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    Billy le menteur
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    3,8
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    13 critiques spectateurs

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    VERTIGO
    VERTIGO

    3 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Cela se confirme avec ce film, la nouvelle vague britannique est supérieure à la française, plus politique, plus profonde, plus fondamentale. Elle pousse sa réflexion jusqu'au bout et cela se voit en comparant ce fil aux 400 coups ou à la série des Doinel de Truffaut.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Je serai le vilain petit canard dans l’histoire en mettant mes deux étoiles seulement au lieu des quatre des autres critiques. Je me suis véritablement ennuyé ferme devant ce personnage décalé et bien atteint psychologiquement.
    Tout se répète tout le temps et ça nous lasse totalement au bout de 10 minutes…..
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Juste après avoir tourné avec Tony Ridchardson, autre grand réalisateur de la nouvelle vague Britannique, Tom Courtenay acteur qui finit par être anobli, tourne avec un autre des mentors de ce courant cinématographique, j'ai nommé, john Schlesinger dans "billy le menteur ". Excellent film, il donne une vision moins désenchantée de la condition d'un jeune homme du peuple, que les autres réalisations du debut de cette nouvelle vague. Billy est un veleitaire qui se réfugie dans le mensonge et la rêverie pour survivre et supporter sa vie. Clin d'oeil au cinéma de la part de Schlesinger ? Pourquoi le héros du film en est il arrivé là ? On n en saura rien, on constatera juste les dégâts existentiels que ce tropisme lui procure et une invitation à affronter le réel, malgré sa dureté. J'ai souvent ri pendant le film , magnifiquement réalisé et interprété : Courtenay est excellent et tient le film sur ses épaules ; julie Christie est ici au début de sa carrière et n'a jamais été aussi charismatique selon moi. C'est un très bon film ( toutefois ce n'est pas un chef-d'oeuvre)que tout aficionado de cette période reine de l'histoire du cinéma, pas toujours reconnue à sa juste valeur par une partie de la critique officielle, devra voir. Tavernier et Chabrol feront et diront beaucoup de bien du cinéma anglais et ils ont mille fois raison.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2018
    Les films où l’imaginaire d’un personnage à la vie médiocre s’oppose à la réalité forment un genre en soi, du Magnifique de Philippe de Broca à La vie rêvée de Walter Mitty. Voici probablement le fleuron du genre. Les rêveries puériles de Billy y apparaissent comme une compensation imaginaire aux humiliations subies dans la réalité. Une belle réussite de John Schlesinger qu'illumine Julie Christie à chacune de ses apparitions. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    globi C.
    globi C.

    9 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Un portrait peu flatteur de l'Angleterre des années 60 figée dans ses habitudes et encore marqué par la guerre vu au travers d'un rêveur, menteur pathologique et procrastinateur. Tom Courtenay est parfait pour le rôle. Le film reste un peu répétitif tout de même.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Comédie anglaise. Un jeune homme qui vit encore chez ses parents et qui est peu intéressé par le travail, passe la plupart de son temps dans un monde imaginaire qu'il crée à se fantaisie, et ainsi il ment à tout propos et à tout le monde. Ce qui l'amène dans des situations intenables (avec son patron, il a deux fiancées en même temps...

    Un des intérêts du film est de nous "faire voir" l'imaginaire du héros : c'est très drôle, bien réalisé, avec de bons acteurs. Le langage cinématographique est bien utilisé, seule la romance avec Julie Christie paraît artificielle. Le scénario est très original. Tom Courtenay est excellent. Bon film.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2015
    C'est le jour des grandes dècisions pour Billy Fisher, petit employè sans avenir et à l'existence particulièrement terne! il s'est inventè un pays imaginaire, avec ses gens, ses fiancès, sa famille...Mais comment ècrire sur une page vierge dans un cahier ? Ce qui est fait est fait Billy! il faut tourner la page même s'il en tourne une chaque jour! Oeuvre remarquable dans lequel John Schlesinger ètudie avec brio un cas de mythomanie! Rèalisè dans les cadres de la production traditionnelle, le film est une variation de plus de l'auteur sur la mise en cause des mythomanes ("Billy Liar" - 1963 ; "Darling" - 1965), façonnès par les conditionnements culturels de l'univers de l'image qu'une vie plus rêvèe que vècue, artificielle, conduit à la dèchèance physique ou morale, à la la clochardisation ou à la folie! Dans le rôle de Billy Fisher, Tom Courtenay trouve l'un de ses plus beaux rôles! il faut le voir muni d'une mitraillette pour cerner le personnage ambitieux qu'il est! il s'èvade dans le rêve et le mensonge avec une aisance formidable, dèpassant en intensitè ces moments passionnants et inattendus! Et ce serait une reconnaissance qu'un Oscar d'honneur lui soit remis un jour tant la filmographie de Courtenay est exceptionnelle dans les sixties! Comique payè au gag, Danny Boon est bel et bien prèsent dans le film...mais sous les traits d'un certain Leslie Randall! Très original vous dis-je...
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    38 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    Excellent film qui dresse le portrait d'un jeune homme qui ment presque tout le temps. C'est comique, sobre, parfois poétique et très bien joué. Un bon vieux film à ne pas manquer.
    Freaks101
    Freaks101

    147 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Plus que le portrait d’un menteur pathologique, John Schlesinger fait celui d’un doux rêveur, d’un jeune adulte fantasque qui se réfugie dans l’imaginaire. En refusant le monde des adultes, ses contraintes et son conformisme (mariage, travail, famille etc.) Billy peut être vu comme le précurseur de la génération d’utopistes qui émergera à la fin des années 60. Si on extrapole un peu plus, il est aussi l’ancêtre lointain des geeks que nous connaissons maintenant. A contrario, le personnage joué par Julie Christie incarne une autre jeunesse, tout aussi anticonformisme, mais qui rejette la société par son goût de l’aventure et de la découverte. Ces deux personnages se révélerons au final incompatible, puisqu’en plus d’être un menteur, Billy est un lâche, préférant la confortable bulle fantaisiste qu’il s’est fabriqué plutôt que d’affronter le monde. Le film est aussi pour Schlesinger l’occasion de montrer Londres en pleine métamorphose, les stigmates de la seconde guerre mondiale, encore bien visible, se mélange avec les éléments modernes et pop du futur swinging London, dans lesquels il fait déambuler son anti-héros.
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2013
    « Billy le menteur » est un film plein de charme mais a un peu vieilli. Le portrait d’une jeunesse étouffée par un quotidien morne et normatif est bien vu, tout comme son héros mythomane, bouillonnant d’énergie mais dramatiquement velléitaire. La mise en scène, par contre, souffre de son classicisme, très loin du Free cinéma de l’époque. Du coup, le film manque un peu de souffle, tout comme le scénario manque un peu d’imprévu (le côté répétitif de la fuite dans les rêves). L’ensemble demeure néanmoins tenu (la fin assez sombre nous émeut) et on reste sous le charme de la renversante Julie Christie dont c’est le premier grand rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    (critique à ne lire qu'après avoir vu le film : beaucoup de spoilers!)
    Cette comédie finalement très noire est un film extraordinaire de par son scénario, son sens psychologique aiguisé et ses acteurs (en particulier Tom Courtenay), peignant à grands traits parfois caricaturaux, mais non sans subtilité pour autant, le portrait d’un jeune homme atteint de mythomanie pathologique - pour faire (trop) court. Ce qui caractérise Billy, bien avant le mensonge, serait plutôt - et c’est un trait que j’ai longtemps partagé avec lui - le songe : c’est un rêveur, un véritable contemplatif mais de l’espèce la plus auto-indulgente qui soit. Une éducation plutôt douillette entre un père irascible et une mère trop aimante a fait de lui cet être incapable de se faire la violence nécessaire quand il faut agir (prendre un train pour Londres et changer de vie), choisir (laquelle de ses deux fiancées et de son amoureuse fuyante) et assumer (assumer ses désirs pour de vrai comme assumer les conséquences de ses énormes et innombrables mensonges). Il commence donc très vite à fuir la dure réalité dans des rêveries de toute puissance et de réussite extrêmement imaginatives (le pays d’Ambrosia qu’il s’invente). Il rêve sa vie comme j’ai pu trop rêver la mienne pendant mes années de jeunesse. Mais à ma différence, son imagination débordante lui fait penser qu’il a tout le talent nécessaire pour devenir scénariste (il ne cesse de harceler le comique de télévision Danny Boone pour qu’il l’engage, sans avoir produit quoi que ce soit auparavant de fini ; à vrai dire, si j’ai pour ma part presque toujours échoué à terminer quoi que ce soit, le problème de Billy serait plutôt de commencer : à son amie de cœur Liz seule il avoue qu’il n’a toujours pas commencé à écrire une ligne du roman qu’il écrit en rêve ). En fait, il se rêve scénariste et laisse son imagination en friche, sans même vraiment tenter d’en tirer quelque chose de réel : il n’a tout simplement pas (et en cela je me retrouve en lui) le goût de l’effort ( défaut particulièrement difficile à assumer pour un mâle, surtout à une époque où le patriarcat n’avait pas encore sombré complètement et que je partage avec lui).
    Mais la manière dont Billy gère son état de rêveur permanent est assez différente celle que j’ai pu pratiquer. Alors que ma timidité ne me permettait de ne mentir qu’à moi-même et faisait que je gardais mes rêves de grandeur pour moi seul, Billy, lui, ne manifeste (publiquement du moins - et sans doute le doit-il au caractère bien trempé de son père) aucun doute sur lui-même et ses possibilités (et ici peut-on supposer voir la projection d’un trait de caractère qui, contrairement à ceux qui font de Billy un raté, appartenait peut-être au réalisateur John Schlesinger : la fameuse houtzpah - ou culot monstre - commune à la plupart des membres de la communauté juive ; Billy Fisher peut être vu je crois comme un double alternatif ou précoce de Schlesinger). Il est donc tout naturellement amené à rêver non seulement éveillé mais tout haut. Et au lieu de se mentir seulement à soi, son imagination le pousse à sans arrêt mentir aux autres, ce qui le met dans des situations des plus pénibles et vouées à le faire échouer. Il rêve sa vie, il ment sa vie : le mentir vrai d’Aragon peut-être bien.

    La seule personne au fond qui parvienne à le comprendre dans le film est Liz (la formidable Julie Christie). Liz est décrite par Billy comme quelqu’un d’instable, un jour ici l’autre là, au gré des envies et des lassitudes ; elle change de job (et d’amant comprend-on) comme de chemise. Mais Billy ne la méprise pas pour autant, loin de là : il semble plutôt l’envier. Bien qu’elle donne l’impression de fuir en permanence quelque chose qui nous échappe, sa fêlure propre lui permet de comprendre celle de Billy : ils se rendent compte qu’ils ont en commun cette faculté imaginative et cette tendance à se réfugier dans le rêve. Ils rêvent alors de rêver leur vie ensemble. Mais Liz a malgré tout davantage les pieds sur terre. Elle veut un mariage, pas des fiançailles. Et elle pousse Billy à se réaliser enfin. Elle finira par le convaincre d’agir sa vie et non plus seulement de la rêver. Mais au dernier moment, Billy descend du train pour Londres, pour l’avenir, pour la vraie vie, va acheter du lait (en vrai : scène dérisoire où il semble jouer sa vie) mais laisse partir le train et fait semblant de lui courir après. C’est après un rêve trop réel pour lui qu’il fait semblant de courir. On peut aussi penser que c’est son attachement inexprimé mais probablement puissant à sa mère nourricière (à ce moment endeuillée par la perte de la sienne) qui l’empêche de prendre véritablement son envol ; et l’on retrouve ici le thème récurrent de la possessivité des mères juives (bien que rien dans le film ne montre un quelconque signe d’appartenance à la communauté ; l’époque ne s’y prêtait pas encore, ou bien Schlesinger préférait donner ainsi à son personnage une plus grande universalité). Mais la mort de la grand-mère n’est à voir ici que comme un prétexte : toute autre - même moindre - aurait suffi à alimenter une culpabilité permanente bien que jamais manifestée autrement que par certaines mimiques muettes du personnage. Culpabilité, très probablement, de ne pas être à la hauteur des rêves de grandeur que ses parents - et sa mère surtout - devaient avoir pour lui.
    Finalement, qui est vraiment Billy ? sinon un acteur, et même l’acteur par excellence, celui qui joue sa vie en permanence, incapable d’être lui-même. C’est donc non seulement comme une étude psychopathologique mais aussi comme une réflexion sur le jeu de l’acteur de théâtre (le film fut d’abord une pièce) et de cinéma que doit être vu le film de Schlesinger, dont on notera qu’il commença par ce métier. C’est probablement aussi de ce fait une forme d’introspection transposée pour lui, qui fut au contraire de Billy capable de transformer ses défauts en réussite sociale.
    Pierre D.
    Pierre D.

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    absolument jouissif!Tom Courtenay explose, Julie Christie rayonne !
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Deuxième long-métrage de John Schlesinger qui faisait rien que par sa grande qualité de son cinéaste un des réalisateurs majeurs de la Nouvelle Vague anglaise. Dès le générique, on est remarquablement plongé dans la vie terne et conservatrice d'une ville de Province britannique où l'inauguration d'un supermarché est un événement et où la respectabilité consiste à avoir un boulot décent et se marier le plus vite possible (l'ennui total quoi!!!). A partir de là, il est impossible de ne pas ressentir de l'empathie pour le personnage principal superbement joué par Tom Courtenay, de comprendre son mal de vivre, son monde imaginaire délirant et même sa veulerie. A ses côtés, il est impossible aussi d'oublier dans un de ses tout premiers rôles au cinéma Julie Christie, et franchement, mais vraiment franchement, aucune actrice n'a mieux défini que dans ce film ce que les adjectifs "rayonnant" et "pétillant" veulent dire. David Lean avait décidé que ce serait elle qui serait Lara dans "Le Docteur Jivago" en la voyant à sa façon de balancer son sac dans ce film, ce n'est pas du tout étonnant. Mais pour en revenir au film, "Billy Liar" est tour à tour drôle, triste et émouvant et est une très belle réussite dans le cinéma anglais.
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