Mon compte
    Diên Biên Phu
    Note moyenne
    3,6
    324 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Diên Biên Phu ?

    54 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    19 critiques
    3
    10 critiques
    2
    14 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Vinnie
    Vinnie

    78 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Pierre Schœndœrffer réalisait en 1992 ce qui reste comme un exemple de cinéma-vérité à la limite du documentaire, Diên Biên Phu. Avec un souci de réalisme étonnant, le metteur en scène nous raconte l'histoire de cette bataille sanglante qui a marqué un tournant dans la guerre d'indépendance de l'Indochine en 1954. Le cinéaste a lui-même participé à cette bataille en tant que cameraman pour le Service Cinématographique de l'armée, il sera fait prisonnier par le Việt Minh et libéré en mai 1954. Cette expérience restera ancrée au plus profond de lui-même et on le ressent dans ce film, au réalisme brut et viscéral.

    Mars 1954. Un grand reporter américain, Howard Simpson (Donald Pleasence) est envoyé à Hanoï pour couvrir la guerre entre la France et les indépendantistes de la colonie française d'Indochine. Authenticité, tel est le premier mot qui vient à l'esprit pour décrire le film de Pierre Schœndœrffer. Décors, costumes, reconstitutions historiques des batailles, tout est réglé au millimètre et respire la véracité historique vécue les soldats français, enlisés dans ce conflit colonial. Le cinéaste choisit de ne pas sombrer dans le sanglant et la violence à outrance mais narre avec une dignité exemplaire le courage de ces hommes qui se sont lancés dans une bataille perdue d'avance. On ressent l'angoisse des combattants, tapis dans les tranchées, guettant un ennemi invisible dans la boue, la crasse, au rythme des explosions d'obus et des balles qui sifflent. Sans manichéisme, le réalisateur montre l'horreur et l'absurdité de la guerre à sa façon, c'est à dire au plus près des corps, dans la simplicité et dans un souci d'authenticité flagrant.

    Schœndœrffer alterne intelligemment entre les scènes à Hanoi avec le reporter qui s'efforce de trouver son scoop et les scènes de la bataille de Diên Biên Phu. Grâce à ce pertinent parti pris de montage, on s'aperçoit que la guerre se situait à tous les niveaux et que la relative tranquillité régnante à Hanoi n'était que poudre aux yeux au regard de ce qui se jouait sur les collines de Diên Biên Phu. Un pan de l'histoire coloniale française était en train de s'écrire en lettres de sang et comme le souligne Pierre Schoendoerffer lui-même en voix-off, ce film est fait dans un but réconcialateur avant tout. Il est nécessaire de perpétuer un devoir de mémoire mais dans le but d'avancer ensemble sans systématiquement demander réparation, se rejeter la faute et vivre dans le passé. En ce sens, le film remplit son contrat à merveille et relate avec réalisme et sans ostentation aucune ce fait historique plutôt méconnu et tombé aux oubliettes de l'historie jusqu'à ce que le cinéaste décide de s'en emparer.

    L'interprétation du film est à souligner, Donald Pleasence en tête. L'acteur britannique qu'on a adoré détester en ennemi redoutable de James Bond dans On ne vit que deux fois excelle dans le rôle de ce journaliste chevronné en quête de vérité. Celui-ci se heurtera à la réalité du conflit armé et aux états d'âmes de ces militaires, emplis de patriotisme et de bravoure mais qui se rendront vite compte qu'ils ne seront livrés qu'à eux-mêmes dans ce dernier combat que l'armée Viêt-Min était sur le point de remporter afin de conquérir son indépendance. Le tout mis en exergue par des dialogues troublants de sincérité comme ce militaire qui lance au journaliste : ""Monsieur Simpson, dites la vérité, seulement la vérité. On dit trop de mensonges sur notre guerre et sur nous." Le lieutenant d'artillerie joué par un Maxime Leroux, brillant et habité, n'est pas en reste avec notamment un dialogue insolite sur la gravité et la pesanteur en plein bombardement sur une des collines de Diên Biên Phu : "Une seule et même loi régit la course de l'obus et celle de la terre autour du soleil, c'est bon à savoir quand même, c'est réconfortant. Tu vois fiston, c'est pas par hasard que ça nous dégringole dessus, c'est la loi." A noter la présence de Ludmila Mikaël dans le rôle d'une violoniste du Conservatoire de Paris en tournée et qui apporte une touche de mélancolie dramatique au film rythmé par la sublime musique du compositeur Georges Delerue.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    153 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Un grand film. Magnifiquement réalisé par Pierre Schoendoerffer spécialiste de l’Indochine où il fut reporter de guerre.
    Film d'excellente facture, comme le sont tous les films de Schoendoerffer, agrémenté d'un style qui lui est propre, jeu naturel, ambiances particulières. Travail de la photo exemplaire. Un grand travail de documentation, beaucoup de références historiques. Un déroulement fidèle de la bataille heure par heure vue depuis le front et l'arrière.
    Un magnifique hommage a la légion et aux combattants issus des colonies.
    Un film généreux par ses moyens, ses scènes grandioses, sa durée et son traitement. Diên Biên Phu a été réalisé avec la collaboration de l'armée vietnamienne, ce qui lui confère, en plus de sa qualité technique et artistique une dimension diplomatique ambitieuse. Perfection des paysages, des cadrages, des attitudes... Grand film de guerre, grand film historique et grand film de cinéma tout court. Même les commentaires en voix-off de Pierre Schoendoerffer sont magistraux.
    Devant l'indigence de beaucoup de production actuelles, la qualité de Diên Biên Phu le hisse aisément au rang de chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 août 2018
    Film "vrai", de l'avis même des participants; bien qu'il soit impossible de reconstituer parfaitement l'ambiance de combats aussi sauvages. Le courage des soldats français et de leurs amis vietnamiens est à juste titre rendu évident quoique sans exaltation.Un grand film retraçant une grande tragédie.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2017
    Pierre Schoendoerffer fut un cinéaste de guerre ayant filmé la guerre d'Indochine et la bataille de Dien Bien Phu dont il est question ici. Son expérience et son vécu ont fortement imprégné une bonne partie de ses oeuvres qu'elles soient littéraires ou cinématographiques. Il connait d'ailleurs son premier succès avec le très bon "La 317ème Section", adaptation de son roman éponyme, qui racontait déjà le périple d'un groupe de soldats français à travers le Tonkin. Comme le titre l'indique, avec "Dien Bien Phu", le réalisateur s'applique à retracer cette fameuse bataille (défaite de la France) qui fut décisive pour l'occupation française dans ces territoires d'Asie du Sud-est. A travers ce film de guerre, Pierre Schoendoerffer s'attache à nous montrer à la fois le front et l'arrière ainsi que différents points de vue sur la guerre et la colonisation française. Son approche se détache de tout manichéisme et patriotisme exacerbé pour retracer le plus fidèlement possible ces évènements qu'il a lui même connu. D'ailleurs, la reproduction de l'époque et des scènes de guerre est une réussite. Mes réserves sur ce long métrage viennent principalement du rythme de l'intrigue, relativement mou, et des acteurs, globalement mauvais, qui ont une propension à réciter platement leur texte sans le faire vivre. Il résulte de tout cela un manque d'intensité, d'immersion et de spontanéité. Le cinéaste appuie fortement la dimension historique à travers les discussions des protagonistes sur la place de la France en Indochine, sur les armées souvent au détriment de la fiction. Ce déséquilibre ne m'a pas empêché d'apprécier cette histoire sur une des défaites les plus marquantes de la France.
    this is my movies
    this is my movies

    697 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    (...) Autant le dire tout de suite, le film de Pierre Schoendoerffer ne montre guère les combats, pour ainsi dire pas du tout même, se concentrant sur le récit en voix-off du quotidien des soldats ainsi que quelques scènes dans les états-majors de Hanoï, ceux qui transmettent des ordres reçus d'en haut par des stratèges qui brillent par leur absence. Le film glorifie bien le courage de ces hommes (et ces quelques femmes) dans des conditions défavorables (pluie battante, manque de moyens matériels, ordres idiots, conditions sanitaires déplorables) mais c'est aussi un récit ennuyeux et parfois répétitif de ce calvaire. Les exploits des hommes du lieutenant-colonel Bigeard, qui mène presque seul la résistance française, ne sont pas montrés et le réalisateur s'attarde sur des plans magnifiquement photographiés à montrer des ombres déambulant au milieu d'un semblant de base militaire avec en fond sonore les bruits des bombardements incessants des forces viet-minhs. Alors certes, plastiquement, le film est beau, magnifique, comptant de nombreux plans sublimes et bien significatifs mais il souffre aussi de cette représentation presque abstraite et anti-spectaculaire de la guerre. Est-elle plus juste et conforme à la réalité ? Sans doute mais je ne peux en juger. Est-elle cinématographique ? Indéniablement, oui, il y a du sens dans les plans et, même si je regrette ces travellings parfaits qui nuisent un peu au style documentaire du récit, ça reste très intéressant. Seulement voilà, le film est aussi plombé narrativement et provoque parfois un ennui poli. Les personnages nous sont présentés succinctement et très vite, on entend parler de choses dont on ne saisit pas tous les tenants et les aboutissants. Comme le journaliste campé par Donald Pleasance (qui s'exprime assez bien en français mais ça nuit aussi à sa prestation d'ensemble car il se concentre plus sur son articulation que son jeu), nous voilà bombardés d'infos et on a du mal à vraiment s'immerger surtout que, à l'instar d'une mise en scène au rythme très lent, les acteurs manquent singulièrement de punch ! Difficile en effet de s'attacher à des personnages incarnés sans souffle ni passion, déclamant d'un ton presque monocorde des répliques pourtant très cinglantes et très significatives. (...) Ça reste pourtant une tentative louable et intègre de représenter le conflit, un conflit à l'issue amère et douloureuse qui anticipe la défaite française en Algérie huit ans après Diên Biên Phù. C'est aussi l'occasion de parler du destin tragique des hommes capturés à l'issue de la bataille, les volontaires indochinois combattant auprès des Français étant sans doute déportés et exécutés loin des regards des français tandis que les 7 000 militaires français seront conduits à 700 km de là, à marche forcée, vers des camps de redressement. Un calvaire dont très peu reviendront puisque les trois-quarts d'entre eux mourront en route, exécutés sur le chemin par leurs geôliers, succombant à leurs blessures (les blessés les plus graves ont été remis à la Croix-Rouge mais d'autres, "choisis" par les rebelles viet-minhs, seront du voyage) ou bien à la malnutrition, aux maladies tropicales et autres joyeusetés, le tout dans l'indifférence totale d'un pays qui n'a pas grand chose à faire d'eux. Un sujet qui pourrait largement faire l'objet d'un autre film, une suite à celui-là. La critique complète ici
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Vu après avoir dévoré "Par le Sang versé" de Paul Bonnecarrère. Ce film est génial. Par son réalisme (tourné au Vietnam, avec le concours de l'armée française et vietnamienne), certains scènes (les parachutages) sont réalisée par les militaires eux même. Des scènes bouleversantes (le Concert d'Adieu avec la Liberté de Delacroix au fond du théâtre, la messe improvisée avant d'embarquer dans les Dakota pour rejoindre les camarades pour une mort certaine.
    Ce film c'est aussi un peu un anti-"Indigènes" (film que j'ai pourtant apprécié). Dans BIen Bien Phu, pas de sermon, pas de morale qui nous prend la main. La réalité du sang versé par les troupes d'élite coloniales. Mamadou, Slimane et d'autres, morts au coté des Légionnaires pour une guerre sale que la France ne voulait pas.
    Un film sans manichéisme à faire connaître dans les salles de classe.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 909 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2016
    Ce film manque de souffle et de rythme. Il n'a pas l'ampleur que mériterait ce drame. De plus, certaines séquences et dialogues de l'arrière sonnent franchement faux. Pierre Schoendoerffer avait beaucoup mieux réussi la 317ème section. Comme dans d'autres films, tel L'honneur du capitaine, il vise à réhabiliter les soldats français vaincus au cours d'une guerre que des politiciens et des généraux incompétents leur imposent. Mais jamais il ne remet en cause le colonialisme, cause fondamentale du conflit, et jamais il ne montre les combattants vietnamiens. Ceux-ci n'apparaissent à la fin que comme une marée humaine qui submerge les positions françaises. Ils n'ont pas de visage, on ne voit pas leurs souffrances, leur courage, leurs motivations. Schoendoerffer ne s'intéresse qu'aux soldats tricolores. Son film, en dépit de qualités techniques et du réalisme de certaines scènes terribles, comme celle des blessés dans la boue d'une tranchée, échoue donc à reconstituer cette étape décisive et sanglante d'une longue lutte du peuple vietnamien pour reconquérir indépendance et dignité.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Entre héroïsme, actes sortant de l’ordinaire, et personnages particuliers, la plupart des films de guerre relatent des faits glorieux. Très souvent en tout cas. On le constate encore aujourd’hui dans le cinéma moderne avec les sorties récentes de "Fury" ou "Imitation game". Mais j’ai bien dit "la plupart", car ce n’est pas systématiquement le cas. Rares sont les réalisateurs qui osent porter à l’écran des pages moins glorieuses, comme Peter Berg a su si bien le faire à travers "Du sang et des larmes", 21 ans après le précurseur Pierre Schoendoerffer en la matière. Nous savons tous que la France veut oublier sa cuisante défaite à Diên Biên Phú, qui fut aussi retentissante que Waterloo. En dépit de nombreux livres qui ont été écrits sur cette bataille décisive de la Guerre d’Indochine, Pierre Schoendoerffer s’est risqué à porter à l’écran cet immense fiasco de l’armée française, sûr de son sujet étant donné qu’il a lui-même participé à cette bataille. Sans doute est-ce parce qu’il est un vétéran de ce conflit, qu’il s’est efforcé de faire reproduire les tranchées, de faire venir trois véritables avions Dakota DC3, de tourner quelques scènes dans leur véritable lieu d’origine (devant et dans l’Opéra de Hanoï, aéroport de Gia Lâm d’où s’envolèrent les parachutistes vers Diên Biên Phú), et de se trouver en présence d’un pont Bailey enjambant la Nam Youn à l’image de ce qui existait à Diên Biên Phú en 1954, tout cela afin de mieux rendre compte de la situation d’alors. Quant au champ de bataille en lui-même, un site vierge a été choisi, présentant l’avantage de ressembler au site de 1954, le lieu originel étant devenu depuis un site très urbanisé. A travers son film, on sent que le réalisateur a mis tout son cœur dans son projet : il s’est chargé de faire la narration en voix off pour commenter les phases principales, allant jusqu’à nous offrir la conclusion avant le générique de fin. La conséquence est que le spectateur est placé comme si il lisait un journal qui a été tenu en temps réel. On aime ou on n’aime pas. Mais même si on n’aime pas (ce qui est mon cas), on ne peut que reconnaître des qualités indéniables au film de Pierre Schoendoerffer. D’abord la bande son, particulièrement soignée. Et si vous avez la chance de posséder un home cinéma avec un bon 5.1 (voire plus), non seulement vous avez l’occasion de faire vibrer vos murs sous les coups de canons et l’atterrissage dévastateur des obus, mais en plus vous subirez aussi la pluie de projectiles divers et variés. Nos esgourdes sont sollicitées pour notre plus grand plaisir, et nos yeux aussi devant un spectacle saisissant de désolation. Un champ de bataille est à l’exact opposé des sites touristiques, mais l’orchestration des frappes est tout de même jolie et impressionnante à voir car en effet, nous sommes bien mieux dans le canapé (ou fauteuil) que sous le feu des armes. Cette histoire de défaite, que l’état-major a bien voulu en abandonnant ses troupes, offre un joli spectacle pyrotechnique, et relate sans condamnation la vie de ces hommes dans le bourbier vietnamien, dans un réalisme confondant. De ce que j’en ai ressenti, seul le désir de rétablir les choses dans leur plus pure vérité a poussé Pierre Schoendoerffer à réaliser ce film, certainement encore plus ou moins en colère après les dirigeants français de l’époque. Les autres points forts de ce film sont la musique (absolument superbe) qui souligne la dramaturgie de la situation, et la photographie. Alors qu’est-ce que je reproche à ce film ? Eh bien le fait qu’on ne s’attache à aucun des personnages, à une réalisation trop désincarnée pour éprouver quelconque empathie ou sympathie pour n’importe quel personnage. Pierre Schoendoerffer a fait un choix : celui de rétablir la vérité historique. Je respecte ce choix. Je vous l’ai dit : soit on aime, soit on n’aime pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 mai 2016
    Très mitigé sur ce Diên Biên Phu. J'ai trouvé que le film possédait des gros points forts mais aussi des gros points faibles.

    Le souci principal que j'ai eu concerne le rythme. On nous montre des protagonistes en début de film qui finalement ne serviront pas à grand chose. On pense logiquement que nous allons suivre leurs histoires mais finalement non... On ne les verra que par intermittence. Entre temps, on suit des batailles qu'avec des inconnus en délaissant totalement les personnages qu'on nous avait présentés.
    J'ai trouvé ce style assez étrange : on suit des batailles sans s'intéresser à quelqu'un en particulier puis dans la scène d'après on retourne à la vie de l'un de nos protagonistes. Déroutant.
    Comme si le film s'était mélangé avec un documentaire.

    Au niveau de l'histoire, on sent que le réalisateur veut nous donner un maximum d'informations sur la bataille. D'habitude je suis plutôt friand de ce genre de chose mais j'avoue avoir été un peu perdu pendant le film. Des avant postes sont perdus puis repris puis reperdus, tout ça sur plusieurs fronts à la fois. Au final, on ne sait plus trop où en est la situation.

    J'arrête ici avec les défauts, le film possède aussi des grosses qualités qui méritent d'être dites :

    Pour commencer, la photographie et les plans sont justes impeccables. Tout semble très maîtrisé, c'est beau à voir !

    Autre point fort, la musique. Sans jouer la carte de la surenchère, la mélodie souligne le côté dramatique de la situation avec brio.

    Pour finir, l'atmosphère est très réussie. Le film arrive à nous transmettre l'usure et la fatigue ressenties par les soldats. Le côté bourbier de cette bataille ressort ici à merveille.

    Donc voilà, au final très partagé sur cette oeuvre !
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2015
    Un film de guerre qui sort de l'ordinaire par son extraordinaire réalisme mais qui m'a drôlement déçu par son interpretation qui sonne vraiment faux chez certains acteurs (Patrick Catalifo en tête...). Malgré ce gros défaut qui m'a vraiment derange, il y a du bon là dedans notamment la mise en scène impeccable de
    Pierre Schoendoerffer qui avec cette chronologie a rendu une copie hyper precise de cette déroute "légendaire" de l'armée française... on se rend compte également de l'état d'esprit qui régnait en ce lieu à l'époque (incroyable de parier sur les attaques de l'armée!!!). Je l'ai malheureusement trouvé un peu trop long pour rester captivé jusqu'au bout, surtout comme je le disais à cause d'un interpretation vraiment peu convaincante. Dommage ....
    Akamaru
    Akamaru

    3 083 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Au-delà de la volonté très honorable de montrer la guerre d'Indochine sous un aspect plus documentaire et pris sur le vif,"Dien Bien Phu"(1991) ennuie considérablement. Pierre Schoendorffer tente de comprendre les raisons de la raclée des forces françaises tout en soulignant leur courage. Son point de vue reste toutefois rétréci,par le manque d'ampleur des quelques batailles,par l'absence quasi-complète de l'ennemi et surtout par une voix-off scolaire insupportable.
    zztchio
    zztchio

    26 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    un film qui retrace la plus grande bataille d'Indochine sur un fond historique documentaire. Certaines longueurs ne permettent pas d'obtenir une action fluide. A voir néanmoins pour connaître l'ambiance dans la cuvette.
    Pascale R.
    Pascale R.

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Ce n'est pas un film d'action. Dans ce film, pas de cris, pas de mise en scène tapageuse, avec force muscles et héros charismatique, pas de bons ni de méchants. Mais simplement relatés comme dans un documentaire la dignité des hommes au combat, leur quotidien, leur sens de l'honneur et leur courage. Un grand film.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2013
    Malgré un rythme assez lent, un film de guerre bouleversant. Une photographie et une musique sublimes, une reconstitution historique richement documentée. Bonne interprétation générale. Une grande œuvre dans la lignée de "La 317ème section" du même réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 juin 2013
    Film "mi-bon, mimi-pas bon", tellement lent et long que les sentiments se croisent et s'entrecroisent.
    Il montre avec un autre visage la face réaliste, ennuyeuse et inquietante d'une guerre qui restera spécial aux yeux des Français.
    Le charme d'Hanoï (même très peu montré) reste magnifique dans ce film.
    Pour moi, le jeu d'acteur reste le point faible ainsi que les scènes en ville.
    Cependant, le silence musical sur les passages du front, ainsi que dans les infirmeries, nous immerge plus que jamais dans ce réalisme qui fait réfléchir et qui donne froid dans le dos en même temps.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top