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Un visiteur
3,5
Publiée le 18 août 2019
Je ne connaissais pas du tout Vecchiali. Je découvre donc cet univers très très singulier, qu’on pourrait tenter de définir en évoquant Lagarce, Sirk, Fassbinder et Almodovar. L’histoire d’un homme étalée sur une dizaine d’années et autant de tableaux (chaque scène se passe un 15 octobre), de son divorce aux conséquences tragiques de son amour pour un autre homme. Le film est volontairement artificiel (plans-séquences d’une précision impressionnante, dialogues très écrits et crus à la fois, passages chantés, etc.), mais il capte une forme de vérité que je n’ai jamais vu saisie ailleurs, notamment dans la très belle scène du métro. La deuxième moitié est un peu plus faible et trop statique, même si elle a le mérite d’explorer l’univers de la drague gay et d’aborder la question du Sida avec une frontalité très moderne. Un film qui ne plaira pas à tout le monde mais que je recommande.
Une déflagration. Des corps filmés comme des flammes. Un homme d'une quarantaine d'années se découvre - le jeu est lancé. "Tic Tac" peut-on entendre au début du film. Le temps libéré s'est aussi accéléré pour cet aventurier, ce joueur magnifique. Il faut voir l'incroyable énergie que le cinéaste déploie dans ses plans séquences fulgurants. Une chorégraphie amère.