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GodMonsters
1 307 abonnés
2 645 critiques
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3,5
Publiée le 8 août 2011
Un grand film !! Le principal défaut du long-métrage est sans doute son rythme un peu trop lent.. mais le film reste grandiose grâce à son casting et à son scénario ! A découvrir de préférence.
Le début des années 70 a pourtant clairement inspiré les scénaristes, on peut noter l'explosion de la lutte armée de l'IRA où l'instabilité politico-sociale en Italie d'où sans doute le débat qui a dû enflammer les co-scénaristes sur le point de vue à adopter, sérieux pour Vincenzoti-Donati, plus sarcastique et ironique pour Leone. Ceci expliquant dans doute un fond très politique et une forme plutôt satirique, voir même d'une fantaisie fataliste. Leone a placé des scènes qui font clairement référence à l'occupation nazie, du colonel Reza dans son blindée au massacre de masse on ne peut qu'y penser. La meilleure idée reste ce destin à peine forcé qui pousse Miranda à devenir un héros malgré lui, mais sans oublier qu'une révolution n'est jamais exempt de sacrifice. Site : Selenie
Un style unique, une superbe BO, deux superbes acteurs et un film déconcertant. La première partie est légère voire burlesque, la seconde intense et dramatique. Ce n'est pas le meilleur film de Leone mais, malgré quelques longueurs, c'est tout de même du très lourd.
Après Il était une fois dans l’Ouest, Sergio Leone pensait en avoir fini avec le western en tant que réalisateur. Et pourtant, suite à une machination de la United Artists (d’après les dires de Leone), il se retrouve à signer Il était une fois….. la révolution (même si celui-ci, vu l’époque de son action, n’en est plus complètement un) qu’il n’était censé que produire au début. Leone ayant été obligé de tout retravailler en urgence afin de l’adapter à son univers, cela explique peut-être que ce film, tout en possédant clairement la marque de son auteur (un personnage comme Juan rappelle clairement Tuco et le duo qu’il forme avec John celui que ce dernier constituait avec Blondin ; la figure récurrente du flashback dans son œuvre est à nouveau très importante...), possède moins d’emphase qu’Il était une fois dans l’Ouest et un ton plus amer. En effet, Leone y exprime un désenchantement très clair de la politique et des révolutions : celles-ci n’amènent que la violence et ne changent rien ! Il utilise ainsi la révolution mexicaine comme un symbole des différentes horreurs perpétrées au cours du XXème siècle (exécutions massives, exodes…). Il oppose donc cet univers de violence à une idéologie assez libertairespoiler: (le flashback final qui semble très influencé par le Jules et Jim de François Truffaut) qui semble appartenir au passé. Malgré cette production très compliquée (à laquelle s’ajoutèrent de grosses tensions entre le cinéaste et Rod Steiger), Leone possède toujours une totale maîtrise de sa mise en scènespoiler: (il suffit de voir les grands mouvements de caméra pour montrer les exécutions) et se permet des audaces visuellesspoiler: (l’inscription Banco national de Mesa Verde qui apparaît au-dessus de John montrant ses explosifs qui permet d’illustrer les pensées de Juan) tout en évitant de se répéterspoiler: (le duel alors présent dans tous ses films est ici détourné pour être remplacé par un acte sexuel) . Comme toujours, la réalisation de Leone est renforcée par la musique une nouvelle fois sublime d’Ennio Morricone qui prouve que le duo qu’il forme constitue une des plus grandes associations réalisateur-compositeur de l’Histoire du cinéma. Ainsi, même si sa conception ne s’est pas produite dans les meilleures conditions et qu’il est souvent le film un peu oublié après Le Colosse de Rhodes de la filmographie de son réalisateur, Il était une fois….. la révolution reste une œuvre de grande qualité qui reflète totalement la vision très amère que le cinéaste possède de la vie et surtout de la politique.
Entre western et film de guerre, un pilleur et un irlandais déclenchent une révolution. Rod Steiger et James Coburn la coordonnent magistralement même si c'est le moins connue de la trilogie des "il était une fois". L'humour est toujours présent et Ennio Morricone donne toujours le tempo. Encore de longue séquences et lente, du Sergio Leone pur jus. Une bonne réflexion sur les horreur de la guerre, pour un western qui, normalement, livrent des cadavres en charrette. Des scènes de barbarie choquante. Un message sur l'amitié est délivré avec les vraie et les faux amis dans la vie, assez émouvant d'ailleurs.
Second volet de la trilogie "Il Etait une Fois" que je vois après Il Etait une fois dans l'Ouest, Il Etait une fois la Révolution est un des plus grands westerns jamais réalisés. Après une scène d'introduction recherchée et vraiment géniale, le reste est peu plus plat, avec beaucoup de scènes longues et pas toutes franchement intéressantes. Bien que James Coburn et Rod Steiger aient permis à leur personnage d'avoir une âme, je leur préfère les personnages de la trilogie du dollar, avec ce bon vieux Clint Eadtwood, une trilogie qui est tout de même à des années-lumières de celle-ci. La musique d'Ennio Morricone est magnifique et résonne encore dans mon esprit. Je dois avouer que le film est bon mais ne suis pas plus rentré dans l'histoire que cela. Le film est tout de même classé 161ème meilleur film sur Allociné.
Léone donne son coup de griffe le moins respectueux mais pas le moins abouti au Western classique avec cette oeuvre, à la fois lyrique et paillarde, qui à chaque vision reste pour moi un plaisir immense.
IL était une fois la Révoltuion est un film incroyable mais inférieur aux autres "Il était une fois" , mais cela ne casse le style de Sergio Leone qui fait partie des grands réalisateurs . Un super film qui dénonce le fascisme etc . Une histoire incroyable avec la BO de Ennio Morricone qui dans la plupart de ces films , sa musique devient un personnage... Bref super film a voir !
Dans la filmographie du grand Sergio Leone, ce film occupe une place particulière. Pratiquement un film de commande alors qu'il pensait déjà à la suite, ce nouveau western s'intéresse cette fois-ci aux idéaux révolutionnaires, loin des histoires de vengeance déjà narrées, et offre à James Coburn l'occasion d'un grand numéro face à un Rod Steiger qui semble vouloir ressusciter par moments la performance d'Eli Wallach (ah, Tuco...). La mise en scène se fait plus onirique, portée encore et toujours par les partitions extraordinaires d'Ennio Morricone. Plus de suspense tendu ici, mais une vision désenchantée et pleine d'humour noir et de cynisme, avec toujours cette maîtrise formelle éblouissante.
J'ai du le voir beaucoup trop tard. Cinquante ans après sa sortie, malgré les gros plans sur les regards, caractéristiques de Sergio Leone, je me suis ennuyé. Il y a trop de morts, trop de fusils, trop de balles, trop de sueur, trop de testostérone, trop de longueurs. La musique aussi m'a déçu, Ennio Morricone ayant curieusement choisi de répéter un thème limite niais, ce "Sean, Sean, Sean" ressemblant à un gingle de pub des années 1980. En plus sur le plan historique, la révolution mexicaine m'étant quasi inconnue, j'ai eu du mal à situer l'action. Un western dont j'aurais pu me passer.
Les films de Léone riment souvent avec claques monumentales et ce n'est pas "Il était une fois la Révolution" qui dérogera à la règle. Le cinéaste italien abandonne le film de genre pour nous livrer une ouvre beaucoup plus sombre et personnelle. Il y expose ses idéaux révolutionnaires déçus dans un film teinté de pessimisme et de mélancolie, mais aussi d'un grand humaniste. Très pertinent par son propos, le film brille bien entendu par sa mise en scène ultra-maîtrisée avec ces plans séquences magistraux, typiques du cinéma de Léone, que l'on ne présente plus. Comme tous les films du réalisateur, "Il était une fois la révolution" comporte son lot de scènes d'actions ultra bien menés et de dialogues rendus immédiatement cultes, mais aussi plus étonnamment de scènes véritablement émouvantes. Certaines séquences sont d'une grande dureté et dégage une puissance émotionnelle rarement atteinte dans le cinéma de Léone. Surement l'oeuvre la plus personnelle du cinéaste qui n'a jamais paru aussi concerné, "Il était une fois la Révolution" est un immense film qui mérite amplement l'étiquette de chef d'oeuvre.
Mon unique déception chez Sergio Leone. Lui qui n'avait réalisé que des chefs-d'œuvre et des grands films, me laisse ici avec une impression très mitigée. De toute sa filmographie, jamais le temps ne m'a semblé si long... De plus les acteurs cabotinent et on tombe dans un humour, rarement drôle... Un rendez-vous manqué.
Suite chronologique d'Il était une fois dans l'Ouest, et est tout aussi bon. Ennio Morricone accomplit à nouveau un travail parfait. Ici, l'histoire narre les aventures de deux protagonistes prient contre leur gré dans la révolution mexicaine, et malgré quelques erreurs d'anachronismes (datte de création de l'IRA...) rod Steiger et James Coburn jouent à merveille des personnages très charismatiques ce qui rend le film plaisant à regarder.Bien que le film est souvent critiqué je le considère comme une prouesse parfaite de Sergio Leone. 5/5