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Parkko
159 abonnés
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1,0
Publiée le 6 juillet 2010
Les références sur Hitchcock sont nombreuses dans ce film, on sait l'admiration que De Palma porte pour ce (très grand) réalisateur, et que Sueurs Froides est un des films (le film ?) cultes pour De Palma. Étant donné que Hitchcock est un de mes réalisateurs favoris, j'avais espoir que le De Palma soit réussi, mais j'ai été assez déçu. De Palma a beau faire le boulot niveau mise en scène, ça ne suffit pas à faire tenir une histoire de 90 minutes qui en repose principalement sur les quinze dernières. La musique de Bernard Herrmann relève un peu le tout.
De Palma rend un hommage a "Sueurs Froides" (toujours pas vu). De Palma maitrise son film qui devient très intéressant a partir de la dernière demi-heure car avec d’avantage de suspense et de rebondissements contrairement a la première partie ou les personnages sont posés tranquillement et ou leur psychologie (en tout cas celle du personnage principal) est bien décrite. En revanche le travail de photographie ma pas mal déçus. Mise a part ca le thème et l’histoire sont vraiment très bien car original tout en gardant une certaine continuité. Ce film a du incontestablement inspirer quelques peu le grandiose "Old Boy".
J'avais beaucoup aimé le début. Délicieusement années 70 avec une musique tout à fait arrangée dans le style ultra romantique mais ce qui est étonnant c'est que cette musique n'évolue pas du tout quand on passe au thriller; il y a comme une anomalie. Cela n'est pourtant rien quand on est censé comprendre que l'enfant a la même tête et la même taille que la mère. C'est très très décevant et rend la fin vraiment ridicule.
Un thriller envoûtant, à l'atmosphère Hitchcockienne, au scénario brillant, à la mise en scène virtuose, et rythmé par la sublime partition de Bernard Herrman. 3,75
Le cinéaste Brian De Palma rend hommage avec inspiration au metteur en scène qui lui a souvent servit de route dans sa filmographie, Alfred Hitchcock !! "Obsession" commence à la fin des années 50 avec un homme d'affaires vivant harmonieusement avec son épouse et sa fille jusqu'à ce que celles-ci soient enlevés contre une rançon d'une valise a jeter à bord d'un fleuve de plusieurs milliers de Dollars qui seront des feuilles normaux, ces dernières décèdent lors d'une course poursuite avec la police. Quinze ans plus tard, le père meurtri se rend en Italie pour des affaires et en rentrant dans une église qu'il a cottoyé autrefois avec son épouse, il voit une jeune femme ressemblant à sa fille de façon frappante auquel il lui demande de la rencontrer plusieurs fois puis voir la vérité. Ce que j'aime bien chez Brian De Palma, c'est le coté mystère de ses intrigues, on est perdu par moment jusqu'à l'aboutissement final qui nous surprend. La mise en scène est maitrisée comme le scénario astucieux de Paul Schrader et puis le réalisateur se paye mème le luxe de prendre le compositeur attitré d'Alfred Hitchcock, Bernard Hermann qui nous livre des partitions magnifiques. Cliff Robertson est remarquable de mème que la jeune actrice qui joue à ses cotés puis dans les seconds roles John Lithgow. Un très bon film à suspense que je recommande.
Un thriller plutôt réussi bien que prévisible. Obsession jouit d'une mise en scène maitrisée et parvient à maintenir un bon niveau de tension tout du long. En revanche, le film pèche par la caractérisation un peu étrange des personnages, probablement dû à l'âge du film.
Michael Courtland (Cliff Robertson) est un riche promoteur qui a une vie de famille heureuse, entouré de sa femme Elizabeth (Geneviève Bujold) et de sa fille. Tout bascule le jour où celles-ci se font kidnapper. En collaboration avec la police, Michael ne paye pas la rançon demandée. Lors de leur fuite, les ravisseurs et les otages trouvent la mort. Plusieurs années après, Michael se rend à Florence et rencontre une femme qui est le sosie de son épouse décédée. L’intrigue est plutôt intéressante, le rythme n’est pas toujours effréné mais on se laisse prendre au jeu. Le dernier bouleversement de l’histoire est malin (sauf la scène finale qui est totalement improbable). Malgré tout, le film n’a pas très bien vieilli, les dialogues sont souvent inadaptés et c’est parfois un peu ennuyeux.
Petite déception pour moi après avoir visionné ce film de Brian De Palma. Le jeu terne de Cliff Robertson ne m'a pas convaincu. Heureusement, Genevieve Bujold et surtout John Lightgow semblaient plus habités par leurs personnages, mais l'ensemble est assez empesé, lent, peu inventif. Autre défaut, j'ai deviné les principaux rebondissements bien en avance. Quant au "méchant" de l'histoire qui a tout manigancé depuis le début avec un machiavélisme certain, il se fait finalement tuer bêtement, ce qui manque de crédibilité.
On le sait désormais, Brian De Palma est un grand admirateur d’Alfred Hitchcock. Si ses hommages ne se sont pas encore véritablement aperçus dans ses premiers films, on peut tout de même citer la référence à “Fenêtre sur cour” avec le voyeurisme de De Niro dans “Hi, Mom !”, “Obsession” est clairement un clin d’oeil à “Vertigo” et “Rebecca”. Cliff Robertson joue ici un homme d’affaire américain qui voit sa femme mourir après avoir refusé de payer une rançon exigée par des kidnappeurs. Quelques années plus tard lors d’un voyage en Italie, il rencontre une femme ressemblant trait pour trait à sa défunte femme. Malgré les conseils de son ami, il y voit une seconde chance qu’il ne souhaite pas laisser passer. Si au premier abord on a envie de soulever le piètre performance de l’acteur, son côté vieux jeu mélodramatique et les situations parfois ridicules donnent un ton morbide à l’intrigue. Entre photographie baroque qui a mal vieillie et psychologie presque irréelle, “Obsession” est une oeuvre qui nous plonge dans une incertitude étonnante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
De Palma continuateur de l’œuvre d’Hitchcock cela n’a peut être jamais été aussi vrai que dans cet Obsession. On suit un richissime homme d’affaire qui au cours d’un voyage en Italie rencontre une jeune femme qui est le sosie de sa défunte femme. L’intrigue est bien menée, mais c’est surtout la mise en scène virtuose de De Palma qui vaut de s’arrêter sur ce film. Ça fourmille d’idées dans tous les plans et j’en ai presque oublié de penser au dénouement du suspens qui pour le coup m’a déçu. Ça n’est pas celui que je conseillerais en premier à quelqu’un voudrait découvrir sa filmographie mais c’est un film à voir sans aucun doute.
L'ombre de "Vertigo" plane évidemment sur "Obsession" que De Palma réalisa en 1976. Outre un synopsis très ressemblant, la présence de Bernard Herrmann à la musique qui renouvèle l'expérience après "Sisters" n'est sûrement pas anodine. Mais là où De Palma réalise un coup de maître, c'est qu'il ne se contente pas avec cet opus d'un seul hommage de l'élève au modèle. Au lieu de sombrer dans la pure et simple révérence, le cinéaste ne prélève que la substance chez Hitchcock pour mieux la transfigurer et l'agrémenter. Avec son propre style, De Palma signe un grand thriller, captivant de bout en bout jusqu'à l'implacable retournement final. Enfin, on sent également toute l'influence de la psychanalyse dans "Obsession", un film presque "freudien" grâce au scénario brillant de Paul Schrader enrichi de métaphores sur les thèmes du double et des apparences. Avec "Carrie" sortie la même année, 1976 fut décidément un excellent cru pour le cinéaste. Magistral.
Pas le plus mémorable des films de De Palma, bien que l'ensemble se regarde avec intérêt du début à la fin. La photographie est belle, surtout quand le réalisateur nous transporte dans les rues de Florence. L'intrigue est maline, hitchcockienne, et la réalisation réussie. Il manque cependant un peu d'épaisseur à l'ensemble pour en faire une réussite totale à mon sens.
La maîtrise de la mise en scène et l'habileté de la direction d'acteurs sont déjà présentes ainsi que cette capacité à distiller une certaine gène dans l'atmosphère. Malheureusement cela est battu en brèche par les invraisemblances d'un scenario digne d'un téléfilm d'après-midi! Les premières œuvres ne sont décidément pas toujours au niveau des chefs-d'œuvre à venir! Cela laisse de l'espoir à tous les novices!
Je n'ai pas encore tout vu de la filmographie de De Palma mais je peux dire que cet "Obsession" est vraiment un de mes préférés. Comment ne pas penser immédiatement au Vertigo d'Hitchcock (que j'adore) en voyant ce film. Certes, la mise en scène ne dépasse pas celle de Sueurs Froides mais c'est vraiment un bel hommage d'un réalisateur à un autre réalisateur. La principale qualité de ce film est que De Palma s'inspire du suspens Hitchcockien sans jamais le caricaturer. L'intrigue est prenante, la musique de Bernard Herrmann est superbe et transperçante et les acteurs, en particulier Geneviève Bujold, sont aussi fascinants que mystérieux. En somme un thriller quasi impeccable, envoutant de A à Z.
Un des tout premier film de Brian De Palma et on reconnait déjà fortement sa griffe. A une époque où il ne réalisait pratiquement que des thrillers sous haute tension à la Hitchcock, celui-ci n'est pas le plus réussi en grande parti à cause d'une histoire un peu mollassonne mais le talent du metteur en scène et des musiques oppressantes nous font passer un très bon moment.