Virgin suicides
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885 critiques spectateurs

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Ewen Blake
Ewen Blake

164 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 juin 2018
J'avais oublié à quel point Kirsten Dunst est sublime, c'est dire à quel point mes souvenirs de Virgin Suicides étaient aussi éthérés que son atmosphère. Je l'avais très bien noté mais sa relecture m'a paru moins convaincante. Probablement parce qu'avec l'âge je suis moins proche des préoccupations de ces gamines que l'on empêche de vivre. Les personnages sont bien écrits, sans caricature, mais la voix off m'a parfois agacée. C'est un film qui tente de capter le mal être adolescent, qui se vie et se ressent plus qu'il ne s'explique. Il témoigne d'une réalité bien plus vraie que les autres teenages movies divertissants, crétins, scato et niais dont on nous abreuve.
Bernard D.
Bernard D.

117 abonnés 613 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 juillet 2023
Avec l’initiative « Ciné-Culte » des salles d’Art & Essai, j’ai découvert « Virgin suicides » le premier long métrage de Sofia Coppola sorti en 1999 d’après le roman éponyme de Jeffrey Eugenides. Le film est un grand flash-back sur le mode narratif de 4 copains qui n’ont pas compris ce qui s’était passé il y a 25 ans dans cette maison huppée de Détroit face à celle d’un des narrateurs. Y vivait la famille Lisbon avec 5 filles de 13 à 17 ans toutes ravissantes. Le père était professeur de mathématiques un peu « planant » (comme ses maquettes d’aéromodélisme) et sa femme puritaine pratiquante et au caractère singulier avec des règles très strictes de vie. Un jour Cécilia, la plus jeune des sœurs, s’ouvre les veines et le psychiatre suggère que l’éducation des parents est un peu sévère en particulier vis-à-vis des garçons. Dans le déni la mère acceptera malgré tout de faire dans le sous-sol de la maison la première boom de ses filles mais sous contrôle parental … et Cécilia de se suicider en sautant de la fenêtre de sa chambre et en s’empalant sur la grille du jardin. Sur l’insistance du père, la mère lâche un peu de mou et accepte que les 4 sœurs puissent assister au bal de fin d’année de leur lycée mais avec des garçons triés sur le volet en dehors d’un jeune plus audacieux, Trip Fontaine qui lui veut absolument séduire Lux, la sœur la plus âgée. Il y arrivera et lorsque la mère l’apprend elle enferme ses 4 filles à la maison. Son mari perd un peu la raison et est mis à la porte du lycée et les 4 sœurs très liées vivent recroquevillées sur elles-mêmes jusqu’au jour où elles décident de se suicider. Les parents vendent la maison et c’est à partir d’objets, de photos retrouvées sur place et surtout le cahier intime de Cécilia, que les 4 garçons essaieront de comprendre en vain ce lourd passé.
Un film d’une grande finesse dans des tonalités très douces bien que l’issue soit pratiquement suggérée dès le début, et très touchant sur l'âme de ces 5 adolescentes qui malgré leurs rêves, vont basculer dans la folie castratrice (cf. le symbole de cet orme malade que les sœurs ne veulent pas voir abattre) de leur mère même si celle-ci dit « Jamais mes filles n’ont manqué d’amour ». Le réel pourquoi reste posé par le narrateur … et le spectateur !
Xavier D
Xavier D

67 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 décembre 2024
Pour un sujet grave, qui est toujours d'actualité, on se plonge dans l'esprit torturé d'adolescentes, cinq magnifique petites anges qui ont décidé de ne pas vieillir. Pour sa première réalisations, Sofia Coppola, s'entoure d'un bon casting. La superbe Kristen Dunst bien sur, Josh Hartnett et surtout James Woods. On sent bien la patte de la réalisatrice avec sa caméra qui rent la réalité palpable, presque expérimentale. La triste fin,qui avec le titre bien sûr, est évident, mais difficile. à cela des parents trop protecteur peuvent faire du mal psychologiquement jusqu'à des fins plus grave. un drame effroyable et poignant.
labadens
labadens

20 abonnés 252 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 septembre 2024
Le chant des sirènes est un piège imperceptible. Suave et fragile, il perturbe la raison et affole l'imagination. On peut l'expliquer par métaphores, symboles ou, lorsqu'il émane d'une prison dorée comme la maison des soeurs Lisbon, par une rumeur insidieuse qui extrapole et juge en toute ignorance. Les observant depuis la maison d'en face, une poignée de garçons recueille de temps à autre des objets divers, devenant sans le savoir les archivistes de leurs secrets. Ces jeunes-filles seront pour eux source de mystère, de désir et de bienveillance, déterminés qu'ils sont à percer leur aura évanescente, à savoir ce qui se trame au fil de leurs murmures.
S'octroyant une présence interdite, ils se font les témoins d'une résignation rendue invisible par la délicatesse de leur féminité naissante. Davantage qu'une énigme, l'histoire des soeurs Lisbon est de celles qui exigent de savoir lire entre les lignes d'un journal intime. Graciles et hors du temps, elles étaient inséparables, comme entravées par un lien du sang devenu une prison mutuelle. Après la tragédie originelle qui scella brutalement leur destin avorté, les quatre soeurs portèrent le deuil de leur cadette avec une dignité inflexible. Aux yeux de tous, elles avaient encore un bel avenir.
"A ton âge on ne connaît pas encore les souffrances de la vie.
-Manifestement , Docteur, vous n'avez jamais été une fille de treize ans."
La simplicité du verbe comme signal d'alarme, prononcé par la voix douce d'une petite soeur épuisée de devoir donner le change à une bonne humeur ambiante dont elle ne supporte plus les artifices. Avant sa mort, les cinq soeurs semblaient éternelles, errant entre le mobilier d'un salon bientôt oublié de tous et la majesté d'un vieil orme en fin de vie. Une vitrine aussi trompeuse que le sourire de Kirsten Dunst, mensonge radieux resté lettre morte.
Le chant des sirènes s'est peu à peu métamorphosé en cri muet. L'orme est toujours là, témoin privilégié de la première tragédie qui aura fait de la demeure familiale un sépulcre en puissance. Face à la pelouse, quatre silhouettes viennent rendre un dernier hommage à ce fantasme évaporé qu'étaient les soeurs Lisbon. Leur jeunesse a disparu en même temps que les jeunes-filles. Elles qui n'ont en fait jamais vraiment existé, écrasées par le poids d'une éducation excessivement rigide, rendues trop faibles pour que leur joie de vivre fasse jeu égal avec leur beauté .
Suivre le chant des sirènes a donné raison aux quatre garçons : ils ont été les seuls à voir qu'il s'agissait d'un appel à l'aide. Mais pas avant que le cortège de rumeurs ne se soit écroulé sous le poids de son inconsistance, et bien après que les jeunes-filles aient succombé aux prémices d'une mélancolie dévorante. Les voilà libérées des obligations terrestres, l'âme enfin en osmose avec un monde extérieur désormais impalpable.
Autant de chimères laissées à l'abandon.
Comme le souvenir déclinant d'un bel après-midi d'été.
Comme l'arrière-goût musqué d'une liqueur de pêche après un premier baiser.
Comme le regard impassible et bouleversant de cinq jeunes-filles depuis trop longtemps privées d'oxygène ...
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 12 février 2019
L’engouement de ce film ne m’a pas enflammé, sa mise en scène aplatie son scénario, caméra tournée vers une famille classique conservatrice chrétienne puritaine coincée des années 70, qui pousse au suicide ses filles. En cause, une mère moralisatrice et un père effacé dans ses rêves fantasmes obscures, l’étouffement transformé en cage d’oiseau qu’est cette maison familiale atypique, un bateau à la dérive part droit dans le vide. Les ados lycéens sont relâchés en ses temps, fou amoureux de ces ténébreuses blondasses, leurs façons de penser font voir les choses au clair, le mystère attire le commun des mortels. Après consultation chez le toubib pour énième tentative avant que ce soit l’ultime fatalité, les cartons d’images présentées sont sujets à interprétation. Ça varie selon le patient, on n’est pas tous pareil, caractère cynique, personnalité rebelle, plaisantin, sombre, malheureux, trop de chose se défile, une simple histoire ennuyeuse de famille cinéma, chez les Coppola, il y a le père, la fille, l’oncle, la nièce, sœur, le frère et cousin. Une plate, lisse et soyeuse réalisation qui me laisse indifférente du sort réservé au « The Virgin Suicides club », le grand bruit collectif que fait ce final destiné n’est qu’une association musicale cinématographique, rien de plus, que ça reste du domaine nécrologique et ne refasse surface.
NeoLain
NeoLain

5 204 abonnés 4 742 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 décembre 2007
Les 70’s, c’est pas tout beau tout rose… Premier film, premier coup de maître pour la petite Coppola. Avec un sujet particulièrement casse-gueule, surtout pour une première réalisation, Sofia Coppola évite de sombrer dans le pathos et choisi la carte de la nostalgie, pour notre plus grand plaisir. La formidable bande originale signée Air confère au récit la touche de magie et de romantisme nécessaires à son bon fonctionnement. Seul petit bémol, évoqué par la lutine, l'allumeuse jouée par Kirsten Dunst occupe un peu trop le devant de la scène. Pour ma part, j'ai été particulièrement touché par le jeu de James Woods en total contre-emploi, qu'on a pas du tout l'habitude de voir dans des rôles de coincés enfermés dans leur monde et semble-t-il effrayés à l'idée d'être confrontés au danger du monde extérieur. L'autre point fort du film, c'est de ne pas donner de réelle explication tangible pour justifier le geste des soeurs Lisbon. Certes, on peut facilement en voir une implicitement, mais elle ne paraît pas suffisante et renvoi le spectateur à celle qui détenait la vérité dans son regard, Cécilia, une petite fille de 13 ans avec le regard d'une femme de 60. En résumé, un très beau premier film
Acidus
Acidus

754 abonnés 3 748 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 avril 2012
Sofia Coppola s'en tire plutôt bien pour son premier long métrage. La réalisatrice traite le thème du suicide chez les adolescents sans user des clichés habituels. Il résulte de cela une oeuvre pas vraiement sombre mais teintée de mystères; un mystère entretenu par le flou entourant ces quatre jeunes filles suicidaires qui sont, au passage, magnifiquement bien interprétées par leurs actrices respectives. Je reprocherais au film son léger manque de profondeur dans le scénario et les dialogues. De plus, je l'ai trouvé plat émotionnellement parlant, ce qui est handicapant pour un tel sujet abordé. "Virgin Suicides" mérite toutefois le coup d'oeil.
Jérôme H
Jérôme H

180 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 août 2008
Un film exceptionnel sur un mal être indescriptible et forcant à tous les excès. Les acrtices sont remarquables et on prend une claque devant ce récit d'une fragilité ambiante qui pousse ces personnages dans une tourmente irrécupérable.
Alolfer
Alolfer

142 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 janvier 2024
1er film de Sofia Coppola et dès son premier long métrage, elle pose ses marques ! Quel film exceptionnel ! Tout le long, on est emporté par la mélancolie des filles de la famille Lisbon. Ajouté à cela la beauté des plans de Sofia Coppola, de la poésie et une BO magnifique, vous tenez un grand classique.

Tous les acteurs et les actrices de ce film sont exceptionnelles ! Le film se joue beaucoup sur leur performance, et cette performance est d'un niveau très haut !

Au delà de l'histoire, Sofia Coppola présente, par le sous texte, des problèmes d'adolescent(e)s, on ne plus existante encore aujourd'hui. C est juste bouleversant !
Artriste
Artriste

130 abonnés 2 075 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 février 2015
Avec Virgin Suicides, Sofia Copolla nous offre un film plus basé sur le visuel que sur l'histoire ou à ce niveau on reste sur notre faim car au final il ne se passe pas grand chose. En effet on suit simplement la vie d'une famille dans laquelle se trouve cinq jeunes sœurs un peut perdu. La narration nous plonge au cœur de ce qui s'y passe et l'on suit avec intensité leur bout de vie jusqu'à ce qu'arrive la fin, très décevante car elle n'apporte aucunes réponses et laisse toutes nos questions en suspend. Malgré cette déception on ne peut qu'admirer la belle réalisation de Sofia Copolla pour un premier film qui sublime le visage magnifique de Kirsten Dunst qui éclipse toutes les autres sœurs tant elle est jolie. On dirait un ange et même si le film ne montrait que son visage durant 1h30 je le regarderait tant elle rayonne par sa beauté. Évidemment les autres acteurs ne sont pas en reste et jouent tous parfaitement leur rôles mais c'est clairement Kirsten qui porte le film. A cela s'ajoute une très bonne b.o. mais ce n'est pas pour autant que je conseillerais de voir ce Virgin Suicides car même si visuellement il vaut le coup, au niveau de l'histoire la fin est trop frustrante et rend le film incomplet. A vous de voir si ça ne vous dérange pas mais ça reste un premier film réussi.
Jonathan M
Jonathan M

139 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 septembre 2017
Le parallèle avec son dernier film en date, Les Proies, montre ô combien ce sujet de l'émancipation féminine est au coeur du cinéma de Sofia Coppola. Toujours en groupe, le garçon est vu comme un échappatoire à un destin déjà tracé. Viser l'interdit et la décadence, ce sont le portrait de femmes emmurés en quête de désir charnel. Dans Virgin Suicides, il y a cette idée que rien est plus fort que ce désir. Dans un style bien à elle, la fille Coppola impose une narration froide, austère, mais plastiquent et musicalement au point. Un style à part.
NomdeZeus
NomdeZeus

97 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 septembre 2014
Coup d'essai et coup de maitre pour Sofia Coppola qui aborde avec son premier film la délicate question du suicide sans jamais éluder son sujet ni tomber dans le misérabilisme. Virgin Suicides porte un regard émouvant sur l'adolescence et la fragilité qui la caractérise. La mise en scène aérienne, la distribution impeccable et la musique planante de Air sont autant d'éléments qui contribuent à l'ambiance unique de ce long-métrage, pleine de mélancolie et de souffrance latente. Le spectateur, comme les protagonistes masculins du film, ne peut qu'être subjugué par la beauté fugace de ces cinq jeunes filles cherchant désespérément leur place sur cette planète. Il fallait toute la sensibilité d'une cinéaste talentueuse pour retranscrire fidèlement la quête éperdue de liberté décrite dans le roman d'origine et pour livrer cette œuvre poignante dont on ne ressort pas indemne.
Le Loubar
Le Loubar

42 abonnés 147 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 août 2017
Pour son premier film, Sofia Coppola s'intéresse à la vie des 5 sœurs Lisbon dans une petite ville tranquille des années 70. Les jeunes filles, toutes plus belles et mystérieuses les unes que les autres, suscitent l'attention d'un groupe de garçons qu'elles font rêver. Suite au suicide inexpliqué de la plus jeune, Cecilia, leurs parents ont peur pour elles et commencent à les surprotéger en leur interdisant de sortir entre autres.. "Virgin suicides" est une superbe ode à l'adolescence : le film explore les tourments de jeunes filles qui rêvent d'amour dans un monde d'impératifs religieux et scolaires entre autres. Sous une apparente perfection, ces anges cachent en réalité un mal-être profond, mal-être causé par le monde des adultes qui les empêche de rêver. La réalisatrice a eu l'intelligence de raconter son film du point de vue des garçons et pas des filles pour leur donner un côté mystérieux, une sorte de perfection inatteignable et malheureusement condamnée spoiler: (on ne comprendra jamais vraiment pourquoi Cecilia a mis fin à ses jours, et on est surpris que ses sœurs semblent vivre sa mort aussi bien)
. La mise en scène de Sofia Coppola est très romantique, avec notamment quelques symboles spoiler: (les 5 arbres condamnés à mourir à cause d'un champignon venu de l'extérieur)
et beaucoup d'ironie dramatique (le début du film nous plonge dans une ville en apparence paisible et plaisante, puis nous emmène dans une ambiance glauque et mortuaire) avec toujours cette idée des apparences trompeuses. Fouillant les tourments de l'amour et de l'ennui, porté par la musique planante d'Air et d'un pessimisme ravageur sur une société qui enferme plus qu'elle ne protège, "Virgin suicides" est un véritable coup de maître pour un premier long-métrage.
Viintage_dreams T.
Viintage_dreams T.

43 abonnés 419 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 août 2018
Quel beau film, certes très étrange et mélancolique à la fois mais c'est beau. La photographie, les images sont très vintages mais super belles. Le narrateur nous berce en nous racontant l'histoire de ces six jeunes filles coincées sûrement dans l'ennui. Beau film qui me laisse quand même perplexe jusqu'à la fin.
charly5766
charly5766

18 abonnés 393 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 29 août 2013
Un film extraordinaire, d'autant plus pour une première réalisation. Sofia Coppola nous prouve dès ses 28 ans que le talent se transmet au moins un petit peu dans les gènes en nous livrant une oeuvre complètement à part dans l'histoire du cinéma. Une oeuvre à la fois intimiste, possédant un scénario profond et une ambiance à vous glacer le sang ! Tout n'est certes que subjectif, mais c'est justement ce qui fait la beauté de ce film. Chacun aura sa conclusion, chacun réfléchira au pourquoi et chacun se retrouvera dans cette adolescence enchanteresque (ou presque ...). A posséder dans toutes les bonnes collections de films !
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