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    Les Ensorcelés
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    36 critiques spectateurs

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    this is my movies
    this is my movies

    703 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2016
    Véritable classique de l'âge d'or hollywoodien, ce film nous plonge dans les arcanes de la fabrication d'un film (voir le passage fabuleux du projet sur les hommes chats, référence directe au film "La féline" de Tourneur) et plus généralement des coulisses du cinéma avec le portrait dur et contrasté d'un producteur (formidablement campé par K. Douglas) à travers le destin de 3 de ses collaborateurs qui ont tous finit par être trahi par cet homme. Les différents destins sont rendus avec à chaque fois de moins en moins de temps et il se dessine petit à petit le caractère difficile à appréhender d'un homme complexe, passionné par son art mais aussi manipulateur, séducteur, auto-destructeur et charismatique. La mise en scène de Minnelli est discrète mais il coordonne parfaitement ses séquences, maîtrisant sa narration éclatée et signant au passage quelques plans fabuleux. Un film passionnant, truffé de rebondissements et d'une finesse psychologique assez exceptionnelle. Du beau et grand cinéma, dominé par des acteurs accomplis qui se donnent à fond ! D'autres critiques sur
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Ce film n'est pas sans rappeler sur le même thème "la comtesse aux pieds nus" allant même jusqu'à démarrer également dans un cimetière!!!
    Mais le récit en trois parties est un bel objet de cinéma, traitant le milieu du cinéma avec un certain cynisme et une dose de raffinement certain. Il est dur de parler autrement d'un film élégant et soigné tant dans la mise en scène que dans le jeu des acteurs. Et Lana Turner toujours fascinante
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2014
    Mélodrame flamboyant et fascinant aux six oscars de Vicente Minnelli qui évoque le rôle impitoyable des producteurs à Hollywood, avec un Kirk Douglas sublime en mégalomane ambitieux et perfide.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Un film, de par son invention narrative, d'une modernité étonnante !
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Une œuvre sur le cinéma, l’univers hollywoodien est décrit de manière crue et symbolisé par un Kirk Douglas imposant et malsain. Scénario divisé en trois parties distinctes est malin, l’ambiance et la réalisation elle ressemble à celle d’un film noir et en plus de cela les dialogues sont très bons.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    Beau film, bien interprété, bien écris et avec une intrigue très agréable.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    284 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2011
    Je ne remercierais jamais assez la personne qui m'a proposé de prendre un abonnement au Forum des Images. Grâce à elle, je peux voir plein de films dont je n'aurais même pas eu l'idée de regarder par moi-même. Cette fois, c'était The Bad And The Beautiful de Vincente Minelli.

    Je suis assez partagé sur ce film. En effet, en plus d'une technique parfaite et d'une musique plutôt écoutable de David Raskin, la construction faite de flash-backs me plaît, mais elle a ses défauts inhérents. Effectivement, elle appelle la comparaison entre les différentes parties. Et là, c'est le gros défaut du film. Les deux scènes d'expositions sont fabuleuses, avec l'attente de voir le personnage de Shields, joué par un Kirk Douglas exceptionnel, qui arrive à nous rendre cet opportuniste attachant, la première histoire mettant en scène la rencontre entre Shields et Amiel est prodigieuse, la troisième, entre Bartlow et Shields aussi. Malheureusement, c'est dans le ventre mou du film que les choses se gâtent avec cette histoire d'amour certes importante mais assez plombante et traitée de façon très peu originale.

    Le film perd l'espèce d'humour pince-sans-rire (les hommes-chats) qu'il avait et tombe dans le mélodrame, avant de redevenir bon. Mais le mal est fait et on s'est vraiment ennuyé pendant 30 minutes et le film nous semble interminable. Cela dit, la fin est assez drôle et très ancrée 50's. En d'autres termes, c'est un film sur son époque, sur le cinéma et avant tout, un film sympathique.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Vincente Minnelli, loin des comédies musicales pour lesquelles il est plus connu, signe là un grand film sur ce mythe qu'est Hollywood et donc le cinéma à travers une histoire fragmentée en flash-backs de plusieurs points de vue comme le tout aussi sublime "La Comtesse aux pieds nus" de Mankiewicz avec qui il partage de nombreux points communs. Filmé en un superbe noir et blanc et teinté de mélancolie, "Les ensorcelés" permet à Kirk Douglas de trouver un de ses meilleurs rôles face à des acteurs tout aussi excellents comme Lana Turner, toujours aussi belle ou encore Dick Powell.
    ElAurens
    ElAurens

    80 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2011
    Construit de la même manière que La comtesse aux pieds nus ce drame de Vincente Minnelli nous raconte l'histoire de trois personnages devenus stars grâce à un producteur sans scrupules interprété par une des légendes d'Hollywood Kirk Douglas. Le monde du cinéma et même du travail en général prend une sacré claque, oui pour parvenir au sommet il ne faut pas être un enfant de chœur. En plus de cela le film est brillamment mis en scène, bref les qualités sont nombreuses, après je dois reconnaître que je me suis un peu ennuyé par moment. Un homme dit dans le film qu'un film doit avoir des temps forts et des temps faibles, c'est exactement le cas de celui-ci, mais ce n'est pas une bonne chose.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2011
    Un film porté en grande partie par la prestation de Kirk Douglas en producteur génial et manipulateur à sa façon, j'ai trouvé en revanche les autres acteurs un peu fade, Gloria Grahame dans un petit role s'en sort pas mal tout de même. Il faut dire que le scénario n'est pas aussi sulfureux que certains l'affirment, voir même pas du tout, juste une histoire solide sur le monde du cinéma , de la production et de la création.
    totoro35
    totoro35

    103 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2010
    Minnelli signe ici une oeuvre passionante et lucide sur le cinéma, offrant à Kirk Douglas un de ses plus beaux rôles.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Sulfureux, irrespectueux, le film possède une force imprévisible, une interprétation de Douglas parfaite, le côté génie, machiavélique, le monde peint du cinéma sur une toile craquelée, qui ne se réduit pas à sa plus simple expression. Le noir et blanc est sublime, les ombres qui donnent la force de la lumière, le traitement de chaque petite histoire est juste. Génialissime.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2010
    Après «Citizen Kane» (1941), «All about Eve» (1950) et avant «The Barefoot Contessa» (1954), Vincente Minnelli dresse, dans «The Bad and the Beautiful» (USA, 1952) le portrait d’une icône de l’industrie médiatique, en l’occurrence un producteur hollywoodien ambitieux (Jonathan Shields interprété par Kirk Douglas), par le biais des différents témoins qui l’ont côtoyé dans le passé. Par le truchement d’un vieil acolyte réalisateur, d’une ancienne compagne actrice et de l’écrivain qu’il invita à Hollywood, tous trois partageant une rancœur tenace à l’égard de Shields, le portrait de l’homme et du producteur s’esquisse progressivement. Derrière la bête de cinéma se cache la beauté d’un homme fragile, meurtri par la réputation de son défunt père, anciennement connue dans la profession du cinéma pour être sévère et détestable. Le procédé des flash-backs à répétition, outre de complexifier le fil narratif, permet de soutenir l’attention du spectateur. Renfermant trois films en un, «The Bad and the Beautiful», avec la belle-brochette d’acteurs, comme toujours chez Minnelli, en donne au spectateur pour son argent. Tout le film en donne pour son argent, jusqu’à la façon dont le cinéaste, derrière les travers hollywoodiens qu’il dénonce, dore la carrosserie du système des studios. Ce serait une déclaration d’amour à Arthur Freed, le producteur de ses grandes comédies musicales, qu’on ne s’étonnerait pas. «The Barefoot Contessa» de Joseph L. Mankiewicz brosse une image moins arrondie et moins galvanisée d’Hollywood. Il faut toutefois mentionner Kirk Douglas dont l’interprétation est d’une remarquable complétude. Tant dans sa voix, ses intonations et ses inflexions que dans ses gestes, Douglas éclaire le noir et blanc désaturé d’une présence éclatante. Qu’il n’ait pas eu l’Oscar du meilleur acteur auquel il était nommé, alors que son personnage apparaît en fondu avec la statuette dorée, est un triste coup du sort qu’il faut déjouer aujourd’hui en rendant justice à l’acteur.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2012
    Ce chef d'œuvre est sans conteste une des plus belles mises en abîme que le cinéma ait pu faire de lui-même, au coté de Boulevard du crépuscule et du Dernier nabab. Vincente Minnelli s’éloigne de ses comédies musicales habituelles pour y critique la politique des studios à l'âge d'or des années 50 tout en déclarant son amour au cinéma grâce à sa mise en scène pleine de poésie et à ses différents personnages campés par d’excellents acteurs qui sont tous eux-mêmes, à leur manière, des clichés de la magie hollywoodienne.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2009
    A la manière de Tous en scène, que Vincente Minnelli réalisera en suivant, Les ensorcelés offre une mise en abîme permanente et magique - ici, sur le mode mélodramatique. Si ce n'est qu'il est quelque fois trop bavard, le film ne souffre d'aucun défaut. En 2h00, Minnelli explore son milieu et livre aux novices spectateurs les gloires et misères d'un producteur sous l'ère hollywoodienne. La mise en scène est telle que l'aime le réalisateur fictif, personnage secondaire qui apparaît pour remettre Shields à sa place : sobre, "humble", elle ne fait que servir le film sans prendre la vedette. Le script de base, dense et brillant, offre une galerie de personnages sidérante. Heureux grâce à Jonathan Shields, puis desespérés à cause de lui, les trois protagonistes se retrouvent dans la même situation que les spectateurs, c'est-à-dire dans l'impossibilité de juger cet homme, charismatique et détestable, enviable ou pitoyable. Le titre original parle de Shields (Bad and Beautiful), le titre français évoque les trois autres personnages suspendus au téléphone lors du dénouement. Pour donner vie à ses personnages pleins d'humanité, de contradictions, Minnelli opte pour Kirk Douglas, Lana Turner, Walter Pidgeon et Dick Powell - bons choix, c'est le moins qu'on puisse dire. Douglas frôle l'oscar du meilleur rôle la même année pour ce rôle, pas étonnant. Il joue sans retenue et avec brio son personnage extraverti et sans scrupule.
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