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kray
55 abonnés
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4,5
Publiée le 27 mai 2011
D'une grande originalité , virgin suicides est le premier et le meilleur film de sa jeune réalisatrice. Il ne s'agit en aucun cas d'une minable bluette , mais au contraire d'un film sombre et par moment très dur. Remarquable en tout point.
Arrivé à la fin, on est un peu déçu de de ce que le film ne montre pas et ce qu'il garde dans le mystère, choix d'auteur certes mais frustrant ce choix. Mais le pire de cette histoire poignante et alertante par son réalisme, c'est sa capacité à nous déprimer. Plus triste, désespéré et déprimant... tu meurs !
Film très poétique et sensible. Le jeu des actrices principales est très bon et le film est beaucoup mieux que le roman dont il a été inspiré. Enfin, le sujet est fort bien traité.
Sofia Coppola montre avec ce film qu elle a beaucoup de talent. 4 soeurs : 4 destins, un film dur à voir pour les cinephiles tellement le film est dur et la réalisation impevccable.
Un film qui brasse beaucoup de vent, dont on se demande souvent vers ou il va, malgré un départ prometteur. Sans grand intérêt, c'est un film qui aborde des sujet intérréssant avec beaucoup trop de légèreté, trop de retenu et de censure pour être intérréssant. Kirsten Dunst y est pourtant super top, mais ça ne change rien. Pour un film de la Fille du grand coppola, on était en droit de s'attendre à beaucoup mieux
Sofia coppola ne fait pas l’erreur de tomber dans l’analyse psychologique des raisons du suicide, cet acte reste autant incompris dans le film que dans la réalité et c’est la tout le génie. Kirsten Dunst crève l’écran...
Ca commence comme un mauvais film pour ado, mais si vous avez le courage d'attendre la moitié du film vous serez récompensé: la fin est vraiment bonne.
le plus gros navet que j'ai pu voir!! une daube sans commune mesure , long chiant , ridicule , kitch, sans émotion , sans scénario franchement l'engouement sur ce film viens surtout du fait que les gens se disent c'est Coppola c'est dunst elles doivent être bonne puisqu'on connait leur nom mais non trop c'esrtrop elles sont nulles. une honte ces 1h30 de supplice !
Pour un coup d’essai, ce premier long-métrage n’est pas loin du coup de maître. Malgré ses thématiques sombres sur le mal-être d’adolescentes cherchant à s’émanciper d’un milieu rigoriste, "Virgin suicides" parvient à être parfois lumineux et solaire.
On est totalement dans le style GvanS et il faut reconnaître la stylisation extrême du cauchemar familial. Le pire c’est que SC nous filme ça comme un jeu pour adolescents. Les garçons sont des spectateurs qui ne prennent conscience de rien alors que les filles ont presque l’âge de leurs parents dans la maturité. Terrifiant.
Virgin Suicide m'avait laissé perplexe la première fois, je l'ai revisionné une deuxième fois récemment et je ne comprends absolument pas mon ressenti de l'époque ! Avais-je besoin de plus de maturité ? Un cinéphile mâle ne peut pourtant pas rester insensible lors de la vision de ce film ! L'oeuvre concentre son intrigue sur 5 soeurs trop couvées et trop protégées par des parents qui confèrent à leurs enfants une éducation américaine confortable ! Gardant une part de mystère sur l'explication qui pousse les jeunes filles à l'acte du suicide, la finalité est cependant annoncée très vite (ne serait-ce que par le titre ou l'introduction). La beauté des filles est mise en avant ! Qu'on aime ou qu'on n'aime pas Kirsten Dunst, nul ne contestera que la caméra de Sofia Coppola la rend particulièrement sexy ! L'oeuvre, sans tourner vers l'érotisme assumé, détient une tension sexuelle incessante ! Le parfait exemple : cette séquence où Trip (alias Josh Hartnett) est invité dans la famille et que la mère se met entre sa fille et lui... Trip regarde sa conquête de loin, l'épluche du regard ! Cette séquence particulièrement étouffante annonce la libération qui suivra dans la voiture de Trip juste après ! En parlant de ce passage, nous ne serons pas étonnés d'apprendre que Coppola et Tarantino échangèrent certains points de vue ultérieurement ! Les plans rapprochés sur les pieds des 5 ravissantes créatures n'auront certainement pas laissé Tarantino de marbre, à croire que certaines scènes ont été réalisées pour lui. On sait que Sofia Coppola doit sa carrière à son papa (un certain Francis Ford) mais celle-ci parvient à se créer son petit style qu'elle concentre particulièrement sur la force de la femme et sur la faiblesse de l'homme, un style en parfaite contradiction avec celui de son papa ! Elle s'en rapproche avec cette idée de la solitude de l'être présente dans chacune de ses oeuvres. Si on attribue à la réalisatrice un succès mitigé, son premier long-métrage « Virgin Suicide » séduit particulièrement les foules et à raison ! Outre les ravissantes actrices qui incarneront les soeurs Lisbon, Coppola parvient à convaincre des stars masculines : James Woods, Josh Hartnett, Scott Glenn, Danny Devito ! Résultat : on en a pour notre argent/temps ! Le film parvient à séduire tant les hommes que les femmes tout en assumant un style poético-sensuel savoureux ! La première vision vous confèrera un sentiment d'« inachevé », peut-être qu'elle vous agacera (un effet souhaité par la cinéaste). En effet, à aucun moment, vous n'y trouverez l'effet de surprise qu'on attend dans un divertissement « habituel », d'autant que le suicide final est annoncé dès le début et qu'aucune réelle explication ne nous sera donnée. La deuxième vision vous permettra de vous laisser emporter par la poésie de l'oeuvre.
On n’a peut-être pas mesuré l’importance de ce premier film d’une fille à papa . Sofia Coppola a trente ans et impose déjà un regard lucide et sans complaisance sur la société américaine de son époque. Elle le fait à travers une famille parfaitement yankee où cinq sœurs tentent de s’épanouir dans un foyer assez traditionnaliste. La mère surtout est porteuse d’une éducation stricte et rigide à l’égard de cette sororité, que les garçons remarquent immédiatement. Elles sont belles et inaccessibles. A quelques reprises , l’étau se desserre, mais très vite les conventions sociales reprennent le dessus et la mère, sa gouvernance dictatoriale. Sofia Coppola touche du doigt la souffrance intime de l’adolescente en voie de normalisation. Son questionnement autour du suicide et de son fil conducteur résulte d’un ressenti extrême, plus que d’une perception. Elle ne dit pas les choses, mais les exprime dans un langage cinématographique . Des ses classiques, elle a su composer un vocabulaire singulier. Avec la mise en scène, elle signe aussi le scénario Pour en savoir plus : lheuredelasirtie.com