L’affaire du calibre 44 (qui est, par ailleurs, traité comme un thriller psychologique très efficace), n’est ici qu’une trame de fond, prétexte à cette chronique sociale hyper aboutit (Anthropologique même - codes, valeurs, normes de la communauté Italo-américaine). La lutte entre morale, réputation et désirs dans laquel sont plongés ses New-yorkais sont autant de questions existentielles nécessaires pour comprendre l’ensemble d’une époque (les 70’s). Le parallèle entre le tiraillement des styles musicaux (Pop contre rock) qui touchait la jeune génération est fort intéressant. Dans cette lutte, le rock est très justement analysé comme une sous culture; un mouvement réactionnaire déviant et contestataire. Ce qui donne encore plus de poids à l’apport sociologique de l’ensemble. Par ailleurs, SOS met en scène un New York électrique et nerveux, qui paradoxalement n’a jamais paru aussi petit et aussi familier. Une sorte de village sulfureux sous fond de libération sexuelle, qui permet une rare sensation de proximité du spectateur avec l’ensemble des personnages. C’est théâtral avec beaucoup d’excès dans les propos, jubilatoire et très « typé ». C’est visuellement intéressant, la b.o est grandiose et que dire des acteurs (John Leguizamo en tête). Un coup de cœur.
quand spike lee nous fait du scorsese, c est tous bonnement un film culte ;avec un casting de la génération montante de l époque,adrien brody ,mira sorvino, jennifer esposito ,et surtout john leguizamo qui creve l écran digne d un al pacino dans scarface.une histoire vrai comme il en existe des milliers chaque jours in new york,summer of sam inoubliable.
Assez rapidement ce film m' est apparu comme étant une daube avec des scènes parfois tellement mauvaises qu' elles sont ridicules. A cause de sa réalisation manquant de finesse artistique et de profondeur dramatique alors que la toile de fond s' y prête pourtant, le moins que je puisse dire est que je vais vite oublier le premier film de Spike Lee que j' ai vu.
Spike Lee est un cinéaste génial et les ingrédients mis dans son "Summer of Sam" sont bons. Mahleuresement, ils tournent un peu en boucle et le film devient répétitif.
Punk, bonnasse, disco.....les année 70 ou tout le monde se laissaient vivre, plusieur histoire qui s'entremele, avec un tueur "son of sam" s'ajoutant à cela, des personnages attachant, en particulier Ritchie (Adrien Body).... Une perle de Spike Lee!
Malheureusement trop de longueurs dans ce film. Ca dure ca dure, rien ne se passe. C'est un mélange "il était une fois dans le Bronx" en beaucoup moins bien avec un polar mediocre en y rajoutant un peu de "fievre du samedi soir". En plus y a aucun suspense, rien qui tienne en haleine. Mais encore une fois ce qui dérange le plus c'est tout simplement les longueurs du film....à voir une fois peut-être et c'est tout.
(Lee) nous plonge dans lenfer poisseux dun été New-Yorkais. Chaleur, tension, fièvre, paranoïa, angoisse dans une uvre physique, sexuelle, violente, salle, brutale pourtant prenante et même excitante. ( ) Le Manhattan du film noir.
Le meilleur film de Spike Lee... j'ai vu tous ces films et il ne fait que parler de racisme antiblack avec diverses réussites. Ici il tourne un film avec des blancs, des hispaniques, du disco, du punk, qui parle d'amour et d'amitié avec en toile de fond un serial killer... 5 où 6 histoires parallèles parfaitement scénarisées et tournées... Superbes. Plus d'antiblack premier degré mais d'autres formes de racismes tout autant inacceptables !... Un des 10 meilleurs films de ce début du 21ème siècle. (voir mon blog pour les 9 autres)
Comme souvent chez Spike Lee, ce film peut se résumer par la bonne vieille fable de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu'un boeuf. ça n'en finit pas d'enfler, de se rengorger; ça flirte avec l'apoplexie, mais çà ne ressemble définitivement pas à un bovidé. Faut-il rappeler qu'une bouse chaude, fût-elle emballée avec le plus grand soin, ne reste jamais qu'une bouse chaude? Certes, la réalisation est châtiée. C'est clair, net, bien fait. On trouve même parfois un zeste d'élégance. Mais ces dialogues surfaits, ce bruit qui cache le vide, la sale gueule de Leguizamo, la difficulté à trouver son sujet (un tueur en série? Les angoisses existentielles d'une frappe de quartier?) font rapidement perdre pied. In fine, on a l'impression d'avoir été la victime d'une énième blague de potache : celle qui consiste à refiler au spectateur un chewing-gum qui a l'air plein, mais qui est vide dès qu'on tâte plus avant. Spike Lee ne me convainc décidément pas.
Summer of sam de Spike Lee, est tellement bien réalisé que l'on pense tout de suite à Scorsese. Spike Lee entraine vraiment le spectateur dans le New York de l'été 1977, quand le fils de sam sévisait. Ce film est violent, tordu, et très très bien fait. Les acteurs sont tous excellents, la musique est géniale ( il faut aimer cette période ). Plus qu'un simple thriller, Summer of sam dépeint la vie d'un groupe de personne s'obstinant à rechercher le meurtrier. Quand on sait que David Berkowitz a éxisté...
Extra! Un thriller vraiment pas banal, pour peu que s'en soit un... Il faut dire que ce film mélange les sujets, non pas pour nous perdre, mais pour plus de densité et de sens. Un sérial killer, des problèmes de couples, d'intégration sociale, un regard sur la différence et la peur qu'elle succite. Tantôt on baigne dans ce climat "estival", de sexe, de franche camaraderie, tantôt on est rattrapé par une sorte de malaise. Est-il du à l'exceptionnelle chaleur de cet été-là? Ou à l'omniprésence d'un serial killer? On perd de vue le tueur. On le retrouve un peu surpris. Faut dire qu'il a son rôle dans le film. Pas celui auquel on s'attendait, mais c'est LA pièce qui fait s'emballer la machine...
Ah ! Les années 70, cette période bénie durant laquelle on prenait la vie du bon coté et on considérait que la fidélité était une atteinte aux bonnes moeurs. A travers les coupables activités d'un serial killer (assez anecdotiques dans ce film), c'est un été de cette sexy décénnie du siècle dernier, chère à notre coeur que Spike Lee évoque avec grand maestria. La bonne disco musique et l'ambiance inoubliable des clubs de cette époque sont au rendez vous. Vraiment trop génial.