Fin des années 90, début des années 2000, Tsui Hark aligne les projets ratés. Deux films avec Van Damme aux États-Unis (Double Team et Piège à Hong-Kong) et ce Black Mask 2 réécrit à de multiples reprises complétement déjanté. Si certains mouvements de caméra rappellent que le maître a toujours de la maîtrise, alors que dire du reste ? Les effets spéciaux sont honteux. Les chorégraphies des combats, c'est du grand n'importe quoi. Et que dire du look des catcheurs mutants ? Leurs costumes, on dirait ceux des méchants dans les sentais ou les Metal Heroes de la Toei diffusés dans le Club Dorothée que je regardais quand j'étais petit. Comme le but de Tsui Hark était de faire un film complétement fou, c'est réussi de ce point de vue. Vu le résultat final, euh, je reste perplexe.
Directement inspiré du jeu "Bloody Roar", Black Mask 2 est sans doute un film raté, pas assez ambitieux dans son esthétisme et son originalité mais réussit en partie sa mission : il est assez jouissif ! Les amateurs de combats de monstres et de catch américain y trouveront leur compte moyennant une bonne dose d'indulgence sur le caractère finalement convenu de l'histoire. Merci quand même pour la bonne humeur Tsui !!!
Black Mask 2 réussit haut la main ce pari fou de faire pire que son aîné. Effets spéciaux à la ramasse, acteurs calamiteux, scénario écrit par un trisomique semblant adorer jouer à la pâte à modeler, rien ne viendra sauver cette pathétique création d'un destin aussi triste que son ensemble : atterrir dans les toilettes. Insupportable du début à la fin.
J'ai pour habitude , quoi qu'il arrive , de toujours regarder un film jusqu'à la fin quel qu'il soit. BLACK MASK 2 fait figure d'exception : j'ai coupé au bout de 10 minutes. Après , cela ne m'empêchera jamais de vouer un culte à Tsui Hark. Personne n'est parfait , mais THE BLADE et SEVEN SWORDS (pour citer 2 de ses wu-xia les plus célèbres) se suffisent à eux mêmes et font vite oublier cette horreur. Beurk...
C'est dur de dire du mal du grand Tsui Hark (réalisateur de Zu, Il était une fois en chine 1,2,3, the blade, time and tide et producteur du Syndicat du crime 1,2, the killer et du premier Black mask), mais là, il ne faut pas exagérer. La caméra est mal placée, bouge n'importe comment, les combats très mauvais et mous, les effets spéciaux lamentables et le film atteint très souvent (presque tout le temps) le ridicule.
Si Tsui Hark est capable de signer d'authentiques chefs d'oeuvre en pleine possession de ses moyens, il lui arrive aussi régulièrement de péter les plombs comme pour cette suite aberrante abandonnant le sérieux du très bon premier Black Mask pour du gros n'importe nawak avec un scénario improvisé, des catcheurs mutants et des monstres en caoutchouc ! Le spectateur est alors partagé entre consternation et franche hilarité à la vue de ce spectacle chaotique sans queue ni tête rempli d'effets totalement gratuits.