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Un visiteur
0,5
Publiée le 1 septembre 2009
Je n'ai pas tenu 30 minutes et pourtant, j'adore James Coburn, toujours charismatique et irréprochable. Les gros plans sur les types en train de manger sont insupportables. Le personnage de Rod Steiger est vraiment navrant, à l'image du film. Je déteste le cinéma de Sergio Leone. Il n'a aucune classe.
Faux western mais vrai Leone, "A Fistful of Dynamite" (également nommé "Duck, You Sucker!") évoque la Révolution mexicaine à travers un cocasse tandem, composé d'un modeste bandit et d'un membre de l'IRA en exil, qui vont se retrouver involontairement propulsés en héros nationaux. On retrouve quelques tics du western spaghetti (plans fixes sur des visages très expressifs, fusillades, paysages désertiques, etc.), mais il s'agit bien ici d'une fresque épique, entre les longs plans sur des groupes de figurants, les moyens assez importants visibles à l'écran, l'aspect politique du scénario, et les références visuelles aux Guerres Mondiales. Le tout soutenu par une BO mélancolique d'Ennio Morricone, et par deux acteurs assez excellents, Rod Steiger en paysan familial plein de ressources, et James Coburn en roublard au passé trouble. Mise en scène avec brio, cette fresque vaut donc le coup d’œil, et conserve une place originale dans la trilogie historique de Sergio Leone, là où "Once Upon a Time in the West" est presque un western spaghetti, et "Once Upon a Time in America" un film de gangster.
La révolution méxicaine dans ce qu'elle a eu de cruel, des acteurs parfaits. PARFAITS. Une musique PARFAITE, PARFAITE. Mèche courte.... ^^ des dialogues d'une rare intensité. C'est clairement le genre de films où je voudrais être avec les héros. Phénoménal.
Sergio Leone est un cinéaste étonnant. Chaque film qu'il réalise ne ressemble pas à son prédecesseur. "Il était une fois dans l'Ouest", premier film de la seconde trilogie de Leone ressemblait davantage à un opéra avec sa longue et sublime musique qu'à un film qui traîne en longueurs. Si l'on pouvait trouver le temps long à cause de sa pauvreté scénaristique, Sergio Leone change littéralement de cap dans ce film "Il était une fois la Révolution" qui oscille entre western et film de guerre. Sergio Leone relate une période noire du voisin des Etats-Unis d'Amérique, le Mexique et dirige deux acteurs très bien choisis, James Coburn en révolutionnaire et Rod Steiger en héros occasionnel si ce n'est qu'un simple pillard dans la réalité. Le film ne manque pas d'humour noir et de violence, patte caractéristique du réalisateur transalpin. Au menu de ce film subversif et cruel: vols, explosions, fusillades, viol, massacres et trahisons. Le film relate le parcours tumultueux de deux hommes qui s'associent pour piller une banque dont les seuls lingots d'or mis à disposition sont des prisonniers politiques libérés pour renverser le régime dictatorial et barbare qui règne en cette année 1913. La musique d'Ennio Morricone est comme d'habitude grandiose et ressemble à celle du précédent film du réalisateur qui vient magnifier un film au scénario en béton armé qui plonge le spectateur dans cette lutte pour la liberté avec des dialogues crus, de la violence extrême et un rythme extrêmement efficace. Seul film de Sergio Leone réalisé dans les années 1970, "Il était une fois la Révolution" n'a pas pris une seule ride et montre que le réalisateur Italien savait s'intéresser à d'autres sujets que le western classique se passant dans les villages et les déserts de l'Amérique. Sergio Leone élabore et signe un long-métrage qui dégage une puissance universelle de par son scénario très bien ficelé et de part sa réalisation hors pair portée par deux acteurs à leurs sommets. Une pure réussite!
Beaucoup plus faible que les chefs-d'oeuvres que l'on connaît du grand Sergio Leone, "Il était une fois la Révolution" est tout de même un bon western avec de bons acteurs et une superbe musique signée Morricone.
C'est le 3ème film de Sergio Leone que je vois et une fois de plus je suis bluffé par la mise en scène absolument magistrale. Viens ici en plus un humour que l'on ne trouve pas dans "Il était une fois dans l'ouest" et qui accentue la gravité de la deuxième partie lorsque le scénario montre que les révolutions sont une barbarie et que le plus important c'est la famille et les amis. Les deux acteurs principaux sont excellents et la musique, une merveille.
Ce western, qui n'en est pas vraiment un, n'est pas le meilleur de Sergio Leone. Malgré une bonne mise en scène et une bonne prestation de la part de Rod Steiger et James Coburn, des longueurs rendent le film ennuyeux. Dommage car le début est très bon et la musique d'Ennio Morricone est encore une fois superbe.
Je me le revois avec toujours autant de plaisir à chaque fois qu'il passe à la télé celui là ...Les 2 compères jouent vraiment très bien,la réalisation juste impec, ce genre de film ne vieilli pas, il a tout de même 40 ans,une époque ou l'on faisait des grands westerns.
Excellente suite pour Leone, je comptais mettre 3 étoiles vers la moitié du film mais tout au long, les deux personnages créent une atmosphère au film vraiment unique. A noter aussi la réalisation gigantesque de notre Sergio !
Brillant, envoûtant, cynique, drôle et engagé, "Il était une fois la révolution" demeure toutefois en dessous des autres volets de la trilogie de Léone. La faute à quelques clichés que ne peut éviter le réalisateur italien. Reste un pur moment de jouissance dominé par l'interprétation d'un Ros Steiger méconnaissable.
Magnifique! Le western le plus profond et selon moi le meilleur de Sergio Leone , porté par une musique extraordinaire! Dans ce film les acteurs ont trouvé leurs plus beaux et leurs plus grands rôles!
Un Leone est toujours un monument même s'il ne contient pas les mêmes élements. Si "il était une fois dans l'ouest" est bati sur l'équilibre entre un baroque sombre et violent et des stereotypes classiques grossi à la loupe et si "Le bon, la brute..." était plutot fondés sur une démythification de l'Ouest à travers un humour décalé et violent: "la revolution" est plutot une fresque picaresque révolutionnaire entre personnages brutaux et situations explosive. Si la violence persiste, l'humour est ici bien plus décalés et plus efficaces par ce scenario invraissanblable et ses personnages surrealiste (James Copurn en membre de l'IRA accro à la dynamites est excellent!) Ensuite, Leone appuie trop ses defauts ici(techniques lourdes, longueurs terribles...) mais conserve ses qualités (décors sublimes, séquence d'expositions monumentales, tension et humour sublimement compilés, esthetisme au sommet...) Un Leone, sublime et impressionnants mais plus faibles que ces chef d'oeuvre.