En haut des marches est le fruit d'un double postulat voulu par Paul Vecchiali. Le réalisateur souhaitait d'une part raconter la vie de sa mère décédée peu avant le début du tournage et rendre également un hommage à Danielle Darrieux à qui il vouait une véritable adoration depuis sa plus tendre enfance.
Le film fut présenté au Festival de Cannes en 1983 dans la section Perspectives.
En haut des marches est un film refusant la linéarité. En effet, l'intrigue se partage en trois temporalités. A son retour à Toulon, le personnage de Danielle Darrieux se remémore son passé et l'assassinat de son époux au moyen de retours en arrière tout en se projetant également dans le futur à l'occasion d'un procès imaginaire.
Parmi les différents acteurs du film, les spectateurs n'auront pas manqué de remarquer la présence d'Hélène Surgère, actrice fétiche de Paul Vecchiali ayant participé à la plupart de ses films. La comédienne, décédée en 2011, a commencé sa carrière avec un film du cinéaste, Les Ruses du diable en 1965, et l'a terminée avec un autre, Les gens d'en bas en 2010. Entre ces deux films, le réalisateur et sa muse ont collaboré à huit reprises.
En haut des marches et plus généralement l'ensemble de l'oeuvre de Paul Vecchiali s'inspire du cinéma français des années 1930 et de ses cinéastes emblématiques tels que Jean Grémillon et Henri Decoin. La présence de Danielle Darrieux au casting du film est à voir comme un trait d'union entre le cinéma de cette époque et l'oeuvre de cinéaste de Paul Vecchiali.