Derniers Avis : Le Bossu - Page 2

Film vu et revu avec toujours autant de plaisir, la version tournée par André Hunebelle est moins flamboyante que celle télévisée de Henri Helman en 2003 mais toute aussi passionnante. Assurément, certains argueront que la vérité historique est bafouée et qu'on ne retrouve pas le souffle épique du roman de Paul Féval. Primo, dès lors qu'il s'agit d'un roman, il n'y a aucune vérité historique qui vaille, mais seulement un contexte qui sert de cadre au récit. Secundo, un bon film de cape et d'épée se doit de divertir, et le pari est parfaitement réussi dans les deux versions précitées. Que demander de plus. C'est aussi un plaisir de retrouver un Jean Marais virevoltant, l'inlassable héros des films du genre en cette période où le cinéma français produisait encore des spectacles de qualité, chose rare aujourd'hui où la médiocrité et la banalité l'emportent plus souvent sur le talent. Bourvil campe un Passepoil amusant tandis que l'excellent François Chaumette endosse le rôle de l'ignoble et perfide Philippe de Gonzague. Film drôle et distrayant où Jean Marais campe un héros avec panache de quoi passer une bonne soirée.

La fin des années 50 et la décennie 60 va exacerber le style cape et d'épée, sous-genre du film d'aventure, et devenir une véritable spécialité française en concurrençant dignement les fantaisies chevaleresques d'Errol Flynn ou de Stewart Granger à Hollywood. En puisant dans l'Histoire de France et la littérature, ce cinéma permettait également d'utiliser les fabuleux décors de nos beaux châteaux et d'exalter des valeurs morales telles que courtoisie, galanterie, courage, loyauté, honneur sur de beaux dialogues en langage d'époque. C'est exactement ce qu'on retrouve dans cette splendide adaptation du roman de Paul Féval, où la production multiplie les costumes impeccables, les décors somptueux, et impose du rythme, une intrigue romanesque, un aimable humour, une musique alerte signée Jean Marion, et de beaux acteurs, avec en tête un Jean Marais impérial en Lagardère qui devient l'archétype du héros populaire dont la fonction est de faire triompher le bon droit ; c'est avec ce film que Marais impose vraiment ce type de rôle, et cristallise toutes les vertus en mettant en pratique ses dons athlétiques et sa remarquable maîtrise de l'escrime, en ferraillant avec les meilleurs cascadeurs formés par Claude Carliez. En face de lui, il fallait un méchant de taille, et François Chaumette, grand comédien du Théâtre Français, incarne un parfait Gonzague mielleux et fourbe dès son apparition dans les fossés de Caylus. C'est du cinéma léger, pétillant, très divertissant et extrêmement soigné. Le film est donc un magnifique spectacle, avec une action simple, fertile en rebondissements, coups de théâtre, duels bien réglés et scènes sentimentales, auxquels s'ajoute l'humour dégagé par l'association Marais-Bourvil qui forment un duo mémorable. En revoyant cet archétype du film de cape et d'épée, on redécouvre le roman de Féval qu'on croyait connaître par coeur et dont l'inépuisable richesse trouve ici son juste équivalent cinématographique. Un véritable chef-d'oeuvre du cinéma populaire français, symbole d'un genre à jamais perdu.

allez en un mot ......... j adore !!!! jean marais est juste parfait en héros des années 60 et bourvil est excellent en coté comique de cette aventure , les combats d épées sont aussi assez sympas pour l époque , le seul bémol reste l image du couple a la fin , on y crois qu a moitié ....
sinon méme a notre époque , je suis sur que nos enfants passeront 1h45 de bonheurs a regarder ce très très bon film !!

(VIDEO) Il suffit de mettre à côté Le Bossu et Fanfan la Tulipe (ou la Tulipe noire) pour s'apercevoir que quand il y a un réalisateur, ça fait toute la différence. C'est vraiment très très joli - à voir et revoir avec les enfants.

Voici un grand classique du film de cape et d'épée, servi par le grand acteur Jean Marais. Les moyens et la réalisation sont aussi soignés. Alors, est-ce une réussite ? Certes, il y a Bourvil. Quant à Jean Marais, il fait un bossu magnifique. Il est à l'aise dans les scènes de combat. Mais il fait aussi un piètre amoureux, guère convaincant dans ce rôle. Aurore de Nevers se contente de faire la potiche. De plus, l'ensemble du film est finalement très convenu. Au final, le film ne présente qu'un intérêt mitigé. La version avec Daniel Auteuil est plus convaincante.

Un grand classique très bien interprété et réalisé avec un excellent Jean Marais qui est pleinement dans le rôle.

Un régal.

Un grand classique du cinéma français signé André Hunebelle et l'un des meilleurs film de cape et d'épées. Les décors sont merveilleux, l'humour est assuré par un attachant Passepoil joué par l'excellent Bourvil et la fougue Lagardère par le bondissant Jean Marais.. Un film qui n'a pas perdu de son charme, bien au contraire, il s'est même bonifié avec le temps !

Un film de capes et d'épées qui a bien trop vieilli!
Si cela reste une aventure convenable dans son action par temps de pluie, le jeu d'acteur trop théâtrale et les invraisemblances, notamment celles liées à l'age des personnages, ne permettent pas à ce Bossu d'être un classique du genre.

Avec « Le Capitan », « Le Bossu » a marqué mon enfance. A l’époque, le personnage du bossu me faisait peur (avec la petite musique particulière lors de ses apparitions). Ces films de cape et d’épée signés André Hunebelle connurent un gros succès dans les années 50/60. On retrouve ici tous les ingrédients du genre : le mélange d’humour et d’aventure, les duels, les cascades et autres cavalcades sur fond de complots machiavéliques. Si le ton gouailleur de Jean Marais peut agacer ; l'acteur donne vraiment de sa personne dans un rôle très physique. Quant aux méchants, ils sont particulièrement convaincants. En revanche, cette vengeance sur plusieurs années est truffée d’invraisemblances. Ainsi, l’enfant caché devient une femme alors que Lagardère ne prend pas une ride (ni Passepoil/Bourvil). A la fin, la mère de la princesse ressemble plus à une sœur. Et le mariage de la jeune femme avec Lagardère me paraît un peu gênant vu la différence d’âge supposée avec ce bébé devenu femme. Sinon, la réalisation est traditionnelle avec peu d’originalité dans les plans. Mais la photographie est très colorée. Il y a beaucoup de passages tournés en extérieur. Réservé aux nostalgiques.

Magique ! Lagardère finit par épouser la jeune fille qu'il a lui-même recueillie et élevée, les 2 tourtereaux ont donc une cinquantaine d'années d'écart (considérant que Jean Marais avait 46 ans lors du tournage) et on y croit. Un tel délire ne serait plus possible aujourd'hui. Mais là est le charme de ces films d'antan, faits pour divertir et émouvoir en faisant appel (sans prétention moralisatrice) à quelques valeurs désuètes comme la bonté, la générosité ou la loyauté. J'adore !

Un film qui a plus de 50 ans, et qui a vraiment très bien vieilli (c'est même assez exceptionnel). Bon scénario, très bon acteur, décors exceptionnels, de l'humour avec Bourvil évidemment, de l'aventure, une musique au poil, donnent un charme indéniable à ce classique du film de cap et d'épée. Un classique.

Vu dans mon enfance, j'en gardais un souvenir plutôt positif; Dans ma mémoire cela restait le meilleur film de cape et d'épée de Jean Marais avec "Le Capitan". Pour l'avoir revu récemment, je trouve même que "Le Capitan" est plus réussit que cette version du "Bossu".
Revenons à cette version du "Bossu" qui a le charme suranné des premiers films français de divertissements d'aventures historiques en couleurs, dont André Hunnebelle était et reste le représentant. Objectivement ça se laisse voir, rien de plus. On passe un bon moment grâce aux acteurs, c'est tout. Jean Marais est bien meilleur en bossu qu'en Lagardère (sur-jeu théâtral), mais ce sont François Chaumette en Gonzague (surtout) et Jean Le Poulain en Peyrolles qui s'en tirent le mieux.
Ici, il existe bel et bien un problème avec l'adaptation du roman de Paul Féval, que n'arrange pas la réalisation passe-partout d'André Hunnebelle. Depuis cette version qui date de 1960, il y a eu des versions beaucoup plus fidèles à l'esprit et à l'atmosphère du roman que ce soit au cinéma (celle de Philippe de Broca en 1997, avec Auteuil en Lagardère, à mon avis la plus réussie de toutes au cinéma) où à la télévision (la version avec Bruno Wolkowitch notamment). Bien qu'il y ai une pointe d'humour dans le roman, cette histoire de "vengeance" à la Monte-Cristo, reste avant tout dramatique, et dans cette version, Hunnebelle mise plus sur le côté aventure et humour tendre avec le personnage de Passepoil (joué par un Bourvil très à l'aise dans ce genre de rôle, mais qui ne prouve rien de plus, car rôle taillé sur mesure). On peu lui reprocher également de faire l'impasse sur de nombreux aspects du roman et d'édulcorer des moments clés surtout sur la fin et par moment une certaine lenteur et un manque de rythme là où la version de De Broca est enlevée et rythmée comme le roman. Un non exemple d'adaptation fidèle, mais un des meilleurs films d'André Hunnebelle, cinéaste tâcheron sans inspiration technique et formelle, mais toujours intelligent dans le choix de ses sujets (il faut voir le nombre de ses succès au box-office dans les 50's et 60's). A l'époque, avec son casting, il fût calibré pour une réussite commerciale, donc, flairant les espèces sonnantes et trébuchantes..L'objectif fût atteint au-delà des espérances... Mais si vous voulez voir "Le Bossu" au cinéma ne commencez pas par cette version, préférez à la rigueur celle de Jean Delannoy (1944, avec Pierre Blanchar) et celle de Philippe de Broca.

Un excellent film d'aventure avec un Jean Marais parfait pour le rôle .

Un classique. Je ne suis pas fan des classiques, mais c'est bon pour la culture...
Celui-ci n'est pas passionnant, il passe temps et rien de plus.
C'est irréaliste, à un point... Les personnages ne prennent pas une ride en 15 ans, tout juste si ils n'ont pas rajeunis.
Sympa à regarder une fois, mais c'est tout. Bonne prestation de Jean Marais.

une histoire connu avec des acteurs qui jouent comme au théâtre.
PLV : Jean Marais n'a pas joué dans autant de film qu'on pourrait le penser.