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Un visiteur
3,0
Publiée le 25 mai 2012
Film au rythme assez lent mais très envoutant jusqu'au rebondissement qui gache beaucoup de chose ! car ce rebondissement est quand meme tiré par les cheveux, cela en meme tellemnt gros que cela en deviens ridicule... Je met 12/20 pour la première heure !
Comment décrire mon impression ? Obsession est un film au scénario énorme, à la photographie sublime ( le directeur de la photographie a utilisé la lumière diffuse, ce qui donne l'impression de voir un rêve ) et la musique de Bernard Herrmann est unique ( et je ne parle même pas de la mise en scène de De Palma, qui manipule habilement le spectateur )...Et pourtant, j'ai aimé sans plus. C'est tout. Mon sentiment de frustration s'accroît d'autant plus que De Palma rend hommage au Vertigo du maître du suspense: Alfred Hitchcock. Obsession renvoit donc aux obsessions de De Palma : le cinéma d'Hitchcock ( en cela , le film est très représentatif de son oeuvre ). Il en est de même pour le thème de la manipulation ( thème cher à De Palma qui explose littéralement lors du dénouement ) Mais Obsession se détache par ailleurs de la filmographie du réalisateur, dans la mesure où le rêve et l'inconscient prédominent, au détriment d'une mise en scène nerveuse à la Blow Out ou à la Pulsions. Plus pervers que Vertigo, mais moins réussit, Obsession se laisse voir tout de même, rien que pour ses indéniables qualités visuelles et auditives citées ci-dessus...
Assez grosse déception en revoyant ce film, bien que je sois un fan de Brian de Palma et de Hitchcock. Dans ce genre de thriller, on admet volontiers une certaine dose d'invraisemblance, voire d'incohérence, pour peu qu'il tienne en haleine et emporte la conviction par la subtilité de sa réalisation. Mais ici, c'est vraiment trop : le scénario, lourdingue et mal ficelé, n'est absolument pas crédible. De plus, l'élève de Palma n'a pas la finesse du maître, dans les détails notamment. Les comédiens n'ont pas non plus le charme et la présence des grands comme James Steward, Grace Kelly, Cary Grant et autres interprêtes hitchcockiens. Heureusement, De Palma a fait beaucoup ensuite...
Le scénario du film est pas mal , mais on sent la présence du style des films des années 70 , grosse musique pour faire sentir le suspense , mais après avoir passé ce cap le film reste passable , même si on sent très vite l'intrigue
Brian De Palma continue de s'inspirer grandement du cinéma d'Alfred Hitchcock ! On ne peut plus vraiment parler d'hommage (ou alors c'est un hommage sur deux décennies) en vers le maître du suspens, tant Brian De Palma a réitéré cette exercice à maintes reprises : "Obsession", "Pulsions", "Blow out", "Body double", "L'esprit de Caïn", "Sœurs de sang", et sûrement même son premier film "Hi, Mom!" qui trouve une certaine ressemblance avec le "Fenêtre sur cour" d'Hitchcock. De nos jours, "Obsession" n'aura clairement pas la force de nous bluffer sur son suspens. En effet, l'acteur John Lithgow, aujourd'hui très connu pour ses multiples rôles de salopards à l'écran, viendra enterrer toute intrigue quant au coupable dès son apparition. Et même si le suspens du film était bien plus palpable à l'époque, il sera contrasté par certaines facilités présentes ici et là. La mise en scène, elle, sera sobre et efficace pour ce registre, mais pas vraiment originale et marquante. L'acteur principal (Cliff Robertson), quant à lui, passe son temps à avoir le regard dans le vide, histoire d'accentuer le côté perdu de son personnage comme il peut, mais cela deviendra too-much. Ce "Obsession" est donc légèrement brouillon, et un peut trop tiré par les cheveux pour croire un tant soit peu à cette histoire de "grotesque" piège spoiler: répétitif dérivant sur de l'inceste . En terme de charme et de qualité, "Obsession" sera loin d'égaler le "Sueurs froides" dont il s'inspire.
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3,0
Publiée le 12 décembre 2012
Encore une oeuvre envoûtante de Brian De Palma où le rèalisateur transporte ses fantasmes très « hitchcockiens » dans un suspense / psychologique captivant, ce qui ne lui rèussit pas mal car la fascination pour "Obsession" s'accompagne d'une grande virtuositè expressionniste! Cliff Robertson est remarquable mais c'est Geneviève Bujold qui remporte le morceau dans une prestation particulièrement ambigüe, en èvitant (parfois de peu) le ridicule! Pas un must cependant de De Palma (le film a quelque peu vieilli depuis 1976) mais une ètrange histoire d'amour avec des moments fascinants: les intèrieurs (comme les extèrieurs) de la magnifique basilique San Miniato al Monte, la très belle scène du cimetière florentin (beaucoup trop courte malheureusement) ou le ralenti èblouissant dans le final à l'aèroport! La musique est de Bernard Herrmann, compositeur fètiche d'un certain Sir Alfred Hitchcock...
Un extraordinaire exercice de style de la part d'un Brian De Palma qui flottait sur son nuage artistique dans les années 70.Hommage plus qu'appuyé au "Vertigo" d'Alfred Hitchcock,De Palma va jusqu'à reprendre Bernard Hermann et ses cuivres à l'orchestration!Les thèmes du double et de la dualité y sont traités en masse dans des décors baroques et avec un suspense hitchcokien.L'élève se hisse au niveau du maître.Un riche promoteur immobilier voit sa femme et sa fille mourir sous ses yeux parce qu'il n'a pas voulu payer une rançon.Des années plus tard,il tombe éperdumment amoureux du troublant sosie de sa femme.Par la grâce de sa mise en scène précise,virevoltante, constamment inventive;De Palma parvient à passionner durablement tout en provoquant le dérangement devant le caractère malsain des sentiments d'un homme mortifié.Les rues flamboyantes de Florence comme les allées champêtres de la Nouvelle-Orléans sont filmées avec une beauté mystique.Geneviève Bujold dans ce double rôle flotte dans l'étrangeté,alors que Cliff Robertson se débat dans son illusion intérieure.Le dernier quart d'heure absolument prodigieux fait ressortir tout le génie artistique d'un réalisateur alors en état de lévitation.Scotchant.
Un hommage sincère à Hitchcock dans lequel toute la maestria de Brian De Palma explose à l’écran grâce à un mariage unique des images et de la musique mais aussi grâce à une mise en scène aussi classique qu’audacieuse, à une direction d’acteurs épatante (un Cliff Robertson halluciné, une Geneviève Bujold fragile et un John Lithgow mystérieux) et à un scénario divin dont les vingt dernières minutes sont complètement démentielles malgré quelques baisses de rythme un peu plombantes. Avec Obsession, Brian De Palma signait son film le plus bouleversant dont le final est un moment de cinéma intense, troublant et sauvagement anthologique. Le chef d’œuvre n’était pas loin…
Directement inspiré de Vertigo, film qui a donné envie à DePalma de faire du cinéma, Obsession est un veritable tour de force scénaristique et psychologique. Inspiré d'Hitchcock certes. Mais Brian DePalma parvient à se demarquer de son modèle par sa réalisation, sa direction d'acteurs irréprochable et la dernière demie-heure en tous points sublime. La filiation avec Hitchcock est renforcée par le recours à une musique signée Bernard Herrmann. "Obsession" joue la carte de l'intimisme, de la souffrance intérieure étouffée, du romantisme. Geneviève Bujold est excellente, à la fois juvénile et mutine. Cliff Robertson apparait un peu en retrait et n'est guère expressif...John Lithgow signe avec DePalma sa première collaboration. La photo de Vilmos Zsigmond est sublime. Obsession est donc un hommage à Hitchcock avec les references à Vertigo, Dial M. for murder mais également une sorte de passage de flambeau entre Hitchcock et DePalma qui s'approprie les themes chers au Maitre du suspense sans les plagier.
Pendant longtemps (une heure quinze environ) je me suis demandé quel était le but du film. Il manque cruellement de rythme, de profondeur. Puis vient le dénouement où on touche enfin un semblant d'action, d'histoire, de cohérence. Cela n'empêche que les 15 dernières minutes n'ont pas réussi à sauver le film.
De Palma lui même a beau clamer dans un livre d'entretiens qu' "Obession" n'est en aucun cas un hommage à "Sueurs Froides" d'Hitchcock, il est difficile de le croire tant la ressemblance est troublante. Ca l'est à tel point que l'on pourrait considérer cela comme un remake! Le thème de la morte que le héros croit ressucité est ici repris par un metteur en scène au sommet. Toute la violence psychologique fait l'objet du film, et c'est plus que transcendant. On ne sait jamais bien où sont les frontières avec la mort, le rêve, les souvenirs. Le spectateur est complètement désarçonné, n'a plus aucun repère et est happé dans cette histoire à la fois romantique et horrible. Dévastateur, ce grand moment cinématographique marque à jamais tant sa violence psychologique est immense. Je le déconseille fortement à toutes les âmes sensibles mais il est incontournable pour ceux qui ont l'estomac bien accroché.
Le film n'est pas inintéressant, mais il ne m'a guère passionné malgré un final d'une grande qualité. En tous cas ça m'a donné envie de revoir vertigo.
Obsession est la plus belle mise en scène de Brian De Palma et l'un des meilleurs thrillers du 7ème Art ; un suspense totalement envoûtant, une vraie merveille. De Palma réalise là son plus bel hommage à Hitchcock magnifié par la superbe musique de Bernard Herrman mais il a suffisamment de style pour ne pas faire un simple copié-collé, Obsession est un film dont on savoure chaque seconde grâce à son atmosphère particulièrement captivante (on sent vraiment le travail du réalisateur pour aller dans ce sens) et si le scénario d'Obsession n'est sans doute pas d'une folle originalité son histoire néanmoins fascinante nous intrigue jusqu'au bout. D'une beauté folle, Obsession fait clairement partie de mes films préférés.
Sans doute un des pires films que j’ai pu voir. Je déteste cette musique de Bernard Herman envahissante et ici d’une lourdeur invraisemblable, je n’aime pas les artifices cinématographiques grossiers sans aucun intérêt, qui cassent le rythme du récit, je ne supporte au cinéma ni les mensonges vis à vis des spectateurs ni les absences de limites intellectuellement décentes comme ici la trahison injustifiée femme/mari et fille /père et pire encore, l’inceste. Je n’aime pas un héros négatif au point d’être totalement amorphe et stupide. Je suis furieux qu’un cinéaste ait osé plagier Vertigo en rendant une copie qui le caricature. Bref, je n’aime rien en dehors des plans sur Florence et ses richesses artistiques. Indiscutablement, De Palma a un talent de cinéaste mais ici il s’en ait servi pour abimer le cinéma avec un tel choix de sujet, c’est impardonnable à mes yeux. Je comprends mieux ce soir une des raisons des absences de limites du cinéma moderne. Hitchcock s’était imposé quelques règles, De Palma aucune. Or, il ne peut exister un art sans limites.
un film pas désagréable malgré les temps mort car De Palma arrive toujours à nous surprendre dans ses réalisations cependant l'intrigue est mal ficelée et patine largement sur le final.