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I'm A Rocket Man
296 abonnés
3 147 critiques
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4,5
Publiée le 29 septembre 2024
Ouh que j'ai bien aimé ce film... moi personnellement je ne l'avais jamais vu (alors que j'ai vu un paquet de films avec Kevin Costner qui est mon idole) et je suis over the moon d'avoir découvert cette belle histoire ! On suit ici un père de famille adorable et aimant qui lutte contre son stress post traumatique du à la guerre du Vietnam et on voit ses enfants essayer d'apprendre de lui des belles valeurs dans le Mississippi des années 70 et moi j'ai trouvé ça beau, doux et triste ! Un beau film familial méconnu qui mériterait un peu plus de reconnaissance !
Le Mississippi sert de décor à « A Chacun sa Guerre » de Jon Avnet, auquel on doit le génialissime « Beignets de Tomates Vertes ». Vue à travers le regard insouciant d’enfants, cette touchante et dramatique chronique familiale dans l’Amérique profonde de l’été 1970 explore plusieurs thèmes parmi lesquels la pauvreté, le traumatisme post-vietnamien, la tolérance. Auprès de Kevin Costner (le père) et de Mare Winningham (la mère), Elijah Wood (le fils) livre une performance remarquable. Il ne faut pas non plus minimiser l’impact de la jolie interprétation de Texi Randall (la fille) et encore moins celle de la confession, en classe, de LaToya Chriholm proprement bouleversante. Un film peu connu à découvrir d’urgence.
Il y avait des endroits plus anonymes que le Mississippi pour faire revenir un père de la guerre du Vietnam. Autrement dit, montrer ce que fait un traumatisme à l’attitude et aux responsabilités d’un parent, ça aurait marché ailleurs que dans un environnement où le climat lui-même est un personnage.
L’idée n’est cependant pas neutre : en voyant des enfants reproduire pas si innocemment que ça les conflits des grands dans une région hantée par la pauvreté et la ségrégation, on comprend que les effets du retour du père se propagent bien au-delà du divertissement immédiat. Les jeux parfois violents et les guéguerres dont l’innocence se transforme parfois soudainement en cruauté, c’est un conflit international en puissance à laquelle il ne tient qu’aux parents de mettre un terme... quand ils ne sont pas eux-mêmes aux prises avec leur passé.
Cette vision d’un démon américain (la guerre) traduite par l’éducation et la situation ethnique interne aux États-Unis, c’est ce qui me touche et me pousse à écrire sur ce qui est, sinon, un petit film : cadre exotique bien mis en avant, enfants attachants et surjoués... ce n’est pas un monument littéraire, il est trop bon-enfant pour la vocation qu’il se donne et il y a un côté très apolitique à cette morale familiale de laquelle émerge, heureusement, Elijah Wood tout jeune et dans une parfaite complicité avec Costner. D’un autre côté, l’excellence du duo ajoute encore aux contrastes : si le sujet est maîtrisé, il est difficile de comprendre sur quel ton il faut prendre ce petit monde de débrouillardise enfantine.
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12 470 critiques
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4,0
Publiée le 7 décembre 2021
Racisme, violence des bayous et en toile de fond une guerre qui a dètruit toute une vie! Trois ans après le très rèussi "Fried Green Tomatoes", Jon Avnet nous revient au meilleur de sa forme! Comme Stu, Lidia, Elvadine et le petit Billy, il veut à la fois faire rire et pleurer, dènoncer et prôner! Utilisè à contre-emploi, Kevin Costner se rèvèle à la fois vulnèrable et touchant dans ce rôle de père de famille traumatisè par son expèrience au Vietnam et qui tente malgrè tout de se reconstruire auprès de sa famille! L'amour filial donne des ailes au personnage et à Elijah Wood (formidable). Pas de confort pour le jeune spectateur mais des sensations fortes sur la survie et des souvenirs indèlèbiles avec ce superbe silo vu du ciel, cette fosse en purin ou cette cabane perchèe en haut d'un arbre! Et la nostalgie de l'ètè 1970 où l'on ècoutait Cat Stevens, Janis Joplin et les Stones à la radio! Quoi qu'il en soit, ce cinèma là est plein d'amour et de tolèrance...
Ce film parle de la vie d'une famille pauvre du Sud des Etats Unis dans les années 70, du point de vue des deux enfants. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, ce film n'a pas vraiment pour thème l'insouciance de l'enfance, pendant laquelle on "jouerait à se faire la guerre" pour faire comme les adultes. Ils construisent certes une cabane mais celle-ci a en définitive un rôle limité dans l'intrigue. Il montre surtout une famille qui vaille que vaille, malgré les difficultés, tente de faire son chemin et garde espoir et dignité. D'ailleurs, le contraste est grand avec l'autre famille, dont les enfants sont crasseux et totalement livrés à eux-mêmes par un père bête et méchant. Ce qui est intéressant est donc qu'à rebours des thèses dominantes actuelles, le film montre que pathologie sociale ne va pas de pair avec pauvreté, et que ce qui est déterminant est les valeurs inculquées par les parents (comme le montre le contraste entre les deux familles). A noter aussi qu'on ne voit pas les écarts de richesse, les inégalités, car tout le monde est logé à la même enseigne; on n'a pas donc de dénonciation de la pauvreté en elle-même, ce n'est pas le sujet du film... Donc au total, un film qui n'est pas inintéressant mais qui est plutôt axé sur un côté sociologique que sur les jeux d'enfants. Il y a tout de même quelques scènes marquantes, notamment sur la fin au château d'eau, mais parfois le film est un peu long...
Un père de famille joué par (Kevin Costner) a du mal à trouver un boulot et tenir à Flot sa famille après être revenu de la guerre du Vietnam, ces Enfants et leurs amis sont pas en reste puisqu'ils sont régulièrement attaqués par une bande rivale, qui veulent s'emparer de leurs nouvelle Cabane . C'est touchant et juste sa met en lumière, la dureté de la vie pour une famille, dans une amérique profonde Film réussi
4 687 abonnés
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4,0
Publiée le 24 mai 2021
À chacun sa guerre a été négligé à tort lors de sa sortie. Et pourtant il a beaucoup à dire et le dit bien laissant le spectateur avec beaucoup de choses à penser. Il raconte la vie rurale pauvre du début des années 70 du point de vue de préadolescents. Il évoque la guerre du Vietnam par des flashbacks et s'en sert comme d'une étude des conflits auxquels les enfants sont confrontés. Leur père est leur lien avec la guerre. Il traite de plusieurs types de haine et de leurs effets sur la vie des enfants et il oppose également les réactions des enfants à celles du père. Les enfants acteurs menés par Elijah Wood et font un très bon travail. Elijah était particulièrement merveilleux avec les éclats d'émotion qu'il doit produire. Kevin Costner est étonnamment discret dans le rôle du père et Mare Winningham est très bonne dans le rôle de la mère. J'aurais aimé qu'elle ait un rôle plus important. Encore une fois les enfants portent les scènes par leur fierté et leur volonté de se soutenir mutuellement dans l'adversité. C'est un bon film qui peut être regardé par des enfants plus âgés même s'il contient parfois un langage fort et même de la violence...
Le cliché typique du film américain dans ce qu'il a de meilleur et de plus énervant également.faut reconnaître à Avnet sa capacité à presque domestiquer le jeu des enfants, par nature très inégal, duquel se détache nettement celui d’un Elijah Wood impressionnant d'aisance – et de précocité.
Joli film pour toute la famille sur les conflits en jeunes au sein d'un village et sur le retour post tramatique des soldats et sur la pauvreté , un film qui joue sur tout les tableaux , humour , bonheur , tristesses ...
J'ai vu un film... d'un réalisateur avec qui j'ai beaucoup d'affinités, depuis son film "beignets de tomates vertes"... Il excelle dans les histoires, contes et films émouvants qui mettent des personnages touchants, en décalage et avec une certaine fragilité au centre d'événements qui broient, cassent et détruisent... C'est amusant de voir le "petit" Elijah Wood faire une prestation énorme et Kevin Costner jouer un homme fragilisé par la guerre du Vietnam... Alors bien sûr, on peut objecter l'accumulation de bons sentiments, un soupçon de naïveté et une touche de bienveillance.... Mais après tout, on est bien content quand c'est bien fait de pouvoir savourer une telle sensation. On oscille entre l'histoire pour enfant du type "La Guerre des Boutons" et la dénonciation un peu plus profonde de la pauvreté, du racisme et des conséquences de la guerre... LaToya Chisholm fait une interprétation incroyable dans un monologue où elle prend et occupe l'écran d'une façon exceptionnelle. Ce n'est pas le plus grand film du monde, mais un peu de simplicité et de tendresse apportent toujours un peu de satisfaction.
Jon Avnet livre un film émouvant où Kevin Costner nous donne une grande leçon d’humanisme et de courage. Deux familles vivant dans la pauvreté s’opposent au travers des enfants. La jalousie engendre la violence pour une histoire de territoire. A côté de cela, la camaraderie entre enfants noirs et blancs est abordée avec subtilité et tendresse. Si certaines scènes font monter la tension, notamment entre les enfants rivaux, la fin présente une belle leçon de morale, lors du sauvetage du petit garçon de la bande rivale. Quant à la famille, elle connaîtra une heureuse surprise. De nombreux thèmes sont traités : racisme, guerre, pauvreté… Une œuvre réalisée avec justesse et compassion.
Si nous n'avons pas encore tout à fait à faire au Jon Avnet de « La Loi et l'ordre » (LE navet par excellence), nous ne sommes pas pour autant dans le bon film, loin de là. C'est vrai qu'il est mignon le petit Elijah Wood et que Kevin Costner joue les papas courage avec conviction. Mais que c'est fade, académique et gentillet, malgré un rebondissement étonnant dans le dernier tiers. Sans m'ennuyer atrocement, je ne me suis jamais senti vraiment concerné par ce film évoquant par ailleurs des sujets très honorables (le racisme, pour ne parler que de celui-ci), mais dont on se fout en définitive un peu tant tout cela n'a aucune personnalité ni force, malgré une troupe d'enfants plutôt dynamique. Pas une catastrophe donc, mais un résultat banal et sans saveur : bref, une œuvre on ne peut plus anecdotique et vite oubliée.