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    Light Sleeper
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    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Un film totalement à l'arrêt, le scénario est médiocre avec des personnages sans épaisseurs. On voit ainsi le duo d'acteurs vedettes incapables d'assurer des prestations convaincantes . Et comme un malheur n'arrive jamais seul c'est mal filmé à la manière d'une série des années 80.
    Henrico
    Henrico

    162 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2020
    Il est dommage que l’équipe chargée de la distribution du film en France n’ait pas daigné traduire en Français le titre de ce film. Schrader y annonçait l’ironie dramatique, la distanciation critique qu’il mettait entre lui et le tableau qu’il brossait de ce dealer impénitent qui se remet en question et parvient finalement à accéder une rédemption relative. Déjà, le nom du personnage, « Letour » , renforce l’aspect dérisoire qu’a le destin de ce fournisseur de came qui ne peut se payer le luxe d’être gros dormeur puisqu’il doit être « d’astreinte » toutes les nuits. On peut reprocher à Schrader d’avoir un peu traîné avant de faire démarrer son action. Mais nous montrer en détail le quotidien, le cadre, les « collègues », les soucis et les choix thérapiques (voyante) du dealer ne manquait pas d’intérêt, et cela provoque efficacement les déductions, après coup, chez le spectateur, sur ses multiples questions restées en suspens. Ce qu’il y a de génial chez Paul Schrader, c’est qu’il ne se contente pas de faire une belle œuvre artistique, il réussit toujours à nous apprendre quelque chose de plus sur la vie.
    cylon86
    cylon86

    2 493 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Paul Schrader explore encore et toujours les obsessions de personnages livrés à eux-mêmes dans un univers dont ils font partie mais auxquels ils ne se sentent pas forcément appartenir. "Light Sleeper" en est un parfait exemple et Willem Dafoe (toujours aussi excellent) campe un livreur de drogue qui veut changer de vie et dont les retrouvailles avec son ex-fiancée vont le bouleverser, jusqu'à (bien évidemment) un drame final. La mécanique de Schrader est bien rodée et les personnages qu'il dépeint sont fascinants (Susan Sarandon est particulièrement marquante), le tout allié à une très belle musique de Michael Been. Et même si parfois on sent quelques longueurs et quelques enjeux un peu faibles, ça n'en reste pas moins un film très intéressant, surtout grâce au magnétisme de Willem Dafoe.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 166 abonnés 4 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2023
    “Light Sleeper” ou “Un homme en léger sommeil”, sorti sur les écrans en 1992 demeure encore à ce jour l’un des films les plus aboutis de Paul Schrader qui même après 22 films réalisés reste encore pour certains un scénariste réputé s’essayant à la réalisation. Il faut dire qu’avoir écrit “Taxi Driver” (1976), “Raging Bull” (1980) et “La dernière tentation du Christ” (1988) pour Martin Scorsese ou encore “Yakuza” (1975) et “Obsession” (1976) pour Sydney Pollack et Brian de Palma résonne un peu comme une assignation à résidence aux oreilles des producteurs et de la critique. Pour différentes raisons, “The light sleeper” qui est un film charnière est marqué du sceau de la transition. Tout d’abord en raison de sa place au sein de la filmographie de Schrader, arrivant après une série de cinq films plus ou moins incompris ou mal reçus consécutivement à l’immense succès d’”American Gigolo” (1980). Ensuite, en raison de l’exposition graphique d’un New York qui n’est plus tout-à-fait celui de “Taxi Driver” ou de “French Connection” mais pas encore celui uniforme et désincarné des golden boys, héros de la mondialisation voulue par l’oncle Sam. Enfin celle dans laquelle se trouve John LeTour, le héros du film incarné par Willem Dafoe, collaborant pour la première fois avec Paul Schrader ( Les deux hommes se sont rencontrés sur le tournage de “La dernière tentation du Christ” et ont depuis tourné sept films ensemble), qui arrivé à quarante ans s’interroge sur le sens jusqu’alors donné à sa vie de dealer ambulant qui pour le compte d’Ann (Susan Sarandon), approvisionne sur site la clientèle huppée pouvant s’offrir cette prestation haut de gamme à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. A la croisée des chemins, Paul Schrader alors âgé de 46 ans multiplie les analogies avec “Taxi Driver” et “American Gigolo” (ses deux plus gros succès de scénariste puis de réalisateur) que les cinéphiles repèreront aisément ainsi que les références à “Pickpocket” et au “Journal d’un curé de campagne”) deux films de Robert Bresson, un cinéaste qu’il vénère. Ce retour aux sources de l’inspiration de sa jeunesse voit Schrader embrasser tous les thèmes qui l’obsèdent tels la déchéance, la culpabilité, la quête d’identité, la volonté sacrificielle, la rédemption ou encore la renaissance grâce à l’amour. spoiler: John LeTour voyant qu’Ann s’apprête à changer radicalement de vie en s’orientant vers la création d’une ligne de cosmétique, se dit qu’il est peut-être encore temps pour lui de donner un sens à sa vie. Le rencontre fortuite avec son ancienne amoureuse (Dana Delany) du temps où il était un junkie vient réactiver douloureusement sa quête d’autre chose. Le soir, il exorcise son malaise et sa frustration en tenant un journal éphémère
    . Le cheminement de LeTour est observé à travers ses déambulations le plus souvent nocturnes dans les beaux quartiers et lieux chics dont Schrader fait ressortir avec maestria l’inanité. L’occasion pour le réalisateur épaulé par Edward Lachman à la photographie d’exposer sa fascinante expression visuelle ici particulièrement efficace car toujours en phase avec le propos. William Dafoe, acteur caméléon surdoué, épouse parfaitement la démarche de Schrader qui entend montrer un homme dont la vitalité intacte retrouvée le pousse à se frayer un chemin vers la lumière. A ses côtés, Susan Sarandon empreinte d’une autorité naturelle teintée d’empathie et Dana Delany sexy en diable et très émouvante constituent les deux points d’appui diamétralement opposés de ce “léger dormeur” qui veut marcher dorénavant les yeux grands ouverts. Longtemps méconnu, “Light Sleeper” par ses qualités esthétiques, la rigueur de sa narration et la justesse de sa direction d’acteurs est assurément à placer dans les cinq meilleurs films de Schrader aux côtés de “Blue Collar” (1978) , “Hardcore” (1979), “ Mishima” (1985), “Affliction” (1997) ou plus récemment “The card counter” (2021). A ce titre, le film méritait sans aucun doute la belle réédition B-ray que lui a consacrée le critique et historien du cinéma Jean-Baptiste Thoret dans sa collection “Make my day”.
    Roub E.
    Roub E.

    937 abonnés 4 975 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2023
    Une plongée dans le New York encore crado du début des années 90 qui dans ce film croule littéralement sous les immondices. Light Sleeper est un film sur la culpabilité et les actes manqués avec une multitude de personnages qui cherchent à fuir leur vie. La mise en scène et la photo sont soignées soulignant l ambiance de spleen qui règne sur le film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    544 abonnés 4 938 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Un polar existentiel sombre, à l’ambiance envoûtante et au casting séduisant, mais le scénario est trop déroutant. 2,25
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 373 abonnés 4 411 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2023
    Chef-d'oeuvre que Light Sleeper signé Paul Schrader. Un métrage envoutant, tout d'abord porté par une bande son superbe signée Michael Biehn (pas l'acteur!). Le film est très musical, mais pas seulement, il est surtout porté par des chansons aux paroles remarquablement poétiques et cohérentes avec l'histoire. Elles sont une part vitale du film, et c'est assez rare de voir une telle place accordée à la chanson dans un métrage pour être souligné. Cette bande son mélancolique s'accompagne d'un travail visuel tout aussi hypnotisant. Film essentiellement nocturne, le métrage est une déambulation dans une ville d'ombre et de néons. La photographie bleutée contraste avec des teintes chaudes en certains moments d'espoir et de sensualité, Schrader brille par une réalisation intimiste, proche de ses acteurs, mais magnifie également son cadre pour créer des ambiances oniriques et poétiques. Le film rappelle à quel point filmer la nuit peut donner des oeuvres d'une rare poésie. Toutefois, cette qualité plastique s'accompagne encore d'une interprétation sans faille. Dafoe, Sarandon mais tous les autres également composent des personnages tout à la fois excentriques, touchants, inquiétants. En quelques répliques parfois, Schrader pose un personnage mémorable par sa complexité, ses ambiguités, ses failles, et il arrive à rendre émouvant les déambulations de dealers à la croiser des chemins. Ces personnages à relief, évoluent dans une histoire qui en a autant. Schrader est d'abord scénariste à mon sens, il a le sens de l'écrit, et il le prouve ici, avec un métrage aux dialogues soignés, au propos profond, et si certains reprocheront peut-être au film un rythme lancinant, comme une danse hypnotique, que cela sied bien au titre! Tantôt tragique, comique, déséspéré et plein d'espoir, le film brasse les émotions, les sentiments, les états d'âmes avec une facilité déconcertante et son écriture sans faille révèle toute la complexité de l'humanité.
    Vraiment, Light Sleeper est un vrai chef-d'oeuvre à tous les niveaux. Bijou méconnu du début des années 1990, un film qui rappelle à quel point il ne faut pas hésiter à se retourner sur cette époque pour profiter d'un cinéma grandiose réalisé pourtant avec peu. Un film dont on sort grandi. 5
    Pascal
    Pascal

    156 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2023
    Paul Schrader est surtout connu pour ses collaborations en tant que scénariste avec Scorcese, De Palma et Sydney Pollack.

    Il passa pour son compte à la réalisation dès 1978 avec "blue collar" considéré comme un des meilleurs films américains par Spike Lee et par le chanteur Bruce Springsteen.

    Malheureusement pour le cinéaste dont la filmographie se monte à une bonne vingtaine d'opus, il ne rencontra que rarement des succès publics. Sur ce point " Américain gigolo" et " la féline" font figure d'exception.

    Primé une seule fois dans un grand festival international ( Cannes pour son " Mishima" autobiographie de l'écrivain japonais, ou Schrader obtint le prix de la meilleure contribution artistique) il est apprécié de la critique Hexagonale.

    Les exégètes de son travail voient en " light sleeper" ( 1992) et neuvième long métrage de Schrader, comme le troisième volet d'un portrait d'un homme en crise ( après "Taxi driver" scénario de Schrader réalisé par Scorcese et " Américain gigolo").

    En tout cas, "" light sleeper " ( le titre fait référence à une personne qui dort peu - le personnage livre de la drogue et écrit son journal intime la nuit) est sans doute une des meilleures réussites du cinéaste, même s'il fût un échec commercial à sa sortie.

    Un dealer solitaire et en mal d'amour s'interroge sur son existence à l'approche de la quarantaine. Il retrouve par hasard son ancienne petite amie.

    Réflexion sur la possibilité de rédemption, de changer de vie, sur l'amour comme axe de direction de l'existence, " light sleeper" vaut surtout pour son interprétation et sa direction d'acteurs ( Defoe acteur que Schrader emploiera plusieurs fois tient le film sur ses épaules tandis que Susan Sarandon, elle est magnifique et produit une de ses meilleures interprétation).

    La faiblesse du film ( la remarque peut être faite à de nombreux opus de Schrader) porte sur les décors et la photo qui manquent ( selon moi) beaucoup trop de finition.

    A cheval entre le cinéma de genre ( ici le polar) et le cinéma d'auteurs ( on sait que Schrader est un aficionado du cinéma de Bresson, de Dreyer et de Ozu), le travail de Schrader à incontestablement une originalité, qui le place parmi les auteurs majeurs nés dans le courant des années 70 : celui du nouvel Hollywood.
    Rémi P.
    Rémi P.

    26 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    Pour son neuvième film en tant que réalisateur, Paul Schrader s'intéresse aux parcours et aux questionnements d'un dealer d'une quarantaine d'années, John LeTour, interprété par son acteur fétiche, Willem Dafoe.
    Pour ce film, Paul Schrader, scénariste de légende que l'on ne présente plus à qui l'on doit notamment "Taxi Driver", "Raging Bull" ou encore "Yakuza", s'est grandement inspiré du roman de Georges Bernanos "Journal d'un curé de campagne" paru en 1936 et adapté au cinéma par Robert Bresson en 1951. Ce n'est pas un hasard puisque, en effet, Schrader est un grand admirateur de Bresson à qui il a consacré un livre et dont l'influence se ressent dans plusieurs autres de ses œuvres ( notamment "Sur le chemin de la rédemption" en 2017). Dans "Light Sleeper", on ne suit pas le journal d'un curé mais celui d'un dealer, en proie a des doutes sur la tournure que prend sa vie et qui va essayer de réparer les erreurs qu'il a commises par le passé, notamment en renouant avec son ex-femme. La quête de spiritualité du personnage et la volonté de trouver un sens à sa vie sont des thèmes omniprésents dans le film, et sont des sujets de questionnements majeurs pour LeTour. J'ai pour ma part beaucoup apprécié ce film qui décrit très bien les doutes auxquelles nous pouvons tous être soumis. Si le personnage est dealer, le scénario au fond est assez universelle et je pense que c'était la volonté de Schrader pour ce film, que chacun puisse s'identifier à ce personnage. Le reproche principal que l'on pourrait faire à "Light Sleeper" est peut-être que la seconde intrigue, l'enquête sur les meurtres en rapport avec la drogue, met beaucoup de temps à se mettre en place ce qui est dommage car elle est très intéressante. Celle ci est tout de même bien exploitée dans le dernier tiers du film et Schrader nous offre d'ailleurs un excellent final, dans une scène qui m'a rappelé la fin de "Taxi Driver". Pour ce qui est des acteurs, Willem Dafoe est excellent dans le rôle de John LeTour et les seconds rôles sont eux aussi très bons, notamment Susan Sarandon.
    Avec "Light Sleeper", Paul Schrader montre, qu'au delà d'être un grand scénariste, il est aussi un grand réalisateur, qui est passé maître dans l’art de décrire les doutes spirituelles mais aussi l'espoir, qui est plus que jamais présent pour John à la fin du film, l'espoir d'une vie meilleure fondée sur la foi en la nature humaine.
    Valégri75
    Valégri75

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2023
    Acteur principal magistral.
    De beaux plans sur l'éternel New York.
    Un bon film ; peut-être un peu lent et un peu long, mais agréable.
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