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Un visiteur
2,0
Publiée le 19 juillet 2010
De Palma aime tellement Hitchcock qu'il reprend ici la trame de Vertigo, sans bien sur atteindre le chef d'oeuvre de sieur Alfred. Nous avons en fin de compte un film bien ficelé, mais qui manque de punch. De Palma fera beaucoup mieux dans un même genre avec Blow Out.
Un hybride entre thriller et drame, à l'intrigue hitchcockienne de qualité (notamment avec le thème du double). Certains plans sont très beaux. L'ambiance est romantique, avec des musiques omniprésentes (violons omniprésents). Sans spoiler, au fil du scénario, on bascule petit à petit vers un dénouement terrible.
De Palma est vraiment influencé par Hitchcock, on ne va pas s'en plaindre sauf qu'"Obsession" manque d'originalité surtout quand on a vu "Sueurs froides". John Lightow est excellent mais il suffit d'avoir vu un ou deux thrillers pour savoir que l'associé/ami est toujours le méchant. Cliff Robertson s'en sort très bien surtout lors de sa rencontre avec Geneviève Bujold où l'on peut voir l'amour dans son regard. Et si le scénario est bien écrit, on a vu mieux et niveau mise en scène, on a connu De Palma moins lourd. La musique est franchement trop présente.
Après Phantom of the Paradise mais bien avant Carrie et tous ses autres succès, sortait Obsession réalisé par un Brian De Palma encore en recherche de son propre style. C'est en tout cas le sentiment que laisse ce film, bien plus que celui d'avoir vu une oeuvre complète. Durant les deux premiers tiers, tout se passe bien. De Palma exprime sans trop de souci de ses fantasmes et laisse son film avancer convenablement même si il lui arrive de commettre quelques erreurs mineures (mouvements de caméra superflus, rythme parfois trop lent et réactions étranges des personnages) qui n’entachent pas trop l'histoire, on finis par accepter ce qui se passe devant nous, quel qu'il soit. Jusque là, son film fait son chemin tranquillement, mais malheureusement arrive le troisième tiers qui révèle l'une des plus grandes qualités de De Palma mais aussi sa plus grande faiblesse: son amour beaucoup trop grand du cinéma d'Alfred Hitchcock. Une fois que l'intrigue repart, ce n'est plus De Palma que l'on voit mais du Hitchcock reproduit à l'identique. Il en vient même à reproduire des scènes cultes et à repomper le fil scénaristique final de Vertigo quitte à trahir toute les pistes qu'il avait pris soin de déconstruire pour nous faire accepter l'impossibilité de la situation. Cela ne fait pas d'Obsession un mauvais film, mais De Palma aurait pu en faire un film unique avec sa propre identité si il avait permis à son film de continuer convenablement au lieu de laisser sa fan-attitude du Maître prendre le dessus dans son final. Un exercice de style.
Ce film, sorte de revisite de Vertigo par De Palma n'a pas le souffle pour tenir 1h40, et souffre de grosses baisses de rythme ainsi qu'un twist prévisible au possible. Malgré la superbe copie restaurée et la mise en scène de De Palma toujours impeccable je n'ai pas vraiment apprécié ce film trop "ampoulé".
Grande maîtrise formelle (les ellipses temporelles par le biais d'un 360 degrés, la séquence finale, etc). Cet exercice de style est évidemment un hommage à Vertigo d'Alfred Hitchcock.
La grande époque de De Palma, celle de Soeurs de Sang (1973) à Body Double (1985) où De Palma où De Palma au public des films hitchcokiens avec beaucoup de psychologie et de mystère autour de ses personnages. Si Obsessions n'est pas son oeuvre la plus emblématique de cette époque (Pulsions, Blow Out et Body Double étant vraiment les trois meilleurs), il en ressort une oeuvre prenante et touchante où le suspens est présent jusqu'aux dernières secondes. La mise en scène est brillante, le scénario remarquablement rédigé et la musique d'une rare beauté. Les acteurs sont bons, avec une mention spécial Geneviève Bujold qui crève l'écran.
En rendant une nouvelle fois hommage à Hitchcock, Brian De Palma signe une fois de plus un très bon film. Le rythme est lent, l'intrigue calme ; on prend le temps de nous exposer la situation et de développer le protagoniste, ce qui apporte une très grande densité au récit et aboutit à un final absolument grandiose, un moment d'anthologie à l'état brut. Comme pour "Soeurs de sang", la partition d'Herrmann (qui fait évidemment encore plus ressortir l'aspect Hitchcockien du film) joue beaucoup sur l'atmosphère, à la fois effrayante, fascinante et intimiste ... Bref, c'est encore un thriller impeccable de la part de De Palma. Même s'il ne compte pas parmi ses chefs d'oeuvre ...
Un chef d'œuvre de Brian de Palma . Cliff Roberston incarne un homme vivant dans le passé. Geneviève Bujold interprète le sosie de sa femme. John Lightrow tient le rôle de son associé et le kidnappeur.
Un De Palma très Hitchocockien au scénario pour le moins tarabiscoté. Reste la performance de l'acteur principal, des plans magnifiques et une ambiance série B de luxe inimitable. A conseiller surtout aux fans du réalisateur et aux cinéphiles échevelés
Sidérant ersatz de Vertigo avec des relents de Rebecca. Cliff Robertson est inexistant.L e seul intérêt du film est la présence de . Bujold, toujours adorable. Même Bernard Hermann semble caricaturer la musique qu'il écrivait pour Welles et Hitchcock. Virtuosité de caméra totalement vaine, image moche.
Prenez "Vertigo", ajoutez-y quelques incohérences et une pincée de "Old boy", mélangez le tout en assaisonnant avec des épices d'ennui, et vous obtenez "Obsession". Comment peut-on tenir jusqu'au bout du film sans s'endormir ? Moi je n'ai pas réussi.
Pour certains cinéastes contemporains, l'histoire - celle d'un type dont l'existence est chamboulée par l'enlèvement récent de sa femme et de son enfant, l'engageant à tenter une rançon malhonnête avec les ravisseurs conduisant inéluctablement à l'accident mortel de ses proches - aurait sans nul doute été envisagée pour la durée totale du film, mais chez De Palma ça ne dure que dix minutes. Le réalisateur américain dont la carrière sera très souvent hitchcockienne s'intéresse plus particulièrement à l'après histoire, où comment cet homme refait (ou non) sa vie, ses tribulations concernant ce gage de vie, ses errances nocturnes, ses visions pour faire découvrir au spectateur une tout autre histoire passionnante jusqu'au terme. On pense à "Vertigo" bien évidemment, tant l'influence est frappante. Un travail brillant et inventif qui selon moi fait partie des trois meilleurs films du cinéastes.
C'est un film de presque 40ans avec des acteurs assez peu connus en France. Ce film a un peu mal vieilli, il n'a pas conservé le charme des années 70 américaines peut être parce qu'on a trop vu de séries américaines pendant cette période. Il n'en reste pas moins que l'histoire est intéressante et déroulée avec un bon rythme, au final il y aurait pu y avoir un peu de scènes pour ajouter un peu plus de suspense et tensions. Mais finalement cela permet de ne pas gaspiller de temps et de se concentrer sur l'essentiel. Le film est réalisé très classiquement, et ceci est aussi renforcé par une musique très classique du moment.