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Un visiteur
2,5
Publiée le 13 février 2010
Un bon film noir malgré le fait que certaines scenes présentent des personnages parfois joués de maniere peu credible et des dialogues trop theatraux. L'histoire est, quant à elle, riche en rebondissements sauf la fin, previsible.
Produit durant les années 40, Laura est pour moi un des meilleurs films noir de l'histoire du 7ème art. Le scénario est intriguant et particulièrement intelligent, et laisse le spectateur dans un total état d'incertitude jusqu'à la mythique fin du film. De plus, nous avons le droit à un casting prestigieux, où l'on retrouve notamment la magnifique et sensuelle Gene Tierney ( absolument parfaite dans le rôle de Laura et qui deviendra célèbre grâce à son personnage ), le toujours très classe Dana Andrews ( impeccable dans le rôle du détective Mc Pherson ), le charismatique Clifton Webb ( qui possède ici un de ses plus grands rôle à travers le vicieux personnage qu'est Waldo Lydecker ) ou encore le grand Vincent Price ( étonnant dans celui du fourbe fiancé de Laura, Shelby ). A noter que cette oeuvre possède en plus une partition très efficace de David Raksin et une photographie magnifique en noir et blanc de Joseph LaShelle qui lui vaudra un oscar, ce qui n'est que justice car cette fameuse photo apporte énormément d'élégance à la mise en scène pour le moins parfaite d'Otto Preminger. Il s'agit d'un long métrage captivant, qui embellit à chaque vision et qui mérite amplement de figurer parmi les classiques qui ont été réaliser durant cette période.
Laura, un film du grand Otto Preminger devenu au fil du temps un classique du film noir. Tout est bien ficelé, les acteurs jouent juste (à part peut-être la bonne), Gene Tierney est magnifique, il y a les imperméables (le même que Bogart), un meurtre, plusieurs rebondissements. Voilà qui suffit à faire un film de bonne qualité et un excellent film noir. A noter aussi que le thème musical du film est devenu un standard de jazz.
LAURA est un film maîtrisé avec une intelligence rare. C'est un film fascinant. La fascination flotte encore dans l'esprit après avoir délaissé l'écran de télévision et la télécommande. En 1h28, que d'émotion ! L'intensité de LAURA est due à son rythme (l'ennui ne nous guette jamais...et il n'y a pas non plus d'ellipses improbables qui atteindraient la crédibilité du film), la parfaite maîtrise de l'image par Preminger (quels plans ! quelle horloge ! rien n'est laissé au hasard...), une narration fort originale (bien que la voix off soit délaissée en cours de route, ce qui permet de ne pas alourdir le film), des interprétations exceptionnelles, qui laissent toujours le doute planer, et qui suggèrent le contraire de la Vérité (Dana Andrews est magnifique dans son rôle de femme fatale). A la moitié du film, on assiste à un spectaculaire basculement ; le "film noir" prend une tournure nouvelle et n'en devient que plus riche et fascinant.
LAURA, comme VERTIGO, c'est l'histoire d'une fascination, d'un mal caché qui attire...et oui, en effet, dans les deux cas, nous ne pouvons être que fascinés !
Chef d'oeuvre du film noir, Preminger à son sommet.Gene Tierney inoubliable dans ce qui reste son plus grand rôle. La réalisation est un bijou et le suspens total. En VO bien sûr !
Un classique, ou le fond et la forme trouvent une incroyable harmonie. Laura, 65 ans plus tard, n'a rien perdu de son aura. Un personnage fascinant pour un film fascinant et incontournable.
Voilà un vrai film noir. Tous les ingrédients sont réunis. L’histoire est pleine de rebondissements. C’est ce qu’il fait la richesse du film. On oscille entre du Hitchcock et du Agatha Christie. A notre grand plaisir. Filmé de manière classique comme beaucoup de films des années 40 mais servit par de formidables acteurs.
Avez-vous déjà consommé de la soupe aux carottes, sans sel, sans poivre, sans rien du tout (enfin si ... quand même des carottes); et au demeurant très aqueuse? Si c'est le cas, il vous reste à imaginer un film encore plus fade que le potage en question; et vous vous construirez une image assez fidèle de l'effet provoqué par «Laura» (1944) de Preminger sur mes papilles gustatives! Ce film est d'un ennui affligeant! La mise en scène a toute la saveur de la cuisine des grands hôpitaux, département gastro-entérologie. Les images y tiennent la place des ombellifères, des chénopodiacées, et autres cucurbitacées qu'on y déguste, tandis que la musique de David Raskin, qui humidifie tout, fait fonction d'eau de cuisson. Pour ce qui les concerne, Gene Tierney et Dana Andrews sont à ce point insipides qu'ils n'ont même pas le chic de relever la saveur du bouillon. D'où vient-il alors que ce film ait acquis une telle réputation d'excellence? Je ne suis pas certain d'avoir compris ... À réserver aux temps de diète sévère post-traumatique!
Avec Laura (1944), Otto Preminger adapte le roman éponyme de Vera Caspary et nous retranscrit ici une œuvre magistrale, à l’interprétation sans faille de ses acteurs, que ce soit Gene Tierney (Laura Hunt), Dana Andrews (Mark McPherson) où encore le plus impressionnant de tous : Clifton Webb (Waldo Lydecker). Une mise en scène qui tient en haleine, des nombreux rebondissements au final qui clot ce somptueux polar, sans doute l’un des meilleurs du film noir. De la superbe B.O à la qualité de la photographie (qui fut d’ailleurs saluée par un Oscar en 1945 !), Otto Preminger qui n’en était qu’à sa troisième réalisation, nous prouve sans difficulté ses talents de grand cinéaste !
Quel dommage, mais quel dommage que le coupable soit aussi facile à trouver! Le scénario manque d'originalité et les rebondissements sont loin d'êtres inattendus. Mais il y a quand même les excellentes prestations de Gene Tierney et Vincent Price, tout les deux inoubliables.
Un très grand film noir, le scénario est riche en rebondissements, le film tient en haleine jusqu'au bout pour comprendre la verité, et ce film a rendu inoubliable Gene Tierney.
Ce classique du film noir est un peu trop ...classique ! Les acteurs sont bons, la réalisation soignée, mais tout est trop lisse, trop parfait, pour susciter une émotion. On suit non sans plaisir cette histoire agathachristienne, mais il y manque la noirceur ou la dimension tragique des films noirs vraiment réussis. J'avoue avoir du mal à saisir pourquoi ce film est considéré comme un chef d'oeuvre !