L'intrigue est mais n'est pas exceptionnelle. Le scénario a des lacunes. La mise en scène est correcte sans remarquable. Le casting sans plus. La BO reflète bien l'ensemble. Moyen !
Malgré Christopher Lee , parfait en Scaramanga , lun des meilleur méchant de la saga et la B.O. assez cool et un duel final , ce James Bond fait partie de ceux qui mont le moins marqué....
Ce film a 34 ans .. il a ce petit charme délicieusement désuet des films d'action de cette époque. Mais dans la cas présent, c'est du grand art, les décors sont magnifiques, la prise de vue dynamique ... Rien a voir avec ce que nous proposait le cinema Français de l'époque ... meme aujourd'hui en 2008, le cinéma français est totalement incapable de refaire ce 007 avec autant de qualité, c'est dire ou nous en sommes, et c'est dire que la saga 007, surtout les opus avec ROGER MOORE, est excennentissime.
Désolant, navrant, ridicule, mou, crétin, beauf, ... Que de qualificatifs pour désigner cette aventure Bondienne. Dernière collaboration entre Albert R. Broccoli et Harry Saltzman, ce dernier ayant quitté le navire, cette "oeuvre" n'est, heureusement, qu'une transition honteuse. Il Faudra trois années à Broccoli pour redresser la barre avec succès, ce sera "L'Espion qui m'aimait" en 1977.
La période Roger Moore continue avec dans cet épisode; on découvre un méchant prometteur avec Christopher Lee dans le rôle d’un tueur professionnel qui veut comme ultime défi mettre Bond à son tableau de chasse. Malheureusement « l’homme au pistolet d’or » n’arrive jamais à créer une véritable tension dramatique ou un suspens, jouant trop sur les excès et l’aspect parodique qu’a pris la franchise pendant cette période. Pour s’en convaincre il suffit de s’attarder sur le personnage de Mary Goodnight; si les James Bond Girl ont souvent jouées les faire valoir dans la saga (surtout dans les films plus anciens) la on est devant un spécimen de cruche/sidekick des plus agaçant. Le film est mollasson, l’aspect carte postale de Macau est sans intérêt, reste la course poursuite en voiture qui se modernise et qui a plutôt bien vieilli. Mais c’est clairement un épisode assez faible et surtout décevant.
Probablement le plus faible film de la série où on en vient à regretter que le ridicule n'ait pas stoppé la réalisation poussive et sans imagination de ce film ridicule, lent, ennuyeux et grossier. Certes, Saramanga a trois tétons, dommage que ce ne soit pas une particularité anatomique d'une des filles des films de Russ meyer. Les personnages n'existent pas, versent dans une caricature affreuse et raciste, le nain impayable comme méchant n'égale jamais en méchanceté le Docteur Loveless, Maud adams est réduit à un rôle de potiche sans parler des rôles secondaires : karakétas ridicules, touristes cons... Les scènes se déroulent dans un climat qu'on croirait l'apanage de films pastiches et donc à l'humour totalement involontaire. Roger Moore, déjà peu à l'aise dans Vivre ou laisser mourir, un peu plus mouvementé et funny, est ici aux abonnés absents. Son affrontement avec le grand Christopher Lee se finit en eau de boudin et est totalement ridicule. La scène d'ouverture laissait présager du pire. Le film est aussi assez laid visuellement. La série Roger Moore trouvera son apogée avec L'espion qui m'aimait.
Tout juste un an après "Live and let Die" , Roger Moore reprend le role de 007 dans "The man with the golden gun". Cet opus injustement dénigré fait pourtant partie de mes préférés. L’atout principal du film est bien sur Chrisopher Lee, excellent dans le role du terrifiant "Scaramanga". Ensuite, Roger Moore, quarante-six ans, est encore assez jeune pour briller dans les scènes de bagarres, ce qui ne sera pas forcement le cas lors des épisodes suivants. Notons ensuite une partition très réussie de John Barry, avec une excellente musique de générique. Un mot sur le scénario enfin, qui à le mérite d’être original et très bien rythmé. On ne voit donc pas le temps passer, d’autant plus que ce Bond est l’un des rares à durer un brin moins de deux heures. On regrettera cependant la réapparition inutile voire ridicule du shérif J.W Pepper, déjà vu dans le précédent opus de la saga, « Live & let die ». Malgré ce détail, "The man with the golden gun" mérite d’être vu et revu !
James Bond est pris pour cible par un redoutable tueur à gages. Le mystérieux Scaramanga souhaite l’éliminer mais l’agent 007 est bien décidé à ne pas se laisser abattre aussi facilement…
A peine un an après la sortie de Vivre et laisser mourir (1973), Guy Hamilton retrouve pour la seconde fois Roger Moore dans une nouvelle aventure qui nous entraîne de Beyrouth à Hong Kong jusqu'en Thaïlande. Réalisé dans la précipitation, le film n’a pas grand-chose d’original à nous offrir, entre un méchant à trois tétons (bizarre, mais bon après tout, on a bien eu une femme à 3 seins dans Total Recall - 1990) qui s’amuse avec ses statues de cire et ses jeux de miroirs et Tric-Trac son acolyte de petite taille (et son insupportable doublage VF qui nous rappelle la voix gouailleuse entendu dans Le sexe qui parle - 1975).
L'Homme au pistolet d'or (1974) alterne bizarrement film d’espionnage et comédie parodique (après la séquence des hors-bords dans le bayou dans le précédent opus, le réalisateur réitère la même chose dans les canaux de Bangkok, avec toujours l’insupportable Sheriff Pepper). On a même droit à une improbable cascade (en spirale) effectuée en voiture sur fond de bruitage cartonnesque, c’est du grand n’importe quoi.
Une suite paresseuse et plombée par un humour lourdingue, reste la présence de Christopher Lee et du français Hervé Villechaize qui permettent de passer un agréable moment en leur compagnie.
Un mythique Bond avec un excellent Roger Moore. Christopher Lee est lui aussi parfait en tueur sans pitié. Le duel d'anthologie à la fin reste dans les mémoires.
Un bon James Bond qui vaut surtout pour le personnage incarné par Christopher Lee, un méchant "de luxe". La très belle Britt Ekland qui joue le rôle de Mary Goodnight est excellente (même si, en réfléchissant bien son rôle n'est pas très crédible, mais bon c'est un James Bond…). Roger Moore s'en sort très bien et le film ne se prend pas trop au sérieux et cultive à souhait le second degré. On notera que la scène de prégénérique est tellement bonne spoiler: que le duel final qui se déroule dans le même cadre en paraît fade.