Si la première partie n'est qu'une interminable ode à la nécrophilie, l'ultime quart d'heure est une pirouette qui sauve le tout, ne laissant pas le spectateur dans un cul-de-sac comme on pourrait s'y attendre.
Ce film de Brian De Palma m'a bouleversé. Il est clairement mon réalisateur préféré et ce film est à mon gout un de ses meilleurs. Il s'attaque ici à Vertigo, et ce n'est pas rien. Vertigo est le film le plus envoutant et le plus obscedant que j'ai jamais vu, probablement mon film préféré. De plus c'est un des plus grand film de l'histoire du cinéma. S'attaquer donc à vertigo était donc un pari risqué et réussi. Non ce n'est pas un plagiat c'est trop éviden pour ca. Mais c'est un des plus bel hommage qu'un réalisateur puisse faire à son réalisateur préféré. Ici comme dans Vertigo on s'attache au perso principal. Cliff Robertson est superbe dans ce rôle, quel bon choix. On le suit dans son malheur, dans sa quete d'un bonheur à retrouver avec passion. Certaines scènes sont literalement bouleversantes, des scènes de réalisation parfaite, de montage et de technique maitrisée à fond. La musique de Bernard Herrmann sublime le tout. C'est probablement une de ses meilleurs particition, après Vertigo et Marnie, selon moi. Pour en finir, Obsession se démarque de son grand frere Vertigo, pour devenir quelque chose d'entierement différent, c'est le film qui lui rend le mieux hommage, et à la fin dans le tourbillon de la caméra, on est vraiment scié devant tant de perfection et tant de beauté. Un grand moment de cinéma. Un des meilleurs films de De Palma, du moins son film le plus touchant.
Je découvre ce film presque 30 ans après sa sortie, le connaissant de réputation; le moins que je puisse dire c'est que je m'attendais à nettement mieux. Si le jeu des acteurs est admirable, le montage est assez scabreux, et la façon dont les protagonistes de la manipulation passent soudain à table, sans raison, est ridicule; on a l'impression que la fin est bâclée. Un film très clairement surcôté, loin du niveau des "blow out" ou du dernier, "passion"...
Un sous Hitchcock très décevant, le film commence bien avec l'enlèvement, puis dès qu'il y'a la rencontre à Florence, le film devient très ennuyant avec quasiment aucun dialogue, des balades interminables et une musique à laquelle je n'adhère pas du tout. La fin rattrape un peu le tout mais malheureusement celle-ci est trop calquée sur "Vertigo" du coup il n y a rien d'innovant et Brian De Palma fait preuve d'un gros manque d'originalité, seule l'arnaque est bien montée mais trop tirée par les cheveux . La scène finale enfonce le tout tellement elle est "nianiante". Bref un film à oublié même si la fin est divertissante mais trop ressemblante au chef d'œuvre du maître du suspens.
Tres joli film de De Palma, inspiré de Vertigo et de Rebecca de Hitchcock. Plutôt qu'un plagiat, on peut y voir une declaration d'amour au maitre du suspense, un hommage particulièrement inspiré. Alors, comme toujours avec De Palma, on aime où on aime pas; personnellement, j'ai apprecié le mélange de malsain et de romantisme, la caméra virtuose, les excellents acteurs, la musique de Bernard Herrmann. Le choix des lieux (La Nouvelle Orleans, Florence) est judicieux pour illustrer l'histoire d'un homme qui vit dans le passé et la façon de les filmer est superbe. Si on essaye d'oublier Hitchcock 5 minutes, on peut voir que De Palma dépasse l'exercice de style par la mélancolie profonde qui impregne tout le film, et ce malgré quelques longueurs. Un des ses meilleurs à mes yeux, avec Carrie et Carlito 's way
C’est le film où De Palma se confronte le plus frontalement à Hitchcok, puisqu’il s’agit tout simplement d’une variation autour de « Vertigo », le grand film conceptuel du maître. Sans complexe, De Palma affirme même avoir « amélioré» le chef-d’œuvre matriciel. On n’en dira pas autant, bien que cette nouvelle version se démarque astucieusement de l’original. Cette fois, l’obsession du héros masculin endeuillé se complexifie par la présence de sa propre fille dans le rôle de la revenante. Si la pirouette est énorme (difficile de croire que la jeune fille ne soit pas d’avantage déstabilisée en retrouvant son père), elle ouvre sur une abîme vertigineuse qui questionne l’inceste et la complexité des rapports père/fille. C’est d’ailleurs ce qui fait vraiment décoller le film et l’étreinte ambiguë de la fin est certainement une des séquences les plus émouvantes et les plus troublantes de tout le cinéma de De Palma. D’autant que le tour de force de faire jouer à Geneviève Bujold sont propre rôle enfant se révèle percutant, autant par la maestria de la mise en scène que par l’hallucinante performance de l’actrice. Le reste du film est tenu, présentant une grande rigueur visuelle, comme jamais le cinéaste ne l’avait atteinte jusqu’ici, et qui annonce celle de ses chefs-d’œuvre à venir (Carrie, Fury, Scarface, L’impasse ou Mission Impossible). De Palma parvient aussi à insuffler un vrai souffle romanesque à ce récit d’une passion morbide, malgré la présence un peu molle de Cliff Robertson - Heureusement que la magnifique Geneviève Bujold est là pour revitaliser leur duo ! On peut considérer « Obsession » comme le premier grand film de Brian de Palma, non sans défaut (le rythme est parfois un peu trop languissant et la manipulation d’identité un peu trop alambiquée), mais il est indéniablement marqué par une grande cohérence formelle et par un vrai geste de cinéaste.
Magnifique relecture du "Sueurs Froides" d'Alfred Hitchcock, ce drame onirique et flamboyant est finalement bien plus personnel qu'il ne veut bien le laisser croire. De Palma s'est complètement approprié les thèmes de l'original en y ajoutant une perversité supplémentaire. Superbe hommage, outré et inspiré jusque dans la sublime musique qui finit de boucler la boucle.
Bluffant, bouleversant, hitchcockien au possible...De Palma frappe fort: même si le film reprend la trame de Vertigo (l'obsession d'un homme pour la femme disaprue qu'il a aimé, la seconde chance donnée pour l'aimer à nouveau) jusqu'à en reprendre des scènes entières même la musique envoûtante d'Hermann (compositeur bien connu d'Hitchcock) il faut dire que le résultat nous pousse à voir bien au-delà de ça. De Palma a encore une fois une telle façon d'amener les choses, avec ses plans virevoltants (plus les 2 scenes magistrales d'ouverture et de fin) et un suspense tendu jusqu'à la fin. Genevieve Bujold et John Lightgow sont extraordinaires dans ce film.
La femme et la fille d’un homme d’affaires sont malencontreusement tuées dans un dérapage lors d’une remise de rançon. Plus tard, il rencontre une demoiselle qui est la copie de sa défunte épouse.
Quand on recycle, il faut savoir manier cet art brillamment et c’est ce qui fait défaut cette fois-ci. Outre un final grotesque, Brian de Palma s’empêtre dans une intrigue farfelue et, qui plus est, invraisemblable à la moralité discutable. Ce film a uniquement le mérite de donner envie de revoir Sueurs froides. Néanmoins, la psychologie du protagoniste est assez bien décrite.
Un film dont le rythme est certes lent, mais qui parvient à diffuser une ambiance de suspens et d'angoisse jusqu'au dénouement final, innatendu. Très belle lumière et excellents acteurs! A voir même s'il a vieilli.
Un film sympathique à regarder même si un peu (trop) lent à mon gout. Une histoire qui était peut-être original en son temps mais qui a déjà été revisitée plusieurs fois depuis. Cliff Robertson joue très bien son rôle je trouve. Film cependant réservé je pense aux spécialistes de la cinématographie...
quelques approximations et invraisemblances , mais pour le reste un film magnifique ; l'hommage à hitchcock est patent , les décors et prises de vues superbes , la fin sublime