Votre avis sur La Veuve joyeuse ?

14 critiques spectateurs

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Publiée le 23 septembre 2024
La Marchovie est en émoi : une très riche veuve (Jeannette MacDonald), dont les impôts financent à eux seuls la moitié du budget de ce petit royaume d’Europe centrale, menace de s’expatrier à Paris. Une seule solution : y dépêcher le comte Danilo (Maurice Chevalier), un fringant officier et un Don Juan, pour qu’il la séduise, l’épouse et la convainque de revenir en Marchovie.

En plus d’être l’une des plus célèbres opérettes de tous les temps, "La Veuve joyeuse" est un film mythique. Ernst Lubitsch y déploie tout son talent. Son film est d’une folle élégance. Élégance des costumes et des décors bien sûr, même si son noir et blanc n’en restitue pas toute la richesse. "La Veuve joyeuse" fut à l’époque l’un des films les plus chers jamais réalisés. Les scènes de bal y sont éblouissantes. Mais plus encore élégance des situations et des sentiments.

"La Veuve joyeuse" est un film d’une grande sensualité dénué de tout sentimentalisme. C’est la marque des films de Lubitsch qui parle souvent d’amour mais ne sombre jamais dans la sentimentalité. S’y joue le jeu de l’amour sinon celui du hasard, entre des hommes et des femmes qui s’attirent et se repoussent, qui se repoussent pour mieux s’attirer, comme dans les comédies de Hawks ou de Capra. Pour autant, "La Veuve joyeuse" n’est pas un film vulgaire, tout au contraire. C’est un film drôle, au prétexte presque rocambolesque, on se croirait dans "Le Sceptre d’Ottokar".

Jeannette MacDonald n’a peut-être pas le charisme des stars hollywoodiennes. C’était une chanteuse plus qu’une actrice et c’est sa voix qu’on entend dans les solos. Maurice Chevalier était la coqueluche de l’Amérique. Son accent très français y faisait merveille. Son jeu outré a mal vieilli. Pour autant, "La Veuve joyeuse" n’en reste pas moins un chef d’œuvre lubitschien à la hauteur de sa réputation.
3,5
Publiée le 6 juin 2024
Ils forment un couple à la Fred Astaire et Ginger Rogers: je t’aime, je te hais.
Le charme opère déjà à cause de la musique sensuelle à souhait. Et le couple est charmant. MC est toujours aussi pétillant et malicieux.
On peut regretter que ce soit changé en anglais…..
3,5
Publiée le 8 mai 2024
Une comédie drôle, loufoque et raffinée portée par le couple très chouette Jeanette Macdonald/Maurice Chevalier. 3,25
3,5
Publiée le 6 avril 2024
J’étais curieux de découvrir la version d’Ernst Lubitsch après avoir vu celle d’Erich von Stroheim.
Comme de bien entendu : rien à voir.
Strictement rien à voir.
Avec von Stroheim, c’est la part obscure de l’humanité qu’il révèle.
Avec Ernst Lubitsch, c’est la part lumineuse de l’humanité faite de chants et de danses qu’il me donne.
Comparaison n’est pas toujours raison et encore moins bienvenue ; ce sont là deux oeuvres différentes qui traduisent deux propositions différentes et qui sont pour moi toutes deux savoureuses.
Ernst Lubitsch n’a pas fait un remake, donc inutile de les opposer.
C’est vrai que Jeanette McDonald est délicieuse.
A voir évidemment en V.O pour l’accent bien frenchi de Maurice Chevalier dans le rôle du comte Danilo…
3,0
Publiée le 5 décembre 2017
Pour sauver les finances d'un royaume, le comte Danilo, surpris par le roi dans la chambre de la reine, est contraint d'aller à Paris séduire une veuve à la fortune colossale pour l'épouser et la ramener au pays. De cette intrigue basique, tirée d'une opérette de Franz Lehár (qui avait déjà donné lieu à un film d'Erich Von Stroheim), Ernst Lubitsch parvient à faire un film sympathique et charmant qui ne va, hélas, jamais plus loin. La faute à un scénario inégal, laissant la part belle à des chansons peu entraînantes (mais nous sommes en 1934 alors il faut montrer aux spectateurs tous les attraits du cinéma parlant) qui font souffrir le rythme du film. Un rythme d'ailleurs étrange qui oscille entre des scènes proprement hilarantes (Danilo et la reine surpris par le roi) et des scènes convenues suscitant seulement un intérêt poli. Certes, le charme est là et Maurice Chevalier, cabotin en comte séducteur et noceur, est impérial mais de Lubitsch, on a connu mieux.
3,5
Publiée le 8 novembre 2010
Avec l'arrivée du parlant, la MGM retourne tous ses succès dans des versions sonores. Ernst Lubitsch va être en charge de faire le remake de "La veuve joyeuse" autrefois réalisé par Erich Von Stroheim et tombé en disgrace depuis. Tout comme la version précédente, le cinéaste bénéficia d'un budget colossal (le plus gros de sa carrière), avec quasiment la même équipe technique que Stroheim. Lubitsch, contrairement à Stroheim, se serait surement bien passé de tout le faste de ces décors gigantesques, qui à l'époque étaient là pour traduire la puissance de la MGM face aux autres studios. Un tape à l'oeil qui nous fait aujourd'hui bien rire par son mauvais goût (qui reçu même un Oscar !). On s'agace aussi des trop nombreuses séquences musicales faites pour "valoriser" le son et attirer le spectateur de l'époque. Heureusement derrière les grossières manoeuvres marketing du studio, Lubitsch parvient à intégrer son humour ravageur et faire oublier un peu le mauvais goût pompeux des années 30.
4,0
Publiée le 25 janvier 2008
Des scènes irrésistiblement drôles et loufoques pour un tout qui a un peu vieilli, mais que ne ferait-on pas pour revoir Chevalier en anglais avec son accent si franchouillard ? I'm telling you, Joyce, don't be foolish !
2,5
Publiée le 8 avril 2008
Ravissant, le chef d'oeuvre d'E.Lubitsch souffre pourtant de longueurs qui nuisent largement au charme qu'il dégage.
2,5
Publiée le 13 janvier 2011
Je ne connais malheureusement pas suffisamment bien l'œuvre d’Ernst Lubitsch (c’est vrai que j’ai vu peu de ses long-métrages en fait) pour comparer cette sympathique comédie musicale à ses autres films. Mais je connais davantage les films musicaux (bien que j’apprécie moins que les films du réalisateur allemand) pour pouvoir affirmer que de cette utilisation décalée des codes du genre se dégagent un charme et un humour qui m'ont fait passer un moment très agréable au coté d’un Maurice Chevalier dans un rôle littéralement sur mesure.
4,0
Publiée le 19 juillet 2021
"La veuve joyeuse " n'est pas le film de Ernst Lubitsh le plus souvent évoqué parmi ses chefs-d'œuvre. Il n'en reste pas moins vrai, que c'est un film plein de charme, de grande qualité et qui mérite d'être connu. L'intrigue est celle d'un conte. Une jeune et jolie veuve, femme la plus riche d'un royaume imaginaire situé aux confins de l'empire austro hongrois et de la partie occidentale de la Roumanie, est atteinte de mélancolie et souhaite partir en voyage à Paris afin de se distraire. Le roi charge un officier charmeur de séduire cette veuve et de l'épouser afin qu'elle revienne vivre dans le royaume. Il craint qu'un prétendant étranger la séduise et que le royaume y perde de manière considérable au plan financier ,avec des conséquences politiques qui pourraient lui valoir l'exil. Rappelons que l'influence de Lubitsch fût immense sur le cinéma hollywoodien, puisque trois de ses plus importants réalisateurs se considèrent comme ses héritiers . Il s'agit de Wilder, Preminger et Mankiewicz ( excusez du peu). Le point le moins réussi du film, selon moi, est le choix de Maurice Chevalier qui dans le rôle de séducteur est peu crédible. Comme beaucoup de scènes sont chantées et qu'une partie du film se passe à Paris, on peu imaginer qu'il fût choisi pour ces motifs. Le point important du film est qu'il produit sur le spectateur un sentiment de joie et d'allégresse. On est au cinéma !
3,5
Publiée le 29 août 2010
Un bon moment de cinéma , grâce aux deux interprètes principaux, ainsi que les seconds rôles plus des figurants épatants.
Rajoutez l'accent français de Maurice Chevalier, impayable.
En fait c'est bien meilleur que l'opérette originale.
4,0
Publiée le 27 août 2010
Avec "La veuve joyeuse", Ernst Lubitsch adapte avec une grâce folle l'opérette un peu désuette de Franz Lehar. Distance et humour lui permettent de réjouir le spectateur à chaque petit numéro musical. La bonne humeur et la verve de Maurice Chevalier sont communicatives, et le couple turbulent qu'il forme avec Jeannette MacDonald est tout simplement délicieux. Certes, "La Veuve Joyeuse" n'atteint pas le sommet indépassable qu'est "To be or not to be". Mais ce film possède, comme disait François Truffaut, "ce qui ne s'apprend ni ne s'achète, le charme et la malice". Voilà un film qui sait danser.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 4 septembre 2010
Film amusant et agréable, qui se tient bien.

Mais je ne vais pas au cinéma simplement pour me divertir, et je regrette de ne pas avoir perçu plus de profondeur.

En tout cas, la salle a bien réagit au film, un film qui génère une bonne ambiance.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 décembre 2006
Ce film est un grand film, tres drole, non seulement grace a Lubitsch, mais egalement, et surtout, grace aux deux acteurs geniaux, Maurice Chevallier, dont l'accent francais est adorable, et Jeannette McDonald, splendide.
Il y a des scenes tordantes, a mourir de rire, mais j'ai trouvé que le côté "danse et chant" est un peu trop étiré et prend trop de place, meme si ce film a été monté à l'opera comique, et mis en scène par Savari.
Les deux sont aussi biens et se valent.
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