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Norbert Sautelles
6 abonnés
545 critiques
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3,5
Publiée le 11 mai 2022
La curiosité ici est qu'il s'agit d'un western, qui se déroule en Argentine, dans la pampa. Ils y figurent bien les soldats, ici avec à leur tête Robert Taylor, des Indiens, des déserteurs, et un méchant de service du type bandit de grand chemin, qui lorgne un peu du côté du western spaghetti (le film est de 1965). Le film est en format CinémaScope et passe une bonne partie de son temps à filmer des personnages qui se découpent à l'horizon avec le ciel, la ligne de crête, ce qui permet de superbes plans de coupe, car ils passent leur temps à se déplacer: le sujet concerne l’accompagnement d'un convoi de prostituées vers une garnison perdue dans la pampa pour réduire le taux de désertion, car ils n'ont pas vu de femme depuis plusieurs années. Bien sûr, ce convoi suscite convoitise de tout le monde. Robert Taylor joue l'officier en chef qui est en permanence battu, frappé, trainé dans la poussière, mais aussi expérimenté et n'ayant plus d'illusion. Et le personnage de l'anarchiste, qui est finalement le plus intéressant, convie un peu d'humour et d'ironie. Au total le film tient la durée, grâce à ses qualités visuelles.
Doté d'une histoire qui n'est pas sans rappeler le Convoi de femmes de William Wellman, ce bon western de Hugo Fregonese possède une mise en scène rigoureuse et un très bon casting où l'on retrouve notamment le grand Robert Taylor. A noter qu'il y a tout de même une bonne de violence, ce qui fait que ce western n'est pas forcément a conseiller a tout le monde.
Un film incroyable, non, ne croyez pas que ce soit par ses qualités, mais par la façon d'aborder ces thèmes, un film comme ça, aujourd'hui, ne sortirait pas, même en direct Vidéo. Pour tout dire le film est assez vulgaire. La femme n'est traitée que de manière insignifiante, maltraité, le prétexte que les hommes sont "en manquent" de femmes, peuvent se comporter comme des goujats, des violeurs, rien n'est épargné. Et tout cela à l'air naturel. Même R. Taylor en fin de carrière y joue un macho, qui n'hésite pas à frapper une femme pour la remettre à sa place ou, encore d'en emporter une sur ces épaules pour la soumettre à ses désirs. Le réalisateur joue le remake d'un de ses films précédents pour assouvir ses propres fantasmes, et ce n'est pas par sa filmographie qu'il brillera. Alors que fait R. Taylor dans ce film ? * La seule originalité, c'est que le film se passe en Argentine, pays d'origine du réalisateur, mais film tourné en Espagne. Pas vraiment un western, mais une vrai curiosité.
Un ‘’western’’ quasiment inconnu de Hugo Fregonese , pour les amateurs cela ne se rate à pas sauf que ce film n’est pas un western. C’est un film d’aventures qui pour les puristes ne peut entrer dans ce genre, genre qui par ses chef d’œuvres correspond aux impressionnistes pour les passionnés de peintures. L’action se passe en Argentine entre 1850 et 188O (d’après les armes utilisées), le climat du film est profondément argentin comme son réalisateur. La violence y est permanente et Robert Taylor en fin de carrière y excelle, c’est un personnage à éviter. Le sujet, totalement original, prête souvent à sourire par les situations observées mais jamais par les dialogues d’un machisme poussé à l’extrême. Le méchant est parfait ce qui assure l’intérêt des spectateurs, les femmes forcement omniprésentes mais aucune ne peut nous séduire. Si le combat final classique rappelle celui d’Ivanhoé (Bois Guilbert étant remplacé par Padron), les péripéties sont originales et déroutantes, les acteurs secondaires très nombreux. Tout cela fait un film qui, s’il n’est pas un chef d’œuvre, reste dans les mémoires grâce à sa mise en scène, ses extérieurs et son ambiance étrange et dérangeante.