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softy76
32 abonnés
319 critiques
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2,0
Publiée le 30 septembre 2014
Spike lee signe un film très moyen! john leguizamo est comme souvent insupportable avec un jeu très moyen heureusement adrien brody est convaincant. Le film est vulgaire et ne dit pas grand chose, sur fond de disco on assiste à un film brouillon ou se mêle liberté sexuelle et tueur en série. J'aime beaucoup spike lee et il a fait de nombreux grands films (mo better blues, Malcolm x, do the right thing, la 25ème heure, nola darling....) Mais là c'est assez mauvais!
New York, été 1977. Alors que règnent la canicule et la disco, un tueur en série frappe la ville, abattant jeunes femmes et jeunes couples. Mais Spike Lee ne s'intéresse pas à l'enquête policière autour du tueur. Il préfère se centrer sur la communauté italo-américaine, et la manière dont cette affaire va l'impacter. Le réalisateur délaisse ainsi presque le racisme anti-noir ("presque", car quelques dialogues et micro situations y font référence) pour aborder l'intolérance de manière générale. Femmes vues comme des traînées parce qu'elles fréquentent plusieurs hommes successivement, homophobie permanente, punk incompris : nombreux sont ceux qui seront pris pour cibles, la chaleur et la panique liée au tueur amplifiant les violences. Le tout composé dans un groupe de personnages plutôt bien interprétés (John Leguizamo a pour une fois un premier rôle en incarnant un mari volage qui part en vrille), et filmé assez sobrement, avec quelques effets de style çà et là. Il y a parfois des lenteurs avec une intrigue qui tourne un petit peu en rond par moments, mais dans l'ensemble le film tient la route et demeure intéressant. A noter qu'il est un petit peu dommage que le tueur ne soit pas plus au centre de l'histoire, car ses scènes sont réussies, et font pour certaines penser au "Maniac" de William Lustig (ironique car l'affaire décrite par Spike Lee est bien réelle !).
Original et ambitieux, ce récit dramatique s'appuie sur l'histoire terrifiante du "fils de Sam" pour tracer le portrait d'une époque, clairement identifiable par sa bande-son, sa colorimétrie ou ses costumes, dénonçant sans didactisme l'intolérance, la bêtise, les stéréotypes, non à l'encontre d'une communauté précise mais de façon plus générale et insidieuse grâce à une galerie de personnages hauts en couleur, impeccablement interprétés et dotés de dialogues réalistes, recyclant les clichés attendus. Au-delà de l'enquête et de la traque lancée par les habitants eux-mêmes, l'intrigue interroge notre rapport à la paranoïa, à la menace, à la mort. Et en s'octroyant le rôle du journaliste, Spike Lee souligne la ressemblance malsaine entre la couverture médiatique des tueurs en série et celle du divertissement, imposant une distance réflexive vis-à-vis de son propre film que la joueuse mise en scène renforce. Une oeuvre dense, intéressante, audacieuse!
Spike Lee saisi avec un certain réalisme la paranoïa qui secoua New York durant les attaques meurtrières du "fils de Sam" et ces répercussions sur la communauté italo-américaine de South Bronx. S’ajoute à cela la canicule de ce suffocant été 1977, la déferlante du disco, l’apogée du mouvement punk et la fameuse panne de courant qui engendra pillages et émeutes. Un bouillon électrique, social, musical, racial et sexuel, richement filmé mais en dent de scie toutefois. Le casting est solide mais je retiendrais surtout l’excellence prestation d’Adrien Brody.
Si, comme le précise le journaliste dans l'intro, "il y a huit millions d'histoires à raconter chaque jour à New York", Spike Lee aurait dû en choisir une autre... Personnages inexistants, histoire qui piétine à force de bifurquer dans tous les sens, scènes inutiles. Seul Adrian Brody tire son épingle du jeu. Un film très long et très chiant.
Un film impressionnant, complexe, la présence de la mise en scène ne se fait par le hasard, beaucoup de vulgarité et des crimes de Sam qui ont sévit à l’année 1977, thème central de l’intrigue. Sexe, drogue, rock’n’roll et rhythm and blues sur fond de musique de « The Who », les experts de l’enquête policière qui mettent de l’ambiance endiablée pour retrouver le tueur en série de l’été, une saison qui le métamorphose en une rage meurtrière contre les brunettes.
Il y a du bon et du moins bon dans ce film de Spike Lee, il ne s'agit pas vraiment d'un thriller mais plutôt un point de vue social (il ne déroge donc pas totalement à ses habitudes) sur la communauté italo-américaine, le manque de tolérance, certaines dérives des seventies, avec en toile de fond ce fameux été 1977 qui secoua la communauté newyorkaise. "summer of sam" est beaucoup trop fourre tout pour en faire un film choc et marquant. Le jeu des acteurs est excellent, malheureusement la majorité des scènes sont très caricaturales et le tout donne un film... moyen !
A un moment où les films de Serial Killers étaient légion à l écran Spike Lee offre un film différent. Ayant pour sujet le tueur au calibre 44 qui a sévit à New York dans les années 70, ce dernier est un personnage secondaire de Summer Of Sam, car plutôt que de faire un énième film où l'on voit un désaxé tuer d innocentes victimes Spike Lee veut ici faire un portrait de l époque où il a sévit. Filmant un New York étouffé de chaleur, prêt à imploser, vivant les dernières heures du disco (formidable scène de danse entre John Leguizamo et Mira Sorvino) et L apparition du punk rock. Il film le quartier populaire du Bronx qui ressemble beaucoup à un microcosme ou tout le monde se connaît et se confond et où l originalité passe pour de la bizarrerie. Si le film est brillant dans son scénario la photo est vraiment hideuse et gâche vraiment un film bien écrit et plaisant à suivre.
oh la vache excuser mes mots , mais il fait mal ce film , telement ils est très bien interpréter . Vulgaire violent sont les maître mot pour ce film inspirer du son of Sam , un peux long mais on reste scotche
S'éloignant de la communauté afro-américaine, Spike Lee signe toutefois une chronique New-Yorkaise dont il a le secret se déroulant durant l'été 1978 ou le punk et le disco étaient au top tandis qu'un serial killer rodait créant un psychose qui allait entrainer tous les personnages.Avec un casting sur mesure peuplé d'excellent seconds rôles, Summer of Sam était la preuve du retour en forme de Spike Lee qui sortait enfin de son univers pour se tourner quasiment vers le thriller ce que le bougre maitrise parfaitement gardant toujours son amour pour ses personnages.
On suit les histoires (sexuelles) de jeunes gens en 1977 à New York, avec en parallele un tueur qui sévit. la paranoïa s'installe chez certains d'entre eux. Bon les acteurs sont bons même si Leguizamo en fait des tonnes. Maintenant que reste t'il du film? un constat amer, pour moi, car les histoires, même si elles sont bien racontées, présentent que peu d'interêt. Je pensais rentrer plus en profondeur dans la psychologie du tueur et on rentre plus dans la tête d'un petit partouzeur de bas étage en fin de compte. Pas un mauvais film mais pas une énorme surprise non plus.
"Summer of Sam" est un film que l'on n'attendait plus. Spike Lee à force de revendiquer la cause black dans tous ses films avait fini par lasser son propre public et tombant en panne d'arguments avait fini par devenir un réalisateur de films académiques ("He got game"). Dans "Summer of Sam" Spike change enfin de sujet et le miracle se réalise, un petit bijou sur le temps où disco et punk se cotoyait. Un film sur les traces de Scorsese ("Taxi driver") où l'on retrouve l'esprit new yorkais des quartiers populaires.