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Un visiteur
2,0
Publiée le 17 février 2011
Très grosse déception que ce dernier western de Léone. Jamais il ne renoue ici avec la beauté de ses anciens films. Tout ici est assez lourd, la réalisation, le jeu des acteurs, le scénario et l'humour. Même les plus grands peuvent faire des erreurs.
Magnifique, a voir absolument, dommage qu'il n'est pas utilisé Tuco mais sinon le film est un chef-d'œuvre. Une B.O extraordinaire, un style unique,...(trop de compliments)
C'est l'un de mes films préférés. Les thèmes abordés dans "il était une fois la révolution" me touchent particulièrement : l'amitié, la révolution, la lutte. Sergio Leone signe une réalistaion exceptionnelle. Ses plans ont marqué l'histoire du cinéma. La lumière, le scénario, la photographie : tout est parfait. La moustache de James Coburn fait désormais parti de l'histoire du cinéma. Du GRAND, TRES GRAND CINEMA.
Un film de Sergio Leone moins apprécié du public que d'autres tels que "Il était une fois dans l'Ouest" ou encore "le Bon, la brute et le truand" et pourtant il n'a rien à leur envier en raison d'un duo d'acteurs charismatiques composé de James Coburn en combattant de l'Ira contraint de s'exiler au Mexique et Rod Steiger en bandit de diligence reconverti en combattant de la Révolution mexicaine malgré lui qui fonctionne à merveille. Il s'agit d'un film en deux parties avec une première partie plutôt loufoque où Juan Miranda et sa famille s'amusent à humilier les occupants de la diligence et la font la connaissance de manière quelque peu explosive de Sean Mallory. Cette partie se termine après la libération des prisonniers se trouvant dans la banque de Mesa Verde et puis une deuxième beaucoup plus sombre, désenchantée ou désabusé où l'on assiste à une série d'actes d'exécution et de répression liée à la Révolution mexicaine et surtout au massacre des membres de la famille de Juan Miranda et d'autres révolutionnaires par les troupes du régime en place sans oublier la découverte par Sean Mallory de la trahison des révolutionnaires par le docteur Villega, la tête pensante du réseau de révolutionnaires. Enfin, la musique d'Ennio Morricone est exceptionnelle. Une réussite.
Durant la période révolutionnaire mexicaine, au début du vingtième siècle, un paysan mexicain rencontre un révolutionnaire irlandais. Ils s’associeront, le paysan rêvant des richesses contenues dans la banque de Mesa Verde ; l’Irlandais, spécialiste de la dynamite, aidant la révolution sans plus y croire. Le film se veut en rupture avec les précédents westerns, tout en peignant des héros toujours cyniques et désabusés, et en conservant l’amitié comme thème central. La mise en scène est celle des opus précédents de Leone : très longues séquences, visions de grands espaces et abondance de gros plans, sens du détail, flash-back montré plusieurs fois avec développement successifs, bande sonore soignée signée comme de juste Morricone. Les premières scènes déçoivent : languissantes, démesurément longues, un rien ridicule, d’un baroque de mauvais goût montrant les limites d’un style maniéré au symbolisme pesant. Les tirades interminables de Rod Steiger n’arrangent rien. Puis progressivement, on s’éloigne de la simple étude des rapports entre les héros, le thème de la révolution devient prégnant, et le film court sur des aires bien différentes de celle du western. Il montre une époque de transition, où le machinisme s’impose et les valeurs changent (thème central de « mon nom est personne »). S’ajoutant à ce changement, l’action révolutionnaire avec ses exploits, son panache, mais aussi ses trahisons, ses horreurs et sa fréquente perte de sens, entraîne les personnages presque malgré eux, les transforme, les meurtrit, et les accomplit. Le film devient une autre sorte d’épopée, plus noire que les productions précédentes, moins au second degré, plus tragique aussi. La longueur du spectacle et ses transitions curieuses sont alors oubliées, les effets techniques redeviennent ce qu’ils doivent être, à savoir des supports à l’émotion, et l’on est sur que l’on souhaitera revoir ce film de Leone autant que les précédents, bien que ce soit pour des raisons différentes.
Loin des intellectuels prétentieux et des films qu'on regarde pour faire semblant de les avoir compris (type Jean Luc Godard). Sergio Leone nous donne son + grand Chef d'oeuvre avec Il était une fois...l'Amérique. La musique est devenue légendaire et le film est bourré d'actions, de moments poignants et puissants et d'humour à la Leone. Les 2 acteurs principaux Rod Steiger et James Coburn livrent des prestations inoubliables, l'un en paysant illettré, père de famille, voleur et menteur. Fabuleux. L'autre, Coburn, un personnage de révolutionnaire Irlandais déçu de la Révolution venu se perdre au Mexique nous donne également un magnifique personnage macho, romantique et plein de panache. Le film est parsemé de scènes d'anthologie : par ex. celles où John et Juan attaquent une colonne de l'Armée régulière à la mitrailleuse puis font sauter un pont : une des explosions les + spectaculaires du cinéma!! Et la musique mythique d'Ennio Morricone qui apporte une de ses plus belles créations... Ce n'est pas seulement un film d'actions : bien que Sergio n'est pas été un pur intellectuel, il nous livre le fonds de sa pensée par la bouche de Juan : Les révolutions créent la confusion, mais à la fin les exploités sont toujours les mêmes et seuls les chefs ont changé.. Et qui paye le prix du sang?? Les pauvres, les petits... Les riches et les intellos parlent et conseillent mais ils ne paient pas les pots cassés. Avec sa série des "Il était une fois" Sergio Leone qui était à l'époque méprisé par les critiques-intellos qui lui préfèraient les rossellini, antonioni et tous ces réalisateurs italiens en i, ont été obligé de reconnaître l'immensité du talent de Léone qui lui, a rejoint les Géants du Cinéma. Salutations déférentes, il Maestro.
Ce volet de la trilogie de Sergio Leone est sans aucun doute celui qui a le plus vieilli. En effet, il repose sur de nombreuses explosions, mais que ce soit visuellement ou au niveau sonore, ça se sent que ça date. Sinon pour le reste, c'est du grand Leone, peut-être un peu moins inspiré tout de même(de nombreuses longueurs à mon sens inutiles) à l'image des musiques de Moricone (moins envoutantes que dans il était une fois dans l'ouest). Les deux acteurs principaux sont excellents et on prend plaisir à suivre leurs aventures. Certes, un classique mais pas un Leone au sommet de sa forme !
Leone s'est retrouvé forcer de réaliser le film après une conspiration des producteurs et de l'équipe technique. Qui lui firent croire qu'un autre réalisateur était prévu pour le film et que celui ci se désistait 15 jours avant de tourner. Ce n'est qu'a l'arriver de Leone sur le tournage qu'il découvrit la supercherie,autant dire qu'il fût de très mauvaise humeur en apprenant la chose. Ce film comme les autres film de Leone n'est pas qu'un western,si sa trame l'est le film aborde pleins d'autres choses,l'amitié,la souffrance d'un peuple,son désenchantement. Le film est peut être moins réussit que d'autres,le manque de préparation y est certainement pour beaucoup. Leone à fait venir en urgence Sergio Donati sur le tournage afin de réécrire des scènes en même temps qu'il tournait. Le résultat est bien plus qu’honorable vu les conditions dans lesquels le film à été tourné,il aborde des thèmes forts avec une certaine finesse que la musique de Moriconne vient renforcer.
un film exceptionnel! une belle histoire d'amitié entre 2 "hors la loi" sur fond de guerre, le tout magnifié par la réalisation de sergio léone.Et quelle musique!
Le volet le moins charismatique de la trilogie " il était une fois ". Mais pas de méprise, il s'agit encore d'une fresque grandiose sur l'une des périodes clés de l'amérique. Comme toujours avec LEONE , les personnages semblent tout droit sorti d'un cartoon ( surtout ROD STEIGER mémorable), la mise en scène est magistrale et la musique fabuleuse ( LEONE doit énormément à MORRICONNE, le contraire est aussi vrai me direz vous..). Un parfait compromis entre il était une fois dans l'ouest, et il était une fois en amérique. les funérailles de l'ouest d'un coté , la naissance de l'amérique " moderne " de l'autre.
"Il était une fois la révolution"(1971)est certainement le film le plus mésestimé des sept de Sergio Leone.Ce n'est pourtant pas le moins intéressant,loin de là.l'Italien débonnaire est arrivé au dernier moment sur ce projet.Il l'a donc moins intellectualisé,et ça se ressent,jusque dans une histoire étonnante au possible.Ce western mexicain,qui prend à rebrousse-poil tous les western Zapata de la période,ceux vantant les mérites d'un régime de dictature,commençe comme une aventure picaresque et loufoque,puis se poursuit dans une mélancolie très pessimiste,en y installant aussi les valeurs d'amitié,d'alliance et de convictions.Un pilleur de charrettes mexicain et un terroriste irlandais s'associent opportunément dans le Mexique pré-révolutionnaire,pour rafler un trésor.Ils vont se retrouver confrontés à l'horreur(exécutions de civils,délation,massacres et pillages...).Le lyrisme de Leone s'exprime à plein dans le flash-back en 5 parties,qui retranscrit le drame intime de sean,sur la musique entêtante et romanesque de Morricone.Il prouve sa haine envers le militarime,le totalitarisme,tout en confirmant son attrait pour des marginaux n'ayant pas vu arriver l'évolution des moeurs.Un grand film,à redécouvrir.
deuxième opus de la trilogie de LEONE des "il était une fois..." surement le plus aboutie et le plus riche, toute une génération défile dans ce chef d'oeuvre, la révolution vue façon western il fallait y penser, d'ailleur la dâte de sortie n'était pas si loin des évènements de mai 1968 et de la renaisssance culturelle, ce film a été pour moi dans ma jeunesse la source d'une grande inspiration tant il émane de ce film un esprit de révolte, Leone a su donné à ses mexicains un vrai côté comedia del arte, comique, tragique, et sale et méchant. je recommande ce chef-d'oeuvre avangardiste à tout les jeunes qui n'on pas forcément connu cette génération sauf par le biais de la télé où de leurs parents.
Si je ne lui accorde pas la 4ème étoile c'est par comparaison à 3 autres Leone que je trouve un cran au-dessus (Il était une fois dans l'ouest, il était une fois en Amérique, le bon la brute et le truand)... Une fois la révolution n'en demeure pas moins excellent. Comme tout film de son réalisateur, c'est une pépite. On sent tellement de travail dans ses fresques, longues, savoureuses et savamment mises en scène, qu'on lui pardonnera d'avoir une filmographie finalement trop peu fournie...