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Stéphane R
31 abonnés
454 critiques
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2,5
Publiée le 7 novembre 2011
Cette histoire, telle qu'elle est présentée dans ce film, ne présente aucun intérêt à mes yeux. Si l'intention était de faire une sorte de thriller, c'est loupé. Si on doit y trouver une morale, je ne l'ai pas vue. Si ce sont les pathétiques histoires sentimentales et sexuelles qui sont le clou du scénario, alors ça ne vaut pas le détour. J'ai regardé ce flim parce que j'ai cru que Spike Lee était un réalisateur de talent un peu subversif, mais ce film ressemble à un scénario de commande pour une série B. À voir seulement si on n'a rien d'autre à se mettre sous les yeux.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 mars 2021
Ce film de Spike Lee est son film le plus gonflé le plus important mais aussi le plus vide à ce jour. C'est une tranche d'hystérie urbaine sur jouée et sur dirigée. Il traite ostensiblement de la fureur du melting-pot de la vie new-yorkaise en pleine ébullition durant l'été 1977 lorsque le tueur en série Son of Sam terrorisait les rues. Cependant le film porte en réalité sur le besoin de Spike de provoquer impitoyablement même lorsque le matériel source n'est pas à la hauteur de ses ambitions. Lorsqu'ils sont dotés d'un scénario solide et d'un objectif clair les films de Spike Lee peuvent être captivants mais il est ici à côté de la plaque tirant aveuglément sur tous les stéréotypes urbains imaginables. Il s'agit d'un amateurisme sans vision, d'une tentative malencontreuse d'une intensité trop stylisée tout aussi frustrante dans sa démesure dispersée. L'authenticité de l'atmosphère du film n'est cependant pas suffisante pour compenser un scénario décousu et exagéré sur la vie de personnes grossièrement irritantes...
Ah ! Les années 70, cette période bénie durant laquelle on prenait la vie du bon coté et on considérait que la fidélité était une atteinte aux bonnes moeurs. A travers les coupables activités d'un serial killer (assez anecdotiques dans ce film), c'est un été de cette sexy décénnie du siècle dernier, chère à notre coeur que Spike Lee évoque avec grand maestria. La bonne disco musique et l'ambiance inoubliable des clubs de cette époque sont au rendez vous. Vraiment trop génial.
Malgré des idées intéressantes (le tueur comme expression inconsciente de la culpabilité du héros, la réflexion sur la sexualité du couple, le beau personnage d'Adrien Brody), le film ne parvient pas à opérer la greffe entre ses différents univers (polar, chronique sociale, portrait d'un homme qui sombre). La faute à une écriture souvent lourdingue (le groupe d'italiens débiles, les mafiosis caricaturaux) et à une mise en scène ampoulée qui veut reproduire l'effet "cocotte minute" de "Do the right thing" mais n'en garde que les tics (montage clipesque, utilisation insupportable de la musique). Bref, un film très maniéré, affecté même dans sa mise en scène, et finalement assez ennuyeux. Dommage il y avait une bonne matière de base...
film assez moyen dans l'ensemble avec des acteurs inconnu moyen,ok c'est du spike lee ,certaine scene sont en dessous de 16 ans mais il nous a fait mieux depuis.
Summer of sam de Spike Lee, est tellement bien réalisé que l'on pense tout de suite à Scorsese. Spike Lee entraine vraiment le spectateur dans le New York de l'été 1977, quand le fils de sam sévisait. Ce film est violent, tordu, et très très bien fait. Les acteurs sont tous excellents, la musique est géniale ( il faut aimer cette période ). Plus qu'un simple thriller, Summer of sam dépeint la vie d'un groupe de personne s'obstinant à rechercher le meurtrier. Quand on sait que David Berkowitz a éxisté...
J'ai vu ce film il y a une dizaine années en VHS. J'avais vraiment aimé à l'époque. Si ma mémoire est bonne il y a vraiment eu un énorme black-out (panne de courant) à New York pendant l'été caniculaire 1977. Spike Lee nous plonge dans l'ambiance poisseuse du Bronx par forte chaleur, au sein de la communauté italo-américaine. Sans manichéisme il porte un oeil sévère sur le conformisme, l'irrationalité et la violence de l'Homme lorsqu'il est en groupe. Les amateurs de films de serial killer alternant les scènes d'action musclée, et gores ne trouveront pas leur compte dans Summer Of Sam. Spike Lee ne cède pas à la facilité et privilégie la subtilité.
Poignant, un peu choquant, trés réaliste voilà comment on pourrait résumer cette grande oeuvre de Spike Lee. Celui ci nous entraine à New York durant l'été 77 alors qu'un sérial killer, qui se fait appelé le fils de Sam, terrorise la polpulation. Spike Lee, trés inspiré, nous livre une réalisation brillante et travaillée. La mise en scène est trés réaliste, le New York des années 70 est parfaitement reconstitué. Il y a des plans trés beaux. Spike Lee a su trés bien filmer la peur grandissante des new-yorkais (qui en vienne à soupconner leurs amis et voisins) devant la menace du sérial killer. Le scénario, tiré d'un fait réel, est bien mené. Les histoires (surtout celle de Richie) et les personnages sont intéréssants. La B.O est géniale. Le film est sevi par d'excellents acteurs. John Leguizamo et Adrien Brody (méconaissable) sont époustouflants. Mira Sorvino interpréte également trés bien son rôle. Du grand cinéma de grande intensité, à voir!
L’affaire du calibre 44 (qui est, par ailleurs, traité comme un thriller psychologique très efficace), n’est ici qu’une trame de fond, prétexte à cette chronique sociale hyper aboutit (Anthropologique même - codes, valeurs, normes de la communauté Italo-américaine). La lutte entre morale, réputation et désirs dans laquel sont plongés ses New-yorkais sont autant de questions existentielles nécessaires pour comprendre l’ensemble d’une époque (les 70’s). Le parallèle entre le tiraillement des styles musicaux (Pop contre rock) qui touchait la jeune génération est fort intéressant. Dans cette lutte, le rock est très justement analysé comme une sous culture; un mouvement réactionnaire déviant et contestataire. Ce qui donne encore plus de poids à l’apport sociologique de l’ensemble. Par ailleurs, SOS met en scène un New York électrique et nerveux, qui paradoxalement n’a jamais paru aussi petit et aussi familier. Une sorte de village sulfureux sous fond de libération sexuelle, qui permet une rare sensation de proximité du spectateur avec l’ensemble des personnages. C’est théâtral avec beaucoup d’excès dans les propos, jubilatoire et très « typé ». C’est visuellement intéressant, la b.o est grandiose et que dire des acteurs (John Leguizamo en tête). Un coup de cœur.
Spike Lee est un vrai génie, il nous le démontre une fois de plus avec "Summer of Sam". Eté 1977, un tueur en série qui se fait appeler le "Fils de Sam" terrorise New York en assassinant des couples et des femmes seules. Progressivement la ville cède à la paranoïa suite à l'accumulation des meurtres. Le cinéaste new-yorkais met ici en lumière le mécanisme de la haine à travers la marginalisation de Ritchie (Adrien Brody). Il montre comment un homme parce qu'il est différent va être pris à partie par un groupe d'italo-américain. Ce film est une critique de la société traitant du thème de l'intolérance. Chaque individu doit être libre de faire ce qu'il veut tant qu'il ne nuit pas à autrui. Spike Lee signe là son troisième chef-d’œuvre.
Un film sur un tueur en série, un couple en déclin, un mari obsédé, l'intolérance, le rascisme. Bref, il y a un peu de tout, Shakez tous ces éléments avec Spike Lee, ça donne un bon film à voir.
Spike Lee est un cinéaste génial et les ingrédients mis dans son "Summer of Sam" sont bons. Mahleuresement, ils tournent un peu en boucle et le film devient répétitif.
Spike Lee abandonne ici son parti pris envers la dénonciation des ségrégations raciales pour s’attaquer à un problème typiquement new-yorkais, la traque à un serial killer. Ce n’est pas la caméra à côté du tueur que ce réalisateur cherche à faire effet mais en la promenant dans les ruelles et le quartier où le détraqué sévi. Suspicion, fausse piste, recherche d’un bouc émissaire à tous prix, les habitants pris dans la spirale de la terreur s’embrouillent dans des égarements démesurés et se détraquent à leur tour. Les femmes brunes coupées mi-longs – proies favorites du tueur – se font teindre les cheveux. La moindre attitude marginale ou de simples vies en retrait deviennent les coupables idéales. La police, quant à elle, trouve judicieux de faire appel aux services d’un caïd local pour recenser les indices et désigner le coupable. Puisque personne ne s’installe dans ce quartier sans l’accord de celui-ci, rien ne peut donc échapper à de tels observateurs qui s’empressent d’établir une liste des présumés coupables. Une liste d’indésirables plutôt qu’un panel sur les déséquilibrés de la région. Etant persuadés que le tueur est de chez eux, les justiciers des faubourgs en viennent rapidement à passer à tabac un punk qui n’organise pas des tueries solitaires mais porte en lui le témoignage déguisé d’un monde qui produit le pire, à savoir des tueurs en série. Cette tragédie qui secoua l’été new-yorkais de 1977 est un véritable cauchemar, celui d’un homme dépité se tapant la tête sur son matelas pour échapper aux horribles aboiements d’un chien qui lui ordonne de tuer. Finalement le personnage du tueur David Berkowitz fait émerger l’application de l’interdit sexuel subi par sa personne en transfuge sur une arme à feu tendue vers ses victimes qu’il abat de sang froid, toujours des couples cherchant la tranquillité non loin des discothèques aux abords des coins boisés. Spike Lee n’est pas drôle vis-à-vis de la situation quoi que la scène où la bande fait croire à l’un de ses membres que c’est probablement lui la prochaine victime est assez cocasse mais montre la sournoiserie fantasmagorique qui empoigne alors l’esprit des individus confrontés à des situations extraordinaires. Pour Spike Lee, le tueur est déjà loin dans l’exposé du film. Il cherche surtout à mettre en évidence les réactions de la société face à une telle situation. Allant de la démesure sécuritaire qui ne vise jamais juste à l’éventuelle manière de proférer des menaces de vengeance si ce tueur venait à mettre fin à votre vie ; rien n’échappe de la conscience humaine à la fois apeurée devant l’horreur d’un individu qu’elle a tôt fait de qualifier de «monstre» et, c’est là que ça devient intéressant, dans la manière de développer sa propre violence tout aussi horrible. C’est du moins ce que laisse penser l’épisode où ce punk catalogué de tous les soupçons se fait saigner le visage et les tripes par la milice spontanée qui s’était promise de se charger personnellement de s’occuper du problème. Là aussi il y a toute une vindicte populaire qui se met en marche émergeant d’on ne sait où si ce n’est de la volonté propre d’être sanguinaire à leur tour à l’encontre d’un personnage qui vit une sexualité affirmée en dehors qu’il s’identifie au punkisme, dérangeant ceux qui en sont frustrés et qui ni participent pas car ils ne sont pas nombreux à avoir des copines et même si le dancing regorge de filles à prendre, elles se font ramener fissa par de l’entourage familial sinon les pères les tueraient ! Et de clarifier pour Spike Lee ces liens du sang qui se transforment en menaces de sang sous le joug du despotisme parental qui, des problèmes qu’il pensait résoudre, ne fait qu’en accroître l’envergure. Dans cette tentative de partage des culpabilités, Spike Lee jongle intelligemment en mettant une société au pied de ses responsabilités face à des accusations qui fusent à tord et à travers sans fondements mis à part l’extrapolation qu’en font les gens pour se protéger. Pour cela il utilise une qualité filmique genre sur le fil de l’évènement dans une enfilade de réactions face aux faits divers en intervenant brutalement pour en modifier les comportements. Ce terme de serial killer fut inventé à l’époque du l’histoire du fils de Sam dénommé en réalité David Berkowitz motivé par un côté manipulateur pour échapper à la peine de mort il se fit passer pour fou prétendant agir sous les ordres d’un démon du Moyen-âge réincarné dans le chien de son voisin qu’il ne supportait plus. Ses motivations profondes remontent en fait à bien plus loin. Les spécialistes relèvent de lui un enfant extrêmement difficile qui mettait de l’ammoniac dans l’aquarium des poissons, très isolé, sans camarades de classe. Il rêvait d’être pompier mais a échoué aux tests et n’a même pas rempli le questionnaire...