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Michael78420
46 abonnés
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2,0
Publiée le 30 août 2021
J'ai du le voir beaucoup trop tard. Cinquante ans après sa sortie, malgré les gros plans sur les regards, caractéristiques de Sergio Leone, je me suis ennuyé. Il y a trop de morts, trop de fusils, trop de balles, trop de sueur, trop de testostérone, trop de longueurs. La musique aussi m'a déçu, Ennio Morricone ayant curieusement choisi de répéter un thème limite niais, ce "Sean, Sean, Sean" ressemblant à un gingle de pub des années 1980. En plus sur le plan historique, la révolution mexicaine m'étant quasi inconnue, j'ai eu du mal à situer l'action. Un western dont j'aurais pu me passer.
Après avoir découvert "Le bon, la brute, et le truand", et "Il était une fois dans l'ouest", Sergio Léone m'émerveille une nouvelle fois. Quel talent ! Quel génie ! Il y a toujours plein d'émotions différentes dans ses oeuvres : amitié, trahison, bravoure, humour, ... Les acteurs principaux sont toujours talentueux. James Coburn est exceptionnel dans son rôle. Ajoutons à cela les mélodies d'Ennio Morricone qui nous prennent aux tripes. Ce compositeur créé une alchimie parfaite avec la réalisation de Léone. Comparativement à Cosma qui fut la clé musicale du cinéma d'humour français, il occupe tout autant cette place dans les westerns spaguetti.
Ce film est le moins bon des "Il était une fois..." de Sergio Leone mais il reste un très bon western. Un western qui bascule d'ailleurs progressivement en film de guerre (car la Révolution est forcément violente). Le coeur du film c'est la naissance d'une amitié entre deux êtres pas si différents, incarnés par James Coburn et Rod Steiger tous les deux excellents. Sergio Leone réalise un vrai film divertissant avec des scènes d'action stimulantes et d'autres riches en emotions, ainsi que des répliques géniales. La musique de Morricone sonne toujours aussi bien dans nos oreilles (avec le cultissime "chon chon chon" ). La fin nous éblouie et pourrait vous faire verser une larme. Voilà encore un super western qui est injustement trop ignoré dans la filmographie de l'immense Sergio Leone.
Sans atteindre le niveau d’excellence des deux autres « il était une fois », La révolution reste un grand spectacle comme peu de film peuvent l’être, magnifié par la mise en scène de Sergio Léone. Tour à tour flamboyant, épique, bouffon, le film de Léone raconte l’histoire de deux parias, mercenaires dans un monde plus violent qu’eux. Les idéaux de révolution chez l’irlandais, ne change rien à l’affaire, les révolutions sont violentes et peu de choses changent au final, les pauvres payant au prix de sang leurs idéaux. Constat cynique mais lucide. Le film est parfois hybride et les ellipses parfois brutales rendant le discours du film peu clair, mais Léone a surtout filmé deux hommes perdus dans un monde en proie à la violence et au soulevement. Il y a toujours de d’humanité chez les personnages de Léone, même un peu enseveli, et la musique d’Ennio Morricone sait la rendre palpable. De grandes scènes ponctuent le film comme le massacre des rebelles ou l’explosion du pont. Imparfait, mais un grand film.
Sergio Léone s'éloigne peu à peu du genre qui l'a rendu célèbre avec "Il était une fois la révolution". Certes, le film début par un style western dans son premier tiers mais devient un véritable film d'histoire et de guerre par la suite. L'introduction de Mao Zédong nous prévient d'ailleurs "qu'une révolution ne peut être que sanglante". D'ailleurs, bien que le film démarre dans le burlesque et le comique , l'entrée des deux personnages principaux dans la révolution rendra l'oeuvre très sérieuse, tragique voire dramatique. Sergio Léone perd son ironie habituelle et rentre dans un film engagé, une retranscription de la révolution de Zapata en 1910 au Mexique qui fut assez atroce. John (James Coburn) ancien révolutionnaire irlandais de l'IRA devenu spécialiste en explosifs et Juan (Rod Stiegler) pilleur de diligences, sont tous deux très bons acteurs, d'une classe dingue propre aux personnages de Léone. La musique de Ennio Morricone est encore très belle voire même grandiose dans la scène où Juan retrouve toute sa famille assassinée par l'armée mexicaine. Celle-ci est faite d'un doux sifflement, elle est sublime. Une oeuvre marquante du réalisateur italien, pas assez reconnue aà mon humble avis alors qu'elle mérite amplement d'être classé à côté des monuments "Le bon, la brute et le truand" et "Il était une fois dans l'ouest".
Entre western et film de guerre, un pilleur et un irlandais déclenchent une révolution. Rod Steiger et James Coburn la coordonnent magistralement même si c'est le moins connue de la trilogie des "il était une fois". L'humour est toujours présent et Ennio Morricone donne toujours le tempo. Encore de longue séquences et lente, du Sergio Leone pur jus. Une bonne réflexion sur les horreur de la guerre, pour un western qui, normalement, livrent des cadavres en charrette. Des scènes de barbarie choquante. Un message sur l'amitié est délivré avec les vraie et les faux amis dans la vie, assez émouvant d'ailleurs.
Ou est passé le souffle lyrique de sergio Léone qui faisait merveille dans ces précédent film. Le film le moins réussis de ses histoire sur le continent américain. Le film se laisse voire mais on reste sur notre faim quand on compare ce film au autres du réalisateur.
J'ai adoré ce film ! De sa réalisation, ses acteurs, son scénario à son ambiance musicale: c'est vraiment top. Il était une fois la révolution est assez différent de ce qu'on peut voir habituellement dans les films, spoiler: c'est bien l'un des seuls qui arrive à montrer des personnes se fesant fusillées avec une musique joyeuse . C'est pour moi un super filme à voir au moins une fois dans sa vie !
Se différenciant des précédents westerns de Sergio Leone, « il était une fois la Révolution » s’apparente d’avantage à un film de guerre. Ce n’est pas son meilleur ouvrage mais assurément son plus politisé. On retrouve le style du réalisateur dans pas mal de séquences mais la mauvaise gestion du rythme s’en ressent négativement. Même Ennio Morricone semble quelque peu en-dessous. Se partageant l’affiche, les excellents Rod Steiger et James Coburn forment un duo improbable de buddy-movie avant l’heure.
Très bon film qui oscille entre comédie, guerre et drame. On y apprend que faire la révolution génère obligatoirement des drames. Mais que ces mêmes révolutions n'ont pas toujours ceux qui l'ont fait comme bénéficiaires. Belle morale ma foi, et belle analyse. En tout les cas, ce film est un très bon divertissement, qui malgré sa durée, n'apporte jamais une once d'ennui, tant les péripéties s'enchainent sans faiblir. La musique est excellente et marque facile l'esprit et reste en mémoire. Les acteurs sont très bons, même s'il manque peut-être quelques plus grandes carrures. tant pis, cela fonctionne tout de même excellemment. A voir par tous les amateurs de western, de comédie dramatique. A voir et à revoir.
Un style unique, une superbe BO, deux superbes acteurs et un film déconcertant. La première partie est légère voire burlesque, la seconde intense et dramatique. Ce n'est pas le meilleur film de Leone mais, malgré quelques longueurs, c'est tout de même du très lourd.
Ce n'est pas le film le plus connu de Sergio Leone, et il en a même dérouté certains. Le style picaresque de la première partie tranche avec une deuxième partie plus dramatique où l'on saisit pleinement la psychologie des personnages qui réfléchissent aux sens de leurs actes. C'est filmé avec une grande maestria et la musique, magnifique, accentue l'attachement que l'on a pour les deux personnages principaux.Certains plans peuvent néanmoins apparaître assez longs mais le jeu des acteurs atténue cette lacune. Leone achèvera sa trilogie 15 années plus tard avec son plus grand film, Il était une fois en Amérique.
J’avais gardé le souvenir d’un film inférieur aux deux autres qui forment la trilogie de Sergio Leone. Une nouvelle vision a généré un nouvel avis : il s’agit là d’un immense film. La première partie, qui consiste en la rencontre entre Juan et Sean s’inscrit dans le style précédent du cinéaste, caractéristique de sa trilogie du dollar (dramatisation des situations, longs moments d’attente, gros plans expressifs, le tout teinté d’un certain cynisme), et dont l’influence sur Tarantino est évidente. Quand nos deux héros rencontrent la révolution, le film prend une tournure plus profonde et plus personnelle. Il s’agit, sur un excellent scénario et sous une forme virtuose, d’une démystification de l’idéal de révolution qui était bien présent dans les décennies soixante et soixante-dix. Démystification par les faits racontés, et par le monologue poignant de Juan, en milieu de film, dont on comprend qu’il exprime la vision de Sergio Leone lui-même. Le propos n’est jamais caricatural (même si les personnages peuvent l’être), et d’une très grande richesse. De nombreux thèmes sont ouverts : l’accession au statut de héros (le mérite, le hasard, l’utilisation du dit statut, …), la question de la trahison (qui n’en est plus une sous la torture). La dénonciation de la violence est prenante : voir cet incroyable travelling sur les fosses où les opposants au régime sont exécutés, ou celui, lent et beau (oui !) sur le charnier des cadavres des révolutionnaires massacrés dans la grotte. En plus de cette dimension politique, le film est une magnifique histoire d’amitié, ou deux êtres très différents vont se lier et s’influencer réciproquement. Sean va relativiser son idéal révolutionnaire et Juan va sentir monter en lui le sentiment de révolte contre le système dictatorial en place. Après la formidable scène de confrontation avec le gouverneur tyrannique, la dernière partie est extrêmement émouvante (la « rédemption » du docteur, le dernier bâton de dynamite de Sean) ; même les flash-backs au ralenti, souvent synonymes de mièvrerie, contribuent ici à l’émotion des souvenirs de jeunesse et des illusions perdues. Il faut ajouter que la partition musicale de Ennio Morricone est une composante essentielle de l’ambiance générale de cette monumentale fresque épique, aussi humaine que désenchantée.