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pfloyd1
128 abonnés
2 106 critiques
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2,0
Publiée le 19 septembre 2017
Dur de pouvoir justifier d'une telle note quand on a affaire à un rare film qui traite d'une des batailles d’Indochine.Il est tout simplement très mal exploité! Outre le fait que le sujet est honorable,la réalisation (de 1991) est assez mauvaise,trop simple avec un manque cruel de détails.Dans ce genre de conflit méconnu du grand public,la voix off du film n'est pas assez explicite.On a besoin de scènes de guerre détaillés alors que là on survole les sujets.On ne voit quasiment pas l'ennemi non plus.Peut être aurait il fallu montrer plus d'émotions,de profondeur dans les personnages et je ne parle même pas des dialogues médiocres qui frisent le ridicule.La musique trouve sa place,enfin on reste sur sa faim avec l'impression d'avoir vu un film bâclé vraiment mal exploité.
Rares sont les films sur la guerre d’Indochine, et Dien Bien Phu en est peut-être le meilleur. Malgré un scénario qui est insuffisant si l’on ne connaît pas un peu le déroulement de la bataille, le film est bien construit et fortement bien réalisé. Plongeant dans l’horreur d’un des pires combats depuis la seconde guerre mondiale, Dien Bien Phu est le conte de la chute d’une Indochine destinée à obtenir son indépendance. Ne mettant pas en avant ses acteurs, Pierre Schoendoerffer livre ici un de ses meilleurs films, qui a inspiré bon nombre de films à succès américains sur la guerre du Vietnam.
"La guerre et la culture sont les deux pôles de l’Europe…elles disparaîtront ensemble." Dernier concerto pour violon, dernière bataille de l'armée française. Un monde meurt à Dien bien phu. Cette bataille, magnifiquement filmée, est une bataille pour l'honneur , c'est à dire pour rien. Les français savent qu'ils vont quitter l'Indochine mais il faut partir la tete haute. Comme a Vienne en 1938, où B. Walter dirige la IX symphonie de Mahler, juste avant l'arrivée d'Hitler, on donne à Hanoi le dernier concert avant l'arrivée du Vietcong. Comme à Vienne 16 ans auparavant, c'est un peu l'Europe qui disparait là face à un autre totalitarisme
A la fois un témoignage subjectif poignant sur les souffrances et l’esprit de sacrifice des combattants de l ‘armée française en Indochine, un récit historique passionnant sur le déroulement d’une bataille et un tombeau majestueux en hommage à l’empire colonial français. La réalisation réussit le tour de force de restituer en même temps le plein pied des évènements militaires dramatiques et la distance mémorielle nostalgique. On est ému, admiratif. Et aussi perplexe quant aux raisons finales d’un tel gâchis, plus encore sur celui, américain, qui allait suivre.
Ce film a été réalisé avec la participation notable du Vietnam.
C’est je pense, un film incontournable qui montre de vrais reconstitutions de scènes de guerre et qui n’omet pas de présenter le bon comme le mauvais, l’humain et le politique.
Très beau film ,mais quel gâchis sur le plan historico -militaires. La première journée ce sont 500 militaires qui sont tombé,les généraux français ont très mal analysées le terrain et les conséquences de la météo. A voir absolument.
La narration est beaucoup trop lente pour un film de guerre! La 1ère heure du film est trop longue, on pouvait facilement la diviser par deux et porter l'effort sur les scènes de bataille! La 2ème heure est beaucoup plus convaincante mais ça manque tout de même de souffle épique! Je sais bien qu'il s'agit de narrer ici une débâcle de l'armée française, mais, à l'instar des réalisateurs américains avec leurs visions de la guerre du Vietnam (les exemples sont nombreux!), je considère que Mr Schoendoerffer ne rend pas assez hommage à l'héroïsme de nos soldats qui savaient pourtant que cette bataille était perdue d'avance! Dommage, car le réalisme des quelques scènes de combat que l'on nous offre est saisissant de realisme!
Un des films les plus ambitieux et des plus personnel de Schoendoerffer, l’auteur ayant lui-même participé à cette bataille comme caméraman. Derrière la grande fresque et la belle reconstitution, le réalisateur montre une fois de plus la guerre de manière âpre, rude, sans héroïsme, la mort rode et n’épargne personne. C’est la meilleure partie du film, durant le reste de l’histoire on suit un journaliste à Hanoi (Donald Pleasence) comme dans « Un américain bien tranquille » ces passages ne manquent pas d’intérêt mais reste plus faible que la bataille en elle-même et déséquilibre le récit.
La 1ère heure tire en longueur, il manque surtout à Dien Bien Phu la grandeur et le souffle qui doit nous marquer dans ce type de production, c'est un film de guerre honorable. A trop vouloir s'accrocher à la véracité historique Schoendoerffer a oublié qu'il faisait du cinéma.
Les films de guerre sont-ils tous condamnés à être chiants ? Il semble bien que oui. Déjà, c'est trop long. Plus de deux heures. De plus, il ne se passe quasiment rien sur le champ de bataille. Au début, pas grave, on montre ce qui se déroule à l'arrière. Excellente idée. Mais à partir du milieu du film, on se focalise presque exclusivement sur le front. Troisième problème, on est vite paumé. On comprend juste que les Français sont en train de prendre une raclée, et une sévère. Enfin, le parti pris de la voix-off me gêne. Il s'agit plus d'une catharsis que d'un film sur la défaite de Dien Bien Phu, le passage final avec le violon le montre fort bien, c'est d'ailleurs très beau.
Un film plutôt moyen. le jeu des acteurs n'est pas toujours convainquant (parfois vraiment limite!) La voix du journaliste américain est vite agaçante (avec tout le respect que j'ai pour Donald Pleasence). De plus, il est assez long a démarrer. Mais le film se rattrape avec les scènes se déroulant dans les tranchées, avec les soldats, dans toute cette confusion. Aussi, la bande son est des plus réussi avec "Le concerto De L'Adieu" de Georges Delerue.
Un peu long le debut de ce film mais quand le hero se fait parachuter dans la bataille le film prend une autre tournure.Les scenes bataille sont realiste et pendant tous le film on assiste au quotidien douloureux des soldats francais,les acteurs jouent bien ,la (l'unique) musique de ce film est magnifique,la fin est assez boulversante et la conclusion est et celle que devrait avoir tous les films de guerre.
Un film magnifique, réalisé par un ancien de Dien Bien Phu qui a survécu à la bataille. Je connais bien l'histoire de l'Indochine et je reviens du Vietnam, j'ai trouvé que le film restituait parfaitement l'ambiance de l'époque et l'histoire tragique de cette bataille qui a scellé le sort de l'empire colonial français. Dien Bien Phu est un vrai film de guerre : bien loin des excès hollywoodiens, on est ici plongé dans la lutte désespérée du corps expéditionnaire français, submergé par le Viet Minh et abandonné par l'opinion publique et nos politicards, qui ne voulaient déjà plus entendre parler de guerre. Des rats de la Nam Youn à l'héroïsme des paras qui sautent à l'abattoir pour aller rejoindre leurs copains, le film montre la bataille telle qu'elle était vraiment, avec un style quasi-documentaire. On n'en reste pas moins scotché.
13 657 abonnés
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3,5
Publiée le 7 septembre 2010
Pierre Schoendoerffer qui a lui même ètè fait prisonnier à Diên Biên Phu,se livre à une minutieuse reconstitution de la bataille de Diên Biên Phu tout en ètudiant les rèactions des diverses forces en prèsence!Au son du "Concerto de l'adieu" ècrit par George Delerue,il retrace les combats acharnès livrès autour d'un camp retranchè français!Par le biais des scènes de leur vie quotidienne,il rend hommage au courage des soldats qu'il a connus lorsqu'il ètait camèraman pour l'armèe pendant le conflit indochinois!Sous les yeux de Donald Pleasence,journaliste amèricain,la guerre et ses horreurs sont dècrites avec rèalisme et le dèroulement des opèrations retracè avec prècision!On retiendra ègalement la mise en scène saisissante de Schoendoerffer ou sa camèra plonge dans le bourbier des tranchèe ou se faufile sous les coups de mortiers ennemis!Une fresque à grand spectacle sur l'horreur de la guerre...
Les mots me manquent quand il s'agit d'évoquer ce film, et je ne sais par quoi commencer. La première chose qui me vient à l'esprit, c'est le réalisme dramatique de ce chef d'oeuvre, qui retranscrit l'inexorabilité d'une défaite annoncée d'une façon des plus poignante, des plus saisissante. On est bouleversé par l'enlisement progressif qui se traduit à tous les niveaux du film, et qui s'achève par la rédition du camp retranché. On est saisi aux tripes par les dialogues, les répliques, les paroles des personnages : quel extraordinaire moment de relativité quand le lieutenant canonier évoque le "vieil Isaac", et sa théorie de la gravitation universelle ; la manière dont Morvan annonce la chute de Béatrice ; "le pain pour les canards", métaphore qu'utilise le Cpt Jégu de Carvaigain pour parler des paras qui sautent sur Dien Bien ; ... Il est clair que par rapport aux grosses productions cinématographiques de ces dernières années, le réalisme prend le pas sur les effets spéciaux (à mon gout trop surfaits) et c'est ce qui fait l'authenticité de ce film et renforce la véracité des faits qu'il retranscrit. Et qu'il est beau de se remémorer ces instants douloureux de notre histoire et d'honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie d'une telle façon. Pour ceux qui sont tombés, pour ceux qui ne sont jamais revenus, pour le devoir de mémoire de ces épisodes trop souvent ommis et oubliés, merci M. Schoendoerffer.