Pour le second volet de sa trilogie, Sergio Leone réalise un western épique, sombre et pessimiste, avec des scènes mémorables, interprété par un duo James Coburn/Rod Steiger qui fonctionne parfaitement et bercé par la sublime BO de Morricone. Pas le meilleur de la trilogie mais du lourd quand même !
Le début des années 70 a pourtant clairement inspiré les scénaristes, on peut noter l'explosion de la lutte armée de l'IRA où l'instabilité politico-sociale en Italie d'où sans doute le débat qui a dû enflammer les co-scénaristes sur le point de vue à adopter, sérieux pour Vincenzoti-Donati, plus sarcastique et ironique pour Leone. Ceci expliquant dans doute un fond très politique et une forme plutôt satirique, voir même d'une fantaisie fataliste. Leone a placé des scènes qui font clairement référence à l'occupation nazie, du colonel Reza dans son blindée au massacre de masse on ne peut qu'y penser. La meilleure idée reste ce destin à peine forcé qui pousse Miranda à devenir un héros malgré lui, mais sans oublier qu'une révolution n'est jamais exempt de sacrifice. Site : Selenie
IL était une fois la Révoltuion est un film incroyable mais inférieur aux autres "Il était une fois" , mais cela ne casse le style de Sergio Leone qui fait partie des grands réalisateurs . Un super film qui dénonce le fascisme etc . Une histoire incroyable avec la BO de Ennio Morricone qui dans la plupart de ces films , sa musique devient un personnage... Bref super film a voir !
Magnifique histoire d'amitié. Film qui tenait le plus à coeur à Leone, faute de n'avoir eu un frère. L'image est vraiment superbe, moments intenses et fusionnels entre Coburn et Steiger magnétiques, le génie de Leone. Moments graves aussi sur fond de révolution, mexicaine et irlandaise en flash-back, et toujours cette touche Leone inimitable. Délicieuses musique de Morricone, toutes épousant le contexte, très inspirées, de loin sa plus belle réussite. Vu 4 fois, beaucoup d'émotion à la première. Certains préfèrent Une fois en Amérique, plus diffus, moins profond et moins réussi à mes yeux.
Le film commence bien avec une présentation du personnage Juan Miranda magnifiquement interprété par Rod Steiger, puis la suite s'enchaîne bien avec la découverte du très charismatique James Coburn, on se dit que ce duo va faire des ravages, mais pas du tout à partir de l'attaque de la banque à Mesa Verde l'histoire commence peu à peu à être ennuyante. Malgré tout ce n'est pas un mauvais film la réalisation est parfaite porté par une magnifique musique signé par le maestro Ennio Morricone accompagné par de beaux paysages sauvages. Si le film est très bien réalisé et très beau esthétiquement, ce western politique ne m'as pas totalement convaincu, même si le sujet sur le fond est intéressant, je trouve que l'histoire manque de rythme et aurait mérité qu'elle soit un peu raccourcie, pour qu'elle gagne en intensité.
J'ai adoré ce film. C'est un film qui rentre dans la "saga" : "Il était une fois...". Tout est extraordinaire dans le film. TOUT. La musique (tchan , tchan, tchann), extraordinaire. La complicité entre les deux personnages qui sont pourtant si opposé (l'un est un grand bandi, l'autre est un voleur).
Le dernier western de Sergio Leone, Il Était Une Fois La Révolution restera dans ma mémoire mais pas de façon positive. En effet l'histoire ne m'a pas franchement emballé et ce dès les première minutes que j'ai trouvé poussives. Le film prend énormément de temps à se mettre en place avant qu'il ne se passe réellement quelque chose d’intéressant à savoir le braquage de la banque. J'ai trouvé ça extrêmement long, j'ai bien senti chaque minute du film et il dure deux heure trente! C'est inutilement long et lent. Leone laisse tourner sa caméra pendant d'interminables minutes à des moments ou il ne se passe absolument rien et ou ça n'apporte rien. La scène vers le début spoiler: ou on voit défiler les bouches qui mangent est insupportable et c'est pareil à d'autres moments. Le film est aussi très mal équilibré avec des fusillades qui s'éternisent ou ça mitraille de partout avec le bruit des balles désagréable qu'on doit se coltiner pendant de longues minutes. Alors oui c'est violent avec des exécutions à la chaîne et vivre la révolution est intéressant comme base mais ça n'a pas pris sur moi. Il faut dire que les deux protagonistes principaux à savoir Juan et John ne m'ont pas totalement convaincu. Leurs personnages ne sont pas attachants. Juan par moments arrive a être sympathique avec ses expressions sur son visage mais hormis cela son personnage ne m'a pas plu. Idem pour John qui a du charisme et qui est très bien introduit mais qui se délite au fil du temps. Et puis la relation entre les deux n'est pas franchement très réussi. On peut en dire de même des dialogues qui sont sans saveur ce qui est fâcheux dans un western ou on aime les répliques badass. Même la b.o. d'Ennio Morricone n'est pas à la hauteur. Elle est très particulière et s'éloigne du genre mais ça ne fonctionne pas avec le reste. C'est loin d'être sa meilleure composition. Reste une fin qui est un concentré de toutes les critiques émises donc autrement dit, raté. Grosse déception donc pour ce Il Était Une Fois La Révolution que je ne conseil vraiment pas tant il existe mieux dans le genre western.
Après Il était une fois dans l’Ouest, Sergio Leone pensait en avoir fini avec le western en tant que réalisateur. Et pourtant, suite à une machination de la United Artists (d’après les dires de Leone), il se retrouve à signer Il était une fois….. la révolution (même si celui-ci, vu l’époque de son action, n’en est plus complètement un) qu’il n’était censé que produire au début. Leone ayant été obligé de tout retravailler en urgence afin de l’adapter à son univers, cela explique peut-être que ce film, tout en possédant clairement la marque de son auteur (un personnage comme Juan rappelle clairement Tuco et le duo qu’il forme avec John celui que ce dernier constituait avec Blondin ; la figure récurrente du flashback dans son œuvre est à nouveau très importante...), possède moins d’emphase qu’Il était une fois dans l’Ouest et un ton plus amer. En effet, Leone y exprime un désenchantement très clair de la politique et des révolutions : celles-ci n’amènent que la violence et ne changent rien ! Il utilise ainsi la révolution mexicaine comme un symbole des différentes horreurs perpétrées au cours du XXème siècle (exécutions massives, exodes…). Il oppose donc cet univers de violence à une idéologie assez libertairespoiler: (le flashback final qui semble très influencé par le Jules et Jim de François Truffaut) qui semble appartenir au passé. Malgré cette production très compliquée (à laquelle s’ajoutèrent de grosses tensions entre le cinéaste et Rod Steiger), Leone possède toujours une totale maîtrise de sa mise en scènespoiler: (il suffit de voir les grands mouvements de caméra pour montrer les exécutions) et se permet des audaces visuellesspoiler: (l’inscription Banco national de Mesa Verde qui apparaît au-dessus de John montrant ses explosifs qui permet d’illustrer les pensées de Juan) tout en évitant de se répéterspoiler: (le duel alors présent dans tous ses films est ici détourné pour être remplacé par un acte sexuel) . Comme toujours, la réalisation de Leone est renforcée par la musique une nouvelle fois sublime d’Ennio Morricone qui prouve que le duo qu’il forme constitue une des plus grandes associations réalisateur-compositeur de l’Histoire du cinéma. Ainsi, même si sa conception ne s’est pas produite dans les meilleures conditions et qu’il est souvent le film un peu oublié après Le Colosse de Rhodes de la filmographie de son réalisateur, Il était une fois….. la révolution reste une œuvre de grande qualité qui reflète totalement la vision très amère que le cinéaste possède de la vie et surtout de la politique.
Il étais une fois la Révolution m'étais à ce jour encore resté inédit. Longtemps déjà je m'étais fait la réflexion sur le fait de me bouger et de le voir ... Ce fut enfin le cas ! Il étais une fois la Révolution emprunte une veine Tragi-Comique qui se définit en deux étapes : - La première, la rencontre de nos deux protagonistes nous plongent dans les rires. Ils sont d'ailleurs assez bavards, les échangent sont fameux et rappel Le Bon, La Brute et le Truand sur bien des points. La seconde partie est quand à elle bien plus obscur, la tournure se fait progressivement, avec l'avancée de l'histoire et laisse entrevoir les hommes brisés, détruit et rattrapés par le chagrin. Le silence mortuaire de cette seconde partie tranche donc avec le bon mot du commencement. Sergio Leone aime ces êtres de chairs et de sang, il confère comme toujours à ces personnages une réelle dimension humaine et les regarde avec des yeux compatissants. La conversation pleine de sens entre Mallory ( James Coburn parfait ) et le Dr Villega en est le meilleur des symbole. La Révolution dont il est question à travers de ces deux heures est des plus métaphorique, aucun de ces deux types n'est tellement convaincu par celle-ci, le résumé de Juan ( Rod Steiger roublard et magnifique ) dans une séquence mémorable par ailleurs contribue à la pensée de Mallory. Le long métrage en lui même est très difficile, il relate l'histoire des humiliés, de ces hommes poussé à la marge ... Cette fin si brutal ne laisse rien derrière elle, elle efface tout !
Variation sur le thème de l'amitié et de la trahison, réflexion sur les révolutions, pour un film désenchanté sur la nature humaine. Et cette musique superbement lancinante !
Un western spaghetti en demi-teinte. Ce que j’ai préféré, c’est le côté buddy movie, qui occupe principalement la première heure, avec un comique très efficace porté par le personnage de Juan. La suite, entre explosions, coups de feu et flashbacks au ralenti, m’a profondément ennuyé. Même si c’est propre au genre, ce rythme très lent, qui noie les scènes les plus efficaces dans un montage fait d’ellipses à répétition, m’a souvent dérangé et il n’y a que la réalisation qui maintienne l’intérêt.
Un pur chef d'œuvre, l'amitié entre 2 personnalités si différentes. Ce sont deux révolutionnaires engagés pour des raisons presque à l'opposé dans un même combat. La musique est extraordinaire
Très mauvais Leone, probablement son plus mauvais film, alors que c'est son dernier. Beaucoup de lourdeurs, jeu pachydermique, aucune subtilité, vulgarité, zooms douteux, etc. On est gêné qu'un si grand cinéaste, travaillant ses scripts des années, peaufinant sans cesse, accouche d'un tel ratage.