vous sentimental? Ce film est our vous.
Excellente reconstitution des quartiers de Paris à l'époque de la Rafle du Vélodrome d'Hiver (16/17 juillet 1942). On ressent l'ambiance angoissante véhiculée par la présence policière massive et l'arrestation des personnes concernées en plein jour. Ce film thématise (probablement l'un des premiers, comme "Le chagrin et la pitié" sorti trois ans avant) la participation des autorités françaises, ainsi que les côtés sombres du comportement de la population (pillages des appartements juifs abandonnés), mais aussi le choc et la révolte que ces évènements provoquent chez des citoyens, qui n'osent pas intervenir, à quelques exceptions près. Les deux personnages principaux semblent peut-être à certains un peu surjoués, mais ils peuvent aussi être considérés sur le plan allégorique, pour montrer les hésitations et croyances des contemporains. Un très bon moment de cinéma.