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GéDéon
89 abonnés
525 critiques
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3,5
Publiée le 14 avril 2024
En 1971, soit trois ans après la sortie de « Il était une fois dans l'Ouest », Sergio Leone poursuit sa « Trilogie du temps ». En s’attaquant à la révolution mexicaine du début du XXème siècle, le réalisateur propose davantage une violente critique de la guerre qu’un western. En effet, après un début classique développé avec légèreté et humour, l’histoire prend une tournure désenchantée. Le regard cynique sur les idéaux politiques conduisant à des luttes sanglantes donne un parfum particulier au récit. Malgré une excellente mise en scène et une bande originale de qualité (merci Monsieur Ennio Morricone), l’ensemble contient trop de longueurs et finit par manquer de rythme. Bref, un film engagé mais loin d’atteindre le statut de chef-d’œuvre.
Encore une petite merveille de Sergio Leone. Des personnages, comme toujours chez Leone, très charismatique (ici Rod Steiger et James Coburn) et très bien interprété. Une histoire excellente, avec un savoir faire incontestable pour amener cette intrigue petit à petit et tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout. L'histoire d'un escroc minable qui change sa vision des choses pour devenir un héros de la révolution mexicaine en étant au contact d'un révolutionnaire irlandais hanté par son passé. Même si je le trouve un cran en-dessous d'Il était une fois dans l'ouest, Le bon la brute et le truands, ou même Et pour quelques dollars de plus, ce "il était une fois la révolution" reste une référence incontournable dans le monde du western spaghetti, ou plus généralement du western en général. A voir impérativement.
Si je ne lui accorde pas la 4ème étoile c'est par comparaison à 3 autres Leone que je trouve un cran au-dessus (Il était une fois dans l'ouest, il était une fois en Amérique, le bon la brute et le truand)... Une fois la révolution n'en demeure pas moins excellent. Comme tout film de son réalisateur, c'est une pépite. On sent tellement de travail dans ses fresques, longues, savoureuses et savamment mises en scène, qu'on lui pardonnera d'avoir une filmographie finalement trop peu fournie...
De l'aveu même de Leone, le film est un peu boiteux. Cependant si la maitrise n'est pas totale, il s'avère que le film regorge de scènes grandioses avec des passages mémorables dans le plus pur style "Leonien". Il se déroule évidemment durant la Révolution Mexicaine et marque clairement la fin du western pour se rapprocher du film de guerre. Le cynisme et l'humour cèdent peu à peu la place à la gravité et à la prise de conscience avec des images qui renvoient directement aux horreur de la 2ème Guerres Mondiales ou aux années de plomb qu'ont connues l'Italie. C'est donc une digne fin aux Westerns que Leone met en scène avec comme toujours en cadeaux la superbe B.O. signé par son vieux complice Ennio Morricone.
Après "Il était une fois dans l’ouest", Sergio Leone poursuit avec brio sa trilogie sur l’Amérique avec "Il était une fois la révolution." Pour les fans de western, ce dernier est une référence. C’est à voir ou à revoir avec plaisir.
Il était une fois la révolution réalisé par Sergio Leone en 1971. *Les points que j'ai appréciés → • La première partie (surtout la rencontre des deux personnages principaux) • Le jeu des acteurs • La musique originale
*Les points que je n'ai pas appréciés → • La deuxième partie qui est bien moins captivante
*Conclusion → J'ai aimé, c'est une révolution réussie. 8/10.
Le moins bon de la trilogie des il était une fois... de Leone.
Moins bon, mais surement pas en terme de bande originale, une merveille. Surement pas non plus au niveau de l'interprétation des acteurs, de vrais pros. Pas non plus en terme de montage ou Leone innove encore.
Non mais peut être un peu en terme de scénario, pas tout à fait linéaire, un peu entrecoupé entre moment très fort et moment plutôt lent. Peut être la volonté de montrer trop de chose et de donner trop d'émotion différente en un seul film.
Sur une citation de Mao s'ouvre le dernier et le plus violent western de Sergio Léone. Ne vous attendez pas à un un film sur la révolution méxicaine, car le cinéaste n'a jamais fait preuve d'une grande suptilité. On se contente de suivre le destin de ces deux protagonistes devenus à leurs inssuts des héros. Je comprend mieux pourquoi ce film n'a pas marqué les esprits. En plus que le sujet ne soit pas maîtriser, j'ai plus eut l'impression que Léone s'autoparodiait dès les première minute. Le film commence dans l'esprit des dollars mais devient serieux une fois les personnages arrivée à Messa Verde. Même la bande son de Morricone ne m'a pas emballer (exit le thème principal). Le western de trop, montrant les limites d'un cinéaste pas aussi bon que Ford ou Peckinpah ! Personnelement les gros plans à outrance dans une mise en scène me dérange. Je ne reproche pas à Léone d'être un manche mais je me suis assez vite désintéressé. Pour finir que pensez de la morale : les révolutions ne servent à rien ( cf le dialogues entre Juan et John dans la forêt ), selon Léone la solution se trouve dans la religion et la famille (des valeurs bien conservatrices).
Faux western mais vrai Leone, "A Fistful of Dynamite" (également nommé "Duck, You Sucker!") évoque la Révolution mexicaine à travers un cocasse tandem, composé d'un modeste bandit et d'un membre de l'IRA en exil, qui vont se retrouver involontairement propulsés en héros nationaux. On retrouve quelques tics du western spaghetti (plans fixes sur des visages très expressifs, fusillades, paysages désertiques, etc.), mais il s'agit bien ici d'une fresque épique, entre les longs plans sur des groupes de figurants, les moyens assez importants visibles à l'écran, l'aspect politique du scénario, et les références visuelles aux Guerres Mondiales. Le tout soutenu par une BO mélancolique d'Ennio Morricone, et par deux acteurs assez excellents, Rod Steiger en paysan familial plein de ressources, et James Coburn en roublard au passé trouble. Mise en scène avec brio, cette fresque vaut donc le coup d’œil, et conserve une place originale dans la trilogie historique de Sergio Leone, là où "Once Upon a Time in the West" est presque un western spaghetti, et "Once Upon a Time in America" un film de gangster.
il était une fois la révolution est certainement l’un des meilleurs film de Sergio Leone. La mise en scène du réalisateur est excellente, les acteurs comme James Coburn, Rod Steiger ou encore Romolo Valli sont irréprochables dans leurs rôles, le scénario est intéressant et travaillé et pour finir on ne s’ennuie pas une seule seconde. Bref, c’est à voir…
Un film légendaire de Sergio Leone. Deux protagonistes charismatiques, de belles images, et une musique qui colle étonnemment bien à l'action. Triste, drôle ou sérieux selon les scènes, l'histoire s'offre également quelques passages d'une ampleur impressionnante.
A la suite du cultissime "Il était une fois dans l'Ouest" qui donna une vague de neuf aux westerns spaghettis, le grand Sergio Leone livre en 1971 un film traitant d'une autre grande période de l'histoire de l'Amérique : La révolution mexiquaine. Chance pour nous, pays francophone, le titre nous fut traduit tel le désir de son auteur, à savoir par "Il était une fois la Révolution" nous permettant d'être le seul pays disposant de la trilogie des "Il était une fois". Film original tout d'abord par la présence de bandidas, de chars ainsi que de mitrailleuses simultanément, "Il était une fois la Révolution" se déroule en 1913 ce qui peut prêter à confusion lors des premières minutes. Le duo d'acteurs fonctionnent à merveille. D'un côté James Cobum jouant un ancien révolutionnaire irlandais spécialiste dans l'art des explosifs et de l'autre Rod Steiger, meneur d'une troupe de bandits (ses fils) qui ne recherchent qu'argent et pouvoir. Le scénario magistral entoura l’œuvre nous laisse découvrir ces personnages avec joie, humour tout en restant sérieux. On les voit ensuite évoluer, Juan un peu plus que les autres. Uniquement soucieux de sa propre personne jusqu'à sa rencontre avec John, il devient petit à petit un véritable héros malgré lui de la révolution à laquelle il participe. L'implication des acteurs dans leurs rôles est une performance propre aux films de l'ancien temps. Justes et riches en charisme, ils interprètent des rôles qui finiront dans les livres d'histoire. Laissant parfois place à des scènes longues, on retrouve là le style Leone des westerns que l'on aime tant. Valsant avec aisance entre humour, tension, violence et tristesse, "Il était une fois la Révolution" donne un aperçu d'un équilibre cinématographique dont devrait s'inspirer un peu plus les réalisateurs d'aujourd'hui. Lorsque l'on parle de Sergio Leone, on inclut également Ennio Morricone. Que dire de la bande originale ? Reprenant des thèmes déjà présent dans l'opus précédent mais innovant dans la majeure partie des morceaux, c'est à nouveau une musique unique que nous offre le maître. Au final, ce deuxième volet de la trilogie légendaire qui peut prétendre au titre de plus grande trilogie de l'histoire du cinéma est une réussite totale. Changeant totalement les motivations de ses personnages en comparaison d'"Il était une fois dans l'Ouest", de contexte ainsi que de scénario, Sergio Leone réalise un film historique que l'on se doit de voir sans réserve.
Une production assez éblouissante, probablement l'oeuvre la plus profonde de S.Leone. Le réalisateur italien signe une aventure superbe, multiplie comme à son habitude les plans géniaux et les vannes efficaces. Assez incroyablement écrit, donc, le film prend de redoutables allures de chef d'oeuvre grâce à la bande-son, d'une synchronisation et d'une qualité rares.
Un très bon film des années 70 comme il ne s'en produit plus aujourd'hui; un western original et entraînant, avec des acteurs de talents. Une épopée captivante et véritable, très bien réalisée, avec une bonne dose d'action et de paysages de l'époque. A voir!!!
Sur les westerns de Sergio Leone que j'ai vu jusqu'à maintenant, c'est probablement celui qui m'a le moins emballé, mais c'est vraiment pour chipoter parce que (encore une fois) je me suis pris une claque et 2h30 de pur bonheur. Je prends un pied incroyable devant ces westerns spaghettis et j'ai hâte de voir Il était une fois dans l'Ouest - même si paradoxalement j'ai encore envie de faire durer le plaisir plus longtemps. Si j'ai (légèrement) moins aimé Il était une fois la Révolution que les films de la trilogie du Dollar avec Clint Eastwood, c'est certainement à cause de l'époque où se situe le film. Je préfère de loin le style "cow-boy à cheval" qu'à moto, mais comme je l'ai déjà dit c'est franchement pour chercher la petite bête, car le film est un pur chef d'oeuvre. Ce n'est pas un style qui plait à tout le monde, d'autant que le film fait assez vieilli, mais il aurait duré 5h que ça ne m'aurait pas dérangé. La réalisation de Sergio Leone, les répliques efficaces, les décors et paysages sublimes, et surtout la musique d'Ennio Morricone sont comme toujours des perles qui, lorsqu'elles sont associées, nous offrent une réelle qualité cinématographique. James Coburn est absolument génial avec son sourire impressionnant et sa grande bouche pleine de dents, je dois bien dire que son duo avec Rod Steiger m'a bien fait rire, et m'a ému aussi. Sergio Leone continue dans le thème des anti-héros uniquement intéressés par leur profit personnel qui se retrouvent dans une guerre qui n'est pas la leur. Ca donne à ces personnages solitaires une certaine classe. Alors qu'un personnage comme l'Homme sans Nom (Clint Eastwood) était un type sorti de nulle part, au passé totalement inconnu (comme s'il n'existait qu'à travers l'histoire qu'il vit), le personnage principal, John Mallory, a ici un passé qui nous est dévoilé par des flashbacks réussis (où la fraicheur et le vert de l'Irlande font contraste avec le Mexique), ce qui le détache donc des précédents films de Leone. Chose qui sera encore amplifiée dans Il était une fois en Amérique, beaucoup plus nostalgique et triste qui conclut de façon forte et épique la trilogie "Il était une fois". Bref, Il était une fois la Révolution est donc à mi-chemin dans cette évolution du réalisateur (je n'ai pas encore vu Il était une fois dans l'Ouest et c'est peut-être débile de les avoir pris dans le désordre, mais j'imagine qu'il cette idée de scénarios évolutifs). Les musiques donnent un souffle grandiose à cette épopée au coeur de la Révolution mexicaine (des morceaux comme Scherzi A Parte ou Marcia Degli Accattoni filent des frissons) et les deux personnages principaux finissent par devenir de plus en plus touchants. Le film surprend assez de ce côté d'ailleurs, montrant un Juan Miranda parfois triste ou un John Mallory rongé par ses souvenirs d'Irlande, qui rend le dénouement poignant. J'aurais peut-être aimé un avant-final sous forme de beau duel entre John et Gutierez (joué par Antoine Saint-John), mais il n'en reste pas moins réussi. Autre élément nouveau par rapport aux précédents chefs d'oeuvre : même si le duo John/Juan fait étrangement penser au duo Blondin/Tuco, il y a ici une légère histoire d'amitié qu'il n'y avait pas tellement dans Le bon, la brute et le truand. Bref, c'est encore un film génial et mémorable que je prendrai plaisir à revoir souvent. Après 40 ans le film a certes pris des rides, mais son efficacité et sa classe me semblent intemporelles.