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videoman29
246 abonnés
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4,0
Publiée le 8 octobre 2015
J'ai une très grande tendresse pour les vieux films de guerre ou d'aventure des années 50-60. Avec le temps, ils sont devenus cultes et ont marqué l'histoire du 7ème art. C'est le cas de « La canonnière du Yang-Tsé » qui mérite largement son statut de classique du genre. Tout d'abord, il faut noter le plaisir de retrouver à l'écran des monstres sacrés comme Steve McQueen ou Candice Bergen. Ensuite il y a ce charme, délicieusement désuet, qui émane des grandes productions de l'époque, magnifiquement réalisées et particulièrement attachantes pour leur ambiance « vintage ». Enfin, c'est le cadre exotique choisis par les scénaristes qui achève de nous convaincre. Ainsi « La canonnière du Yang-Tsé » nous conduit tout droit en Chine, dans les années 20, où la marine Américaine a, semble-t-il, joué un rôle de maintien de l'ordre dans des circonstances pour le moins compliquées. Le résultat est dépaysant, immersif et particulièrement divertissant. Plus de 3 heures de cinéma de grande qualité au cours duquel on ne s'ennuie pas une seconde. Bon nombre de cinéastes actuels pourraient sans doute en tirer bien des enseignements. Personnellement, j'adore et je n'hésite pas un instant à l'écrire ici !
un mécanicien qui ne demande qu'à faire son travail dans les règles, se retrouve face aux traditions contraire au règlement et en pleine guerre civile entre communistes et nationaliste. un scénario solide, crédible, qui aborde beaucoup de sujets. les 3h passent sans problème. un Steve McQueen impeccable bien entendu.
Incontestablement, cette « Canonnière du Yang-Tsé » occupe une place à part dans la carrière de Steve McQueen car c'est grâce à ce film que l'acteur récolta son unique nomination à l'Oscar du meilleur acteur. Récompense qui ne lui sera pas attribuée… L'action se passe en 1926, une canonnière américaine, le San Pablo se retrouve bloqué sur le Yang-Tsé lors de la première guerre civile chinoise opposant les communistes et les nationalistes. Si certains films, caractérisés par une durée importante (3h ou plus) arrivent à se faire regarder sans que cela ne pose de réels soucis, on ne peut malheureusement pas en dire autant concernant le film de Robert Wise. La durée est importante : 2h55. Et cela se fait sentir. Le film ne parvient jamais à prendre vraiment son envol. Il y a de sérieux problèmes de rythme. Le film souffre aussi de l'absence d'un film narratif fort. Par dessus cela, viennent se greffer des séquences qui n'apportent rien à l'ensemble : les deux histoires d'amour, celle entre Richard Attenborough et Marayat Andriane et celle entre McQueen et Candice Bergen sont très largement dispensables et sont clairement un poids. Alors que d'autres sont passages sont réellement intéressants. Résultat des courses, on n'entre jamais de plein pied dans ce qui nous est proposé et les quasi 3h de film sont parfois un peu assommantes… En revanche, ce film a un mérite de taille : jamais il ne cherche à glorifier les Etats-Unis. Il ne prend aucun parti. Ce qui finalement est très rare dans les films de guerre. Mais il reste Steve McQueen , trouvant ici l'un de ses meilleurs rôles, qui encore une fois impose son charisme débordant, et il n'a aucun mal à porter le film sur ses épaules. Il le porte d'ailleurs si bien qu'il ne laisse que quelques scories aux autres acteurs. Cependant, un acteur, aussi grandiose soit-il, ne peut pas tout sauver lorsque derrière, le scénario ne suit pas...
En pleine guerre du Vietnam, Robert Wise réalisait ce film sur la canonnière américaine du titre et de ses marins dont la vie allait bientôt être bouleversée par la guerre civile chinoise opposant communistes et nationalistes. On est pourtant loin ici d'une oeuvre de propagande: le récit est au contraire désenchanté et cruel, apaisé et tragique. Ce n'est pas un hasard si le héros, Jake Holman (Steve McQueen, évidemment parfait), n'est pas politisé. Lucide et honnête, insoumis sans être violent, ce modeste mécanicien n'aspire qu'à exercer son métier. Le message du film semble lui donner raison: les États-Unis n'avaient d'autre choix que de quitter la Chine et renoncer à la gouverner. Voilà donc un film de réflexion plus que d'action (sans renoncer complètement au plaisir du divertissement), un faux film d'aventures en quelque sorte, solidement mis en scène, mais qui souffre toutefois d'une durée excessive (la narration est un peu laborieuse, surtout dans la première heure). À découvrir malgré tout !
Malgré quelque longueur ce film reste indémodable ne serais ce que pour son message sur la colonisation qui rend fou et qui étouffe les hommes. Il montre la volonté impérialistes de l'homme qui va jusqu'à vouloir posséder l'être. Culte également pour la prestation de Steeve Mcqueen sûrement sa meilleur tant son rôle prend une ampleur dramatique et tragique tout au long du film. Un personnage fort qui derrière ses airs nonchalant cache l'humanité qui se livre tout en finesse.
Capable de faire des films que tout oppose ("Star Trek", "West Side Story" ou encore "Hélène de Troie"), Robert Wise nous livre en 1966, une longue fresque d'aventure (et de guerre) autour de la guerre Chinoise civile du milieu des années 1920, d'un point de vue Américains. Plus précisément, celui de Jack Holeman, un matelot mécanicien solitaire qui vient d'être affecté sur le "San Pablo", une vieille canonnière Américaine qui remonte le Yang-Tsé-Kiang. Mais peu à peu, la révolution éclate, et l'objectif du bateau sera de secourir des missionnaires assiégés par les révolutionnaires. Force est de constaté, qu'en plus de maitriser la science-fiction ("Le jour où la terre s'arrêta") ou la comédie musicale ("West Side Story"), Robert Wise maitrise aussi la fresque d'aventure. On ne s'ennuie pas une seconde durant les trois heures (environ) de films. L'écriture est de qualité, que ce soit le scénario (adapté du livre de Richard McKenna) qui propose un déroulement convaincant et souvent bien pensé ou la galerie de personnages, rendu intéréssante et captivante, notamment à travers le personnage de Jack Holeman. Robert Wise aborde différents thèmes et notamment celui de différence et du choc des cultures entre occident et Chinois, ces derniers cherchant notamment à se libérer des puissances occidentales présentes sur leur territoire. La réalisation de Wise est impeccable, sachant parfaitement bien capter les moments forts et important. La reconstitution est superbe, on s'y croirait que ce soit au niveau des décors ou costumes, donnant notamment de superbes scènes et notamment maritime. On retiendra aussi cette mémorable fin. Les interprétations sont excellentes, que ce soit Steve McQueen (sa seule nomination aux oscars, récompense qu'il ne gagnera finalement jamais) dan le rôle de Jack Holeman, ou encore Lord Richard Attenborough, Richard Crenna et la belle Candice Bergen. Un beau et grand film d'aventure, intelligent, captivant de bout en bout et passionnant. Une belle réussite.
Comme beaucoup de films de guerre de cette époque "La canonnière du Yang-Tsé" reste un long métrage malheureusement trop long, trop redondant, au rythme et au style conventionnels et décevants. On retrouve parfois dans l'ambiance quelques similitudes avec le classique de Lean : "Le pont de la rivière Kwaï", mais le long métrage n'atteint pas la qualité de celui que je viens de citer. Le long métrage reste regardable grâce à l'aspect historique, la présence de Steve McQueen, et le passage de bravoure de fin.
Film au scénario et aux personnages solides, "La cannonière du Yang-Tse" s'inscrit dans la liste des grands films d'aventure des années 60, même si ici elle est plus intérieure et humaine que à grand spectacle. Si globalement on ne s'ennuie pas, c'est quand même par moment un peu longuet, et on peut constater que c'est Steve Mc Queen qui porte le film tant il est impressionnant de présence.
Sur fond des concessions étrangères en Chine, "La Canonnière du Yang-Tse" offre une histoire assez classique autour d'un machiniste d'une canonnière partagé entre l'amour d'une femme, sa loyauté envers son pays et la Marine et ses divers amitiés. Si Robert Wise exécute toujours aussi bien son travail, on ne peut s'empêcher de trouver l'intrigue plate par moment faute d'un scénario solide. "La Canonnière du Yang-Tse" aurait gagné à être plus court.
L'Avis du Cat's : Tourné juste après "La Maison du Bonheur", le film de Robert Wise se passe en Chine en 1926, il traite des débuts de la décolonisation ainsi que du choc des cultures, ceci au coeur de la première guerre civile Chinoise. Réalisé en plein milieu de la guerre du Vietnam le film de Robert Wise est un sujet sensible. Steve McQueen signe ici sa meilleure performance d'acteur, dans le rôle du chef mécanicien Jack Holman, homme au caractère plutôt rebelle mais loyal, pris dans un conflit personnel, il devra choisir entre amitiés, amour et Marine, ce qui lui vaudra une nomination aux Oscar, la seule et unique de sa carrière, récompense qu'il ne gagnera pas. Le reste du casting est parfait, le tout est appuyé par l'excellente BO signée Jerry Goldsmith. Un indispensable à toute bonne collection.
Un film de guerre anti-colonialiste très efficace, surprenant et captivant dans lequel Steve MacQueen est vraiment au top. Un très grand film, mythique durant lequel les trois heures passent sans problème.
Les films sur la période coloniale de la Chine par les Occidentaux sont assez rares pour être soulignés, surtout lorsqu'un réalisateur expérimenté comme Robert Wise s'empare du sujet, tiré du livre de Richard McKenna. Les faits se déroule en 1926, soit dix ans plus tôt que les faits réels qui ont inspiré l'auteur et qui les a réellement vécu. Le sujet est sensible à l'époque du tournage (1966) puisque les Américains sont en pleine guerre au Vietnam. Le nationalisme est une notion particulièrement forte chez les Chinois et la présence des occidentaux est très mal ressentie dans les années vingt. D'ailleurs, ces derniers n'ont guère de considération pour les Chinois. La mission de la canonnière américaine se déroule dans cette ambiance très pesante, au cœur d'une Chine en cours de révolte. Steve McQueen incarne un chef-mécanicien courageux et humain avec un talent extraordinaire. C'est sa meilleure composition au grand écran. La lenteur de certaines scènes sur la rivière Keelung permet d'admirer de splendides images de Taïwan, lieu du tournage. Ce film est un pur chef- d'œuvre.
Sujet haletant, mise en scène grandiose, d'une intensité dramatique remarquable grâce à un cast de haut niveau, emmené par un Steve Mc Queen au sommet de sa carrière ! A voir, vu son année de réalisation, comme une parabole sur la guerre du Vietnam et l'implication de l'armée américaine dans le conflit ! Un pur chef d’œuvre !!!
VIDEO. C'est rare de voir un film aussi ambitieux et maîtrisé (à part quelques rares scènes, comme celle du combat de boxe), tant dans le développement de la fresque historique que dans celui des relations intimes. Steve McQueen m'impressionne énormément - sa gestuelle d'une incroyable précision, son don de faire oublier la caméra quand il est à l'écran (c'est vraiment comme s'il n'y avait aucune caméra autour de lui quand il joue). Je ne sais pas, au bout du compte, pourquoi je ne suis pas plus ému par le film (la vidéo, bien sûr, et peut-être aussi l'histoire d'amour un brin artificielle de Holeman)...