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Viggo90
51 abonnés
110 critiques
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1,0
Publiée le 22 août 2018
Un premier film où il manque cruellement de sens sous la forme documentée dont l’utilité est jusqu’alors sans but. L’auteure met en scène un mal être adolescent dont elle laissera le spectateur se faire son idée sans jamais y parvenir.
Assez irréprochable ce film à mon sens. Dans une bourgade huppée des US des seventies, une vague de suicides va toucher les belles filles blondes d’une famille à priori parfaite. La narration est faite du côté des garçons du voisinage, vingt ans après les faits, qui tentent de reconstituer et de comprendre ces événements qui les fascinent encore. Cette narration éclatée, faite par ceux qui n’ont pas les réponses aux questions qu’ils soulèvent, mêle passé souvenirs présent fantasmes et hypothèses et permet toutes les audaces à Sofia Coppola et la démonstration de la très grande maîtrise de sa mise en scène. Mais là où Coppola touche et marque vraiment des points, c’est que toute cette maîtrise et cette originalité, ce registre mi-cynique mi-fantastique, n’entame jamais la sincérité et la certaine retenue du film. Le film évite ce qui aurait pu être son plus gros écueil, l’exercice de style vain et prétentieux, pour nous délivrer cette histoire puissante et originale, mais aussi sincère et émouvante.
Quel beau film, certes très étrange et mélancolique à la fois mais c'est beau. La photographie, les images sont très vintages mais super belles. Le narrateur nous berce en nous racontant l'histoire de ces six jeunes filles coincées sûrement dans l'ennui. Beau film qui me laisse quand même perplexe jusqu'à la fin.
Profitant du thème aussi éclectique qu'alléchant du festival "On ne choisit pas sa famille... sauf au cinéma" des Trois Luxembourg, je suis allée voir ce fameux "chef-d’œuvre" de Sofia Coppola. Force est de constater qu'il ne s'y passe rien. La bande-son m'a décontenancée au début (comme la copie était très mauvaise, j'ai cru que le son déraillait aussi...). La photo est jolie (Kirsten Dunst est très bien filmée, les uniformes des lycéens sont esthétiques) mais c'est assez barbant. Surtout, bien que le film soit narré par certains protagonistes, il est psychologiquement très pauvre. Les personnalités les plus creusées à mon avis sont celles des parents, dont la valse-hésitation entre sévérité et amour de leurs filles est intéressante, et celle du beau Trip (sans surprise toutefois, puisqu'il s'agit du thème rebattu de Valmont,spoiler: l'éternel séducteur qui abandonne sa proie durement conquise ). Les filles restent des images sans profondeur. Bref, je voulais me faire une idée, heureusement que j'ai une carte Pass illimitée.
J'avais oublié à quel point Kirsten Dunst est sublime, c'est dire à quel point mes souvenirs de Virgin Suicides étaient aussi éthérés que son atmosphère. Je l'avais très bien noté mais sa relecture m'a paru moins convaincante. Probablement parce qu'avec l'âge je suis moins proche des préoccupations de ces gamines que l'on empêche de vivre. Les personnages sont bien écrits, sans caricature, mais la voix off m'a parfois agacée. C'est un film qui tente de capter le mal être adolescent, qui se vie et se ressent plus qu'il ne s'explique. Il témoigne d'une réalité bien plus vraie que les autres teenages movies divertissants, crétins, scato et niais dont on nous abreuve.
Ce film m'énerve ! ça manque d'explications, tout est dans la suggestion. Bof, mis à part la BO. Dommage parce qu'explorer la psychologie de ces filles aurait pu être intéressant. Mais juste assister comme ça à cette histoire m'ennuie au plus haut point. grosse deception !!!
Je ne vois vraiment pas ce qu’on peut lui trouver. On a le début et la fin du film au bout de 20 min. C’est terriblement ennuyeux (mais c’est un des sujets phares de Coppola alors bon…). Vide d'explication, "on ne sera jamais pourquoi" qu'on nous répète. Des ados qui découvrent la sexualité. Bon et ? Un film de midinettes. Le scénario est sans saveur, vraiment ça colle tout à fait à un téléfilm d’après-midi sur M6 ou TF1. Mal écrit : le passé simple à toute les sauces c’est très lourd, des phrases terriblement lourdes. C’est mal interprété et très conventionnel : une famille américaine rose bonbon et un ado, joueur de baseball (wow), qui drague la cadette. Quel message sur le suicide !? Les filles se suicident, ça arrive quasiment sans prévenir, on ne sent pas réellement la pression des parents et/ou de la société. C’est surréaliste. Sujet très grave traitée à la légère. Non les jeunes ne se suicident pas sans raison !!! Très largement sur-côté. Les deux seuls intérêts que je lui trouve c’est de voir l’un des premiers films d’acteurs connus et la bande-son. 13 reasons why, une vraie série qui traite le sujet.
Dans une ville américaine, un couple élève de façon très stricte leurs 5 filles toutes plus belles les unes que les autres. Un jour, la cadette met fin à ses jours. C’est un sursaut pour les jeunes qui veulent maintenant s’ouvrir au monde. Mais petit à petit, leur mère empêche cela, finalement, la famille se referme encore plus qu’avant et les filles sont interdits de sortir. Leur seule porte vers le monde extérieur est la bande de voisins obsédé par ces filles mystérieuses.
Pour son premier long métrage, Sofia Coppola adapte le roman de Jeffrey Eugenides et signe un film poétique et envoûtant grâce à sa mise en scène et sa bande originale.
Virgin Suicides est un film percutant qui ne laisse pas indifférent après le visionnage.La fin est touchante et d'une tristesse incroyable.Virgin suicides est ce genre de film qui marque,par la prestation des acteurs,le ton triste avec un message fort ,peut être de l’égoïsme ou du courage.
"Je répondrai que l’adolescence n’est pas seulement une période importante de la vie, mais que c’est la seule période où l’on puisse parler de vie au plein sens du terme.", en citant Michel Houellebecq. Sofia Coppola réalisa le maitre des teen movies : Virgin Suicide est une oeuvre à part entière, pour sa BO (classique du genre) correspondant parfaitement à cette mélancolie adolescente, des scènes aux couleurs parfois froides, parfois chaudes, et cette finesse du geste, de l'instant : les premières histoires d'amour, la découverte de la vie, etc. Le spectateur s'attend initialement à une explication sur le phénomène ; il veut comprendre ce qui pousse ses jeunes au suicide. Dès la première scène, in media res, le spectateur voit Cecilia dans son bain, est elle morte ? Il se questionne ... L'adolescence n'est pas toujours rose. L'adolescent est fragile et les histoires de coeurs l'intrigue parfois plus que ses études. Il se lève pour ça, quand ça ce passe mal il ne dort plus, et parfois il meurt. Or, madame Coppola ne laisse aucun jugement, nous sommes les juges. Nous nous forgeons un avis. Ce film est donc parfaitement objectif et explicite à mon gout ! Les jeunes choisis étaient parfaits ! L'analyser ne serait pas convenable dans une critique mais ce fut un film marquant et parfaitement abouti, un film maîtrisé ! Un réalisation fine et artistique !
Le parallèle avec son dernier film en date, Les Proies, montre ô combien ce sujet de l'émancipation féminine est au coeur du cinéma de Sofia Coppola. Toujours en groupe, le garçon est vu comme un échappatoire à un destin déjà tracé. Viser l'interdit et la décadence, ce sont le portrait de femmes emmurés en quête de désir charnel. Dans Virgin Suicides, il y a cette idée que rien est plus fort que ce désir. Dans un style bien à elle, la fille Coppola impose une narration froide, austère, mais plastiquent et musicalement au point. Un style à part.
Pour son premier film, Sofia Coppola s'intéresse à la vie des 5 sœurs Lisbon dans une petite ville tranquille des années 70. Les jeunes filles, toutes plus belles et mystérieuses les unes que les autres, suscitent l'attention d'un groupe de garçons qu'elles font rêver. Suite au suicide inexpliqué de la plus jeune, Cecilia, leurs parents ont peur pour elles et commencent à les surprotéger en leur interdisant de sortir entre autres.. "Virgin suicides" est une superbe ode à l'adolescence : le film explore les tourments de jeunes filles qui rêvent d'amour dans un monde d'impératifs religieux et scolaires entre autres. Sous une apparente perfection, ces anges cachent en réalité un mal-être profond, mal-être causé par le monde des adultes qui les empêche de rêver. La réalisatrice a eu l'intelligence de raconter son film du point de vue des garçons et pas des filles pour leur donner un côté mystérieux, une sorte de perfection inatteignable et malheureusement condamnée spoiler: (on ne comprendra jamais vraiment pourquoi Cecilia a mis fin à ses jours, et on est surpris que ses sœurs semblent vivre sa mort aussi bien) . La mise en scène de Sofia Coppola est très romantique, avec notamment quelques symboles spoiler: (les 5 arbres condamnés à mourir à cause d'un champignon venu de l'extérieur) et beaucoup d'ironie dramatique (le début du film nous plonge dans une ville en apparence paisible et plaisante, puis nous emmène dans une ambiance glauque et mortuaire) avec toujours cette idée des apparences trompeuses. Fouillant les tourments de l'amour et de l'ennui, porté par la musique planante d'Air et d'un pessimisme ravageur sur une société qui enferme plus qu'elle ne protège, "Virgin suicides" est un véritable coup de maître pour un premier long-métrage.
Aujourd’hui connue pour sa pâte cinématographique quasi-féminine, le premier film de Sofia Coppola, « Virgin Suicides », relate d’un travail d’exploitation à la fois distingué et réussi. Première particularité du scénario « Virgin Suicides », le spectateur connait la finalité dès les premières secondes du métrage. La narration entretenue par les garçons du voisinage qui s’en suit autour des sœurs instaure une pénétration psychologique qui dépeint avec cynisme de la vie adolescente. L’ambiance paradoxale se scinde entre deux atmosphères : Une légèreté adolescente en pleine jonglerie avec l’innocence des premiers émois, se confrontant à une morbidité attendue qui guette l’histoire à tout instant. Kirsten Dunst, plus sensuelle que jamais, se révèle dans une candeur trash et glamour. Une étonnante prouesse pour un de ces premiers films où chacun sera ravi de retrouvé Josh Hartnett (Pearl Harbor) en séducteur goujat. Connaître le final impose un style de suspens assez déroutant où chaque élément apparaît comme un indice, alors que c’est la simplicité qui est de mise au cœur d’un récit honnête. Pas de chute particulière, ni d’explosion finale, le film peut paraître inachevé pour certains. Pour autant, c’est précisément dans cette niche que la subtilité dispense la réflexion de tout artifice visuel. Bilan : Un film simple, profond et honnête. Toute la critique et bien plus encore sur Cinephilion.net !
Le meilleur film de Sofia Coppola , c'est pour cela que je lui mets 1,5. Une recherche esthétique visuelle sans fond. Ennuyeux à souhait comme les films suivants